Des souhaits, deux ans après
Faire des vœux, émettre des souhaits, doit-on échapper à cet exercice de style alors que va s’ouvrir bientôt l’année 2017, celle du centenaire des « dix jours qui ébranlèrent le monde », celle des élections dans les deux grands de l’Europe, celle des menaces bien sûr, entre résistible ascension d’un nouveau tsar, risques que fait courir un sinistre et cynique incompétent à la tête d’une puissance nucléaire, et des probables nouvelles attaques terroristes que le triomphe d’Assad ne fera que renforcer. ?
Il est peut-être plus intéressant pour moi de revenir sur des souhaits précédents, et avec un recul de deux ans, pour voir s’ils ont eu ou non un début de réalisation, concernant l’école avant tout.
Aussi je vais reprendre mon billet de début janvier 2015, quelques jours avant la tragédie de Charlie Hebdo. IL s’agissait bien sûr de vœux, chacun pourra dire s’ils étaient ou pas « pieux », pas de prédictions ou prévisions. Au passage, il serait bon que la presse reprenne régulièrement toutes celles qui s’avèrent fausses et qui devraient inciter leurs auteurs à être moins péremptoire. On peut ne pas se contenter de citer Trump, Fillon ou le Brexit car chacun peut prendre pour son grade (je me souviens d’un Alexandre Adler énonçant que la guerre en Irak n’aurait pas lieu, de spécialistes des États-Unis proclamant que « jamais un noir ne pourrait être élu président », et plus récemment d’un Mélenchon sûr que le gouvernement Valls serait censuré à l’Assemblée ou pour rester dans le domaine éducatif d’un Julien Dray assuré que de grandes manifestations de rue balaieraient la réforme du collège ou d’analystes annonçant le départ de la ministre ou en tout cas son recul sur cette même réforme du collège. (suite…)