LearnAssembly organise depuis fin 2013 les conférences French Touch de l’éducation avec un objectif simple : réunir les passionnés de pédagogie et de numérique pour contribuer à la création d’une vraie filière edtech/digital learning française, capable de peser dans un environnement global, concurrentiel et de plus en plus technologique. Pour la première fois, LearnAssembly s’associe à Educpros pour cette 5ème édition !
L’édition 2016 est l’occasion de faire un point d’étape, trois ans après le premier évènement. Voici quelques questions qui me viennent en vrac.
Peut-on dire que les monde de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur s’est approprié la transformation digitale ? Pas vraiment ou de manière isolée, mais ça bouge, indéniablement. A-t-on assisté à un rapprochement des différents acteurs pour repenser leurs modèles pédagogiques ? Des initiatives existent mais elles peinent à passer à l’échelle sur de très gros volumes. Peut-on dire que les modèles économiques des différents acteurs ont su évoluer avec le digital ? Ça dépend pour qui, la peur reste forte. Les startups peinent à passer à l’échelle et les acteurs institués à retrouver des marges de manœuvre pour investir et innover. L’edtech et le digital learning ont-ils fait leurs preuve d’un point de vue pédagogique ? Là encore, dans certains cas oui, dans d’autres beaucoup de choses sont à revoir ou améliorer.
Le premier constat à faire : plus personne ne nie l’évidence du numérique dans la formation et l’éducation. Qu’il s’agisse de transmission des savoirs, de communication, de fonctions support, le digital s’est infiltré dans l’ensemble des activités. J’emploie le terme d’“infiltré” à dessein. Trop souvent, le digital est un ovni, un animal étrange, qui s’invite à table sans avoir prévenu personne, ni demandé d’autorisation, bousculant les modèles établis.On ne peut pas non plus dire que le monde de la formation et de l’enseignement supérieur déborde d’enthousiasme. Les entreprises voient le digital dans la formation comme une opportunité phénoménale : il leur permet de réduire les coûts de gestion et de logistique de la formation, pour les réinvestir dans la pédagogie et le contenu.
Pour approfondir ces tendances, retrouvez à la French Touch de l’éducation les premiers speakers !
Merci à Rachel Huet pour le teaser 🙂