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Bernard Deforge

Dernières nouvelles de l’opération Phénix

Depuis dimanche dernier 15 mai les candidatures aux postes Phénix 2011 sont closes.

Par rapport à l’an dernier les chiffres, à ce stade du process, sont constants : 350  candidats et 700 candidatures, les candidats pouvant postuler à 1, 2 ou 3 postes.

Commence à présent la période du recrutement proprement dit, qui s’achèvera au début du mois de juillet. Nous connaîtrons alors le nombre de recrutés Phénix 2011, qui, je l’espère, sera lui aussi constant par rapport à l’an dernier, voire supérieur.

Cette nouvelle promotion inaugurera la nouvelle formule de la formation aux “Métiers de l’entreprise” qui se déroulera en alternance d’octobre à mai à l’université Paris-Soronne. Il faut rappeler qu’il s’agit là, comme les années précédentes, de formation professionnelle (les recrutés étant salariés de leur entreprise en CDI, contrat pro). Nous espérons que cette formation recevra prochainement l’habilitation du Ministère en tant que Master Pro, ce qui offrira un double avantage :

-pour les recrutés, de leur permettre de devenir ainsi titulaires d’un Master Pro (en plus de leur Master de Lettres, Sciences humaines et sociales) ;

– pour tous les étudiants en Lettres et SHS, d’ouvrir ainsi la voie pour que soit créé ce type de Master dans  l’ensemble des universités françaises.

Et, en outre, on pourrait imaginer que pour l’opération Phénix 2012 (avec la formation à Paris-Sorbonne), tous les titulaires d’un Master LSHS de toutes les universités françaises (obtenu en 2012 ou en 2011) puissent se porter candidats. Ainsi serait satisfaite l’étudiante titulaire d’un master obtenu dans une université de province qui, exclue de facto de l’opération Phénix en cours,  a tout récemment manifesté auprès du correspondant Phénix d’une université partenaire sa mauvaise humeur, compréhensible, en ces termes :”Bonjour, je viens de lire votre mail concernant ma candidature rejetée. En effet, je n’ai pas obtenu mon diplôme dans les universités” éligibles” et je dois dire que je trouve ça vraiment révoltant que les universités de province n’en fassent pas partie, comme si elles ne valaient rien par rapport aux universités parisiennes. Il s’agit de la 5ème édition de l’opération Phénix, elle n’en est donc plus dans une phase “test” et devrait s’étendre à l’ensemble des universités nationales. Peut-être pourriez-vous m’expliquer les raisons d’un tel choix qui pénalise tous les étudiants de sciences humaines de province sans même leur laisser une chance ? Et a contrario favorise les étudiants parisiens dans une ville déjà plus propice à trouver un emploi à l’issue de son cursus. Je ne pense pas m’adresser à la bonne personne, j’espère tout de même que ce message sera relayé et permettra de faire avancer les choses (sans grand espoir)”.

Vous voyez, Mademoiselle, qu’il ne faut jamais perdre espoir.

Bernard Deforge