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Pierre Dubois

R. El Guerjouma, président du Maine

Rachid El Guerjouma m’a fait parvenir le 14 mai le message suivant. Merci à lui. “A la lecture de votre commentaire sur les élections présidentielles à l’Université du Maine, je tenais en tant que vice-président du CA de cette université à vous apporter les précisions suivantes. Il y a quelques mois [le 7 février 2012], la liste B conduite par le collectif OCR (ouvert, collectif et responsable) et la liste A que j’ai conduite (sur des positions très proches de celles du collectif OCR) obtenaient la majorité des sièges enseignants-chercheurs au CA”.

“La profession de foi sur laquelle nous avons été élus a été l’aboutissement d’un processus large, transparent et démocratique. Les listes A et B se positionnaient, dans la continuité de l’action critique menée jusqu’alors, et proposaient des éléments programmatiques nous positionnant dans une posture de résistance positive, avec l’objectif d’aller de l’avant dans l’intérêt de nos collègues et de nos étudiants. Sur la base de ces résultats, je me suis porté candidat à l’élection présidentielle programmée pour le 16 mai. Je suis le seul candidat à cette élection. Je vous prie de trouver ci-joint la déclaration d’intention que j’ai envoyée à tous les personnels et étudiants ainsi qu’à la presse”.

Rachid El Guerjouma a été élu président de l’université du Mans par 18 des 20 élus au Conseil d’administration. Âgé de 52 ans, il est professeur d’acoustique au Mans depuis 2004, après avoir enseigné à l’INSA de Lyon. Il a été élu au conseil d’administration de cet Institut et, de 2008 à 2012, a été vice-président du conseil d’administration au Mans, sous le mandat du président sortant, Yves Guillotin.

Le collectif OCR (Ouvert, collectif, responsable) ? J’en ai retrouvé la trace sur le site de Sauvons l’université. Le 25 juin 2009, le Collectif est parvenu à obtenir du CA de l’université du Maine, un vote s’opposant au passage aux responsabilités et compétences élargies au 1 janvier 2010, … contre la proposition du président Guillotin. On comprend donc mieux ce que le président entend par “posture de résistance positive” !