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Jean-Luc Vayssière

Des partenariats : inscrits dans les gènes de l’UVSQ

Pour enrichir mon billet d’humeur du 10 septembre, je souhaite rappeler aujourd’hui quelle est ma stratégie en termes de partenariat académique.

Dès février 2012, les élus des conseils centraux qui ont soutenu ma candidature à la présidence de l’université expliquaient dans leur profession de foi la stratégie que nous partageons. La route était clairement tracée : « renforcer nos partenariats académiques à la fois au sein de l’IDEX Paris-Saclay et dans le cadre du PRES UPGO, deux projets complémentaires à plus d’un titre, qui, en créant de nouvelles synergies, consolideront notre attractivité internationale et conforteront notre identité pluridisciplinaire. » 

L’UVSQ est par ailleurs, et à titre d’exemples, investie dans 3 laboratoires d’excellence avec des partenaires tels que l’Observatoire de Paris (Planétologie), l’UPMC (à travers l’IPSL), l’université Paris Sud, le Louvre et ses laboratoires, le Château de Versailles et bien d’autres partenaires prestigieux (Labex Patrima). Voilà pour aujourd’hui. Et demain ? De nouveaux partenariats peuvent également être envisagés avec les universités de Paris Ouest Nanterre et d’Evry.
Et je n’évoque ici que les partenariats académiques à caractère national. Je développerai dans un autre billet comment je souhaite positionner l’UVSQ à l’international, mais aussi dans son territoire au travers de ses liens avec les collectivités territoriales et avec le monde socio-économique.

Qu’il soit souhaitable de voir émerger un nombre forcément limité de complexes universitaires mondiaux de recherche n’est pas contradictoire avec le maintien, voire l’encouragement, par l’Etat et les collectivités territoriales, de stratégies complémentaires pour le plus grand nombre, au bénéfice de tous, et, en premier lieu, des étudiants mais aussi de l’innovation.

N’y aurait-il plus place en France pour une offre de formation et de recherche qui joue un rôle territorial fort de désenclavement et de rayonnement de certains territoires ? Tisser des relations étroites avec une université d’envergure internationale peut apporter dans cette perspective un atout majeur, sans qu’il soit nécessaire d’y sacrifier son identité.


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