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Caroline Chanlon

Quand photos, bons plans et excellence déjouent Facebook !

Le nouveau taux de visibilité imposé par Facebook a semé le trouble chez les community managers. La part des personnes atteintes par nos posts a purement et simplement été divisée par trois … et tout cela en un coup de souris des grands décideurs Facebook, merci Mark ( Mais tout n’est pas si noir, car paradoxalement, les utilisateurs engagés, les personnes qui en parlent et la viralité ont quant à eux augmenté (en %, pas en volume). Un phénomène statistique qui peut nous laisser penser que nos posts partent vers nos membres les plus impliqués et les plus intéressés… (Vérité pour se rassurer ?!)

Certaines publications continuent toutefois de faire le buzz et nous rappellent les chiffres auxquels on s’était habitué avant l’intervention divine d’il y a quelques semaines. La solution du coup ? Faire des posts d’une super qualité qui seront partagés (car c’est bien ce que l’on cherche, augmenter notre portée!)

Et force est de constater que ces publications là qui fédèrent les foules, attirent la souris vers “J’aime”, “Commenter” ou “Partager” peuvent être rangées dans quelques grandes rubriques :

L’excellence

Les exploits sportifs ou de recherche sont sans aucun doute les plus grandes occasions de fédérer nos communautés. Nous en appelons clairement au sentiment d’appartenance et de fierté d’appartenir à une université. Hormis le bonheur qu’une victoire olympique ou un ERC starting Grant procurent, ce type de publications sont mes préférées dans la mesure où elles nous permettent réellement d’atteindre nos objectifs d’animation de communautés.

Le très bon plan

C’est avec surprise que j’ai constaté un pic de fréquentation phénoménal sur une actualité mettant en avant un dispositif de la ville de Dijon. Ce simple lien permettant aux étudiants de déposer un dossier pour un job étudiant a généré un trafic de grande ampleur ! Car Facebook ne le mesure peut être pas mais le trafic généré sur nos sites web sont des indicateurs de grande importance et de grande pertinence.

Les photos anciennes

Connaitre les origines de son université, les personnes qui ont contribué à sa construction semblent être des informations forts appréciées par nos cibles notamment étudiantes. Le charme de la photo N&B un peu froissée même si elle est numérisée agit toujours !

Mais aussi : les publications qui n’ont pas forcément un lien direct avec la communication institutionnelle mais qui bénéficient d’un intérêt fort de la part de nos communautés. Je pense par exemple aux journées mondiales, comme la Journée de la femme au cours de laquelle j’avais demandé aux étudiantes de l’uB de cliquer sur J’aime pour témoigner de leur soutien (je vous laisse également imaginer les messages d’opposition!). Et en terme d’objectifs, c’est nettement moins bien, on est plus ici sur des objectifs de recrutement…

Quelque soit le type, il nous faudra encore trouver de bonnes et nombreuses idées pour interpeler, fédérer, recruter et cela avant un nième coup stratégique de Facebook !

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Caroline Chanlon

Pages Instagram vs Pinterest

Partager ses photos est loin d’être une nouveauté, FlickR et Picasa font la course en tête depuis des années maintenant. On peut partager ses photos de paysages, de vacances, de son chat et éventuellement de manifestations officielles mais pas tant que ça… Et c’est là que les petits nouveaux ont senti le bon filon : pourquoi ne pas proposer un média sur lequel je partage des photos mais aussi où je raconte une histoire à travers mes photos. Au delà de la simple création de dossiers, on peut créer de véritables tableaux de bords imagés et interactifs dans lesquels la légende a sa place et où les membres (car oui il s’agit bien de constituer des communautés) peuvent interagir, partager, commenter.

Le dernier né ? Les pages Instagram !

Tout le monde connait l’application iPhone qui permet de prendre une photo et d’en faire une véritable oeuvre d’art grâce aux jolis filtres proposés par Instagram. Après, libre à chacun de partager ses créations sur ses médias sociaux préférés. La nouveauté vient des pages Instagram qui permettent aujourd’hui aux entreprises et institutions de bénéficier d’un univers Instagram avec toutes les photos prises grâce à l’application. Toutes ses oeuvres regroupées sur une page unique et communicable. A première vue on se dit chouette.

Nike est une des premières marques à se lancer : http://instagram.com/nike

En Home page, on nous vend que Instagram ” est un moyen rapide, esthétique et amusant de partager votre vie avec vos amis au travers de vos photos”, du coup on comprend bien l’intérêt pour les particuliers, c’est l’idée de partager sa vie en image mais avec un délicat effet sépia ou oldies.

Mais pour les entreprises, j’ai un peu du mal à comprendre le principe. Elles présentent leurs produits à la manière d’un catalogue dont la seule logique est l’ordre chronologique de “postage” des images. Sur les différentes photos (qui représentent pour beaucoup des produits de la marque), il y a bien des commentaires, mais aucun lien marchand, il ne s’agit donc à priori pas d’une nouvelle façon de faire son shopping en ligne.

Autre remarque, on ne voit pas trop les célèbres filtres instagram sur la page de Nike …Je n’ai peut être pas pris le bon exemple mais du coup quand je lis certains s’impatienter de son ouverture à tout le monde, moi je ne m’impatiente pas …

Quoi de plus que Pinterest ?

De plus, je ne sais pas … de moins : la possibilité de créer des rubriques et ainsi d’organiser ses contenus. Sur l’interface Instagram, les photos sont posées et classées seulement par date. Sur Pinterest on peut créer autant de rubriques que l’on veut et ainsi vraiment créer une logique d’organisation et de valorisation de certains contenus. Il y a une vraie stratégie de communication derrière.

En plus Pinterest a ajouté récemment la fonctionnalité des “Secret Boards” qui peut être tout à fait intéressante pour nous puisqu’elle permet de partager des photos uniquement avec les personnes que nous invitons. Plutôt que d’envoyer toute une série de photos par email à notre graphiste pour qu’il choisisse celle qui fera la Une du guide de l’Etudiant, hop on partage à l’équipe qui peut donner son avis ! Un bon outil pour la communication interne je trouve mais pas que … C’est aussi le moyen de permettre à des partenaires privilégiées d’avoir du contenu privilégié ! C’est aussi le moyen de proposer des accès très personnalisés. Les remises de diplômes ne seront vues que par les membres d’une UFR, d’une communauté, d’un master.

Pour les pages Instagram, peut être que je changerais complètement d’avis d’ici peu quoi qu’il en soit, je ne l’imagine pas du tout comme support de communication pour une université. Mais peut être ais-je tort ? Avis aux fanstagram, n’hésitez pas à me contredire )

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Caroline Chanlon

Chat … alors ?

Nous avons organisé hier, jeudi 8 novembre, notre premier chat live uB-link sur les différentes pratiques de recrutement. Au programme : les réponses de Julien Mimeur, notre expert recrutement et accessoirement ancien de l’uB. Bilan de l’expérience …

Au niveau technique, nous utilisons CoverItLIve pour créer nos lives chats. C’est un outil relativement ergonomique qui permet la modération des commentaires à priori. Une fonctionnalité tout à fait utile pour assurer la cohérence de l’information. En effet, il est possible de choisir les questions qui vont apparaitre sur le chat et donc d’apporter la réponse dans le déroulé du chat. Cela évite d’avoir une vision brouillonne des échanges avec des questions qui tombent et les réponses qui ne suivent pas forcément directement. C’est aussi intéressant lorsqu’on souhaite conserver le chat et le laisser en consultation pour ceux qui auraient malheureusement manqué le RDV …

Au niveau de l’organisation, nous avons jugé pertinent d’avoir un expert unique assisté d’une personne de notre service d’insertion professionnelle pour éventuellement apporter des éclairages sur les réponses. Il semble que deux personnes soit le maximum pour permettre la cohérence de l’information pour les visiteurs. Trop de répondants risquant de brouiller les messages. Le chat doit être efficace, facilement lisible. Les réponses doivent être claires et éventuellement “découpées” si elles le nécessitent. Bémol pour les utilisateurs qui doivent parfois attendre plusieurs minutes pour voir apparaitre leur question. Dans le cas d’hier, nous avons tenu à répondre à toutes les questions ce qui nous a fait déborder un peu de l’horaire prévu. Mais en cas de grande affluence ?

Notre expert a naturellement créé des transitions et réalisé un travail d’animation en introduisant les questions, en remerciant les participants pour la pertinence de leurs propos.  Il me semble, en relisant les échanges, que je consulte une retranscription de réunion physique…

Le chat tel qu’il est aujourd’hui est facilement consultable sur sa forme graphique mais aussi grâce au travail d’animation. Nous n’en avions pas parlé avant, comme quoi les règles de vie se transposent assez naturellement sur un environnement numérique !

Nous avons communiqué surtout via les réseaux sociaux : posts Facebook, plusieurs tweets, création d’un événement, d’une actualité, et d’une bannière dédiée sur le site uB-link.fr. L’annonce de l’événement permettait aussi de poser des questions en amont, ce qui a modérément utilisé par les membres mais quand même 3 questions posées en amont.

Au final, nous avons eu des questions pendant un peu plus d’une heure postées par une quinzaine de personnes différentes. Les participants ont remercié l’expert à l’annonce de la dernière question… Un bilan très satisfaisant pour nous qui redoutions le chat désert et l’arrêt imposé au bout de 15 minutes.

Cela tombe bien, deux autres chats sont d’ores et déjà programmés sur le mois de novembre )

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Caroline Chanlon

Les pages Globales Facebook à l’université ?!

C’est la nouvelle idée de Facebook : regrouper sur un même espace toutes les informations, interactions d’une même marque et donc de toutes ses déclinaisons de pages. Un service qui s’adresse surtout aux multinationales qui ont une présence représentative sur plusieurs continents et qui communiquent donc via plusieurs pages avec autant de messages adaptés en fonction de leur cible géographique.
Dove l’a fait et une chose est sûre on voit bien le caractère international : sur la même page on retrouve des publications en Français, en espagnol et en chinois ! La couverture nous accueille d’ailleurs avec des remerciements dans toutes les langues (Multumesc ? )

Les plus

Cette technique permet de bénéficier d’une URL générale plus facilement utilisable dans les supports de communication papiers ou télévisuels. Autre point positif le regroupement des fans. La page globale permet de regrouper tous les fans de toutes les pages “satellites” ! On se retrouve du coup avec de beaux volumes ! 9,4 millions par exemple pour Kit Kat Global alors que Kit Kat Deutschland par exemple n’en compte que 27 000.

Les risques
Le premier risque et pas des moindres c’est la perte de sens. Une personne qui tomberait sur la page globale en se disant que c’est la page officielle pourrait être un peu déstabilisée. Je reprends l’exemple de Dove : toutes ces publications dans les différentes langues donne une vision un peu brouillonne de la marque. D’autant que d’un pays à l’autre et donc d’une culture à l’autre on ne communique pas du tout de la même manière. Des publications normales en Chine peuvent paraitre très étranges à un Suédois !

Certes cette technique permet de montrer d’autres choses, de faire découvrir d’autres aspects de la marque, mais est-ce vraiment ce que les personnes qui nous suivent veulent ? Elles veulent de l’info ciblée et du coup on tombe un peu à côté (

Une utilisation dans nos universités ?

Regrouper les pages institutionnelles, les pages recherche, de laboratoires, des bibliothèques, d’UFR, de masters sous une même bannière ? Cela pourrait effectivement être une idée car on est avant tout membre d’une université avant d’être étudiant, ancien ou personnel d’un master ou d’une composante. Je pense que cela nous permettrait aussi de montrer la diversité de nos missions : une université ce n’est pas que la formation. C’est aussi la recherche, la formation continue, l’insertion professionnelle !

Aujourd’hui cela n’est pas possible (enfin je crois) car on parle bien de regroupement de pages pour une même marque et non pour des services complémentaires. Mais qui c’est, peut être est-ce pour bientôt ?!

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Caroline Chanlon

Merci merci nos communautés !

Nous pouvons tous en convenir : plus nos communautés grossissent, plus nous ressentons un certain sentiment de satisfaction. Certes les chiffres ne sont pas tout mais quand on sait que les publications (mêmes les meilleures) trouvent difficilement écho à moins d’un certain volume, on peut légitimement avoir hâte de passer des seuils critiques : 50 ? 1000 ? 5000 ? 10 000 ? Des seuils qui seront variables en fonction des objectifs, de la typologie de la communauté et de la nature de ses conversations.

Des seuils qui marquent des étapes dans nos stratégies social média et qui sont la plupart du temps ponctués et fêtés par des événements, parfois des buzz, souvent au moins une communication spéciale !

C’est l’occasion d’une reconnaissance à nos membres même s’il ne faut pas les oublier le reste du temps, chouchouter nos influenceurs et leaders d’opinion et solliciter encore et toujours les plus frileux de la plume 2.0.

Le remerciement à la communauté est aussi un moyen de renforcer encore le sentiment d’appartenance : on a pu remarquer que les bons résultats quels qu’ils soient et même le simple fait de dire “On est encore plus nombreux !” est un vecteur considérable d’interactions. On remarque d’ailleurs (enfin c’est mon cas) qu’il y a un bond des nouveaux membres tout de suite après le passage d’un seuil.

Comment s’y prendre ?

Il existe plusieurs manières de remercier ses membres : de la plus extravagante à la plus simple. De la vidéo à la simple image ou au simple post pour dire “Merci:)”.

Les meilleurs remerciements :

– La plus intéressée : Axe Lynx fait de sa vidéo du milionième fan un outil marketing redoutable en fédérant encore autour de sa marque grâce à sa technique du “Des références à la marque se sont glissées dans la vidéo, saurez-vous les retrouver ?”. Ils ne remercient pas vraiment leur communauté, je trouve que c’est plutôt un jeu, le 1 million de fan est plus un prétexte qu’autre chose. La vidéo et le concept restent toutefois très bien.

– Pour faire rêver : Quicksilver remercie la communauté de fans de la marque avec de superbes images et quelques stars en guest …

– La plus déjantée : l’Agence de communication Marcel a remercié un à un ses 10 000 fans Facebook, la vidéo dure 1h10 )

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Caroline Chanlon

Chat live : le futur RDV 2.0 des étudiants ?

Les chat lives sont des événements 2.0 relativement limités dans le temps, en général 1h. Ils permettent aux membres d’une communauté de poser des questions en temps réel à un ou plusieurs experts sur un sujet d’actualité ou sur des sujets pratiques. D’abord médiatisés par les grands quotidiens nationaux comme le Monde qui laissait la parole à un philosophe, un écrivain, un économiste, … pour rebondir sur l’actualité du moment, les chats ont su convaincre d’autres secteurs. Typiquement c’est L’Etudiant.fr qui propose des sessions pratiques : “Comment louer mon premier appartement ?”, “Comment me réorienter ?” …
Alors pourquoi pas dans les universités ?

Pourquoi ça colle avec nos étudiants ?

Parce que ce sont des rendez-vous rapides, 1h, auxquels ils ont accès sans avoir besoin de se déplacer. Ils peuvent suivre le chat seul, ou à plusieurs. Ils peuvent poser des questions ou simplement consulter les réponses.
Les questions qu’ils posent d’ailleurs peuvent être contextualisées, propres à leur situation. Les réponses ne pourront être que plus pertinentes par rapport à des réponses générales débusquées sur le web.

Un outil adapté notamment par rapport aux problématiques d’insertion et d’orientation  mais qui demande une certaine méthodologie je pense pour garantir son succès …

Mettons toutes les chances de notre côté !

Le sujet doit être choisi méticuleusement. Nous devons coller aux attentes le plus possible, en prenant en compte les contraintes temporelles en particulier : le chat de l’Etudiant sur la première location perd un peu de sens s’il est organisé en décembre…

Proposer un bon expert me semble être aussi un bon moyen de susciter de l’intérêt. Ce paramètre explique à mon avis et en partie les succès des lives du Monde !

Concernant la communication, il convient d’utiliser tous les moyens à notre disposition. L’événement doit être visible dans tous nos écosystèmes médias sociaux pour être connu par le plus grand nombre. L’utilisation des espaces numériques existants donc mais aussi une communication via nos relais dans les composantes : enseignants, responsables de masters, services d’orientation et d’insertion doivent pouvoir communiquer directement auprès des étudiants et éventuellement les impliquer en amont même du chat.

Car je pense intéressant de proposer une participation en amont du live : créer un espace qui pourra accueillir les premières questions. Ces questions seront celles qui pourront alimenter les premiers changes du chat et pourront permettre aux membres connectés de rebondir sur des réponses.

Les risques

Pas assez de monde ou au contraire trop de monde sont difficilement prévisibles. On peut essayer de pallier le “pas assez de monde” avec la publication de questions en amont … pour le “trop de monde”, il faut avertir les participants des règles du jeu : toutes les questions ne pourront peut être pas être posées mais leur proposer une alternative. Par exemple créer une synthèse qui sera publiée dès le lendemain ou de répondre aux questions qui n’ont pas trouvées réponse dans un second temps (interview de l’expert).

Je pense que le chat live représente une réelle plus value pour nos communautés qui peuvent s’exprimer, questionner, un expert sur un sujet bien précis. La possibilité de poser des questions qui les concernent directement est également un service qui me semble très pertinent, nous n’avons qu’à voir le nombre de publications sur nos murs Facebook ou en MP que nous recevons chaque jour …

Nous organisons notre premier chat live le jeudi 8 novembre de 17h à 18h, on vous racontera !

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Community manager et chef de rayon en GMS, le même combat ?

C’est en regardant Capital dimanche que cette idée m’est apparue comme évidente, surtout au moment où on voit la vache Milka au milieu du magasin… Pour rappel, notre émission préférée du dimanche soir traitait des moyens employés par les professionnels du marketing pour vendre plus. On nous a alors parlé de théâtralisation des espaces, de mise en lumière de certains produits / services, de produits stars, de tête de gondole, … Autant de concepts que nous transposons au quotidien dans nos missions de community management.

Je m’explique …

La théâtralisation … de l’information

Un de nos objectifs principaux est d’apporter à nos communautés une information utile, pertinente, dans laquelle elles se reconnaitront et qui pourra éventuellement être transférée à leurs propres communautés. Et nos communautés sont exigeantes : on delike et critique facilement sur les médias sociaux ! Autant dire donc qu’il convient de se creuser la tête pour le message mais également pour la forme que prendra ce message.
Produire un document PDF de quatre pages avec des témoignages d’étudiants passera nettement moins bien qu’une vidéo d’1 min 30 avec des étudiants enjoués et souriants.

L’utilisation de l’image et du son est ici déterminante, mais pas seulement.
Les tournures syntaxiques sont également dans la course. On préférera : “A la journée d’intégration, tu te rendras” plutôt que “Nous convions cordialement les étudiants à participer à la journée d’intégration”. Je ne dis pas que l’une vaut mieux que l’autre, juste on aura certainement un meilleur impact avec la première.

L’image, le son, la syntaxe, sont autant de moyens pour moi qui théâtralisent une information au départ objective et neutre dans le but non pas de vendre mais de faire participer, adhérer, échanger, …

La mise en lumière

C’est simplement les fonctionnalités de mise en avant des posts ou les actualités à la Une que nous mettons sur nos sites web, nos blogs et nos pages. Ce n’est pas encore la tête de gondole mais c’est le produit qu’on met à hauteur des yeux dans le rayonnage. Une mise en lumière d’ailleurs au sens propre dans la grande distribution avec des éclairages différents (néon, ampoule, led,…) en fonction du produit et de l’ambiance que l’on souhaitre donner.
Sur le web, nous n’avons encore que trois types lumières : le projecteur (info à la Une, En avant, …), la lumière blanche (tout ce qui a été produit les 7 derniers jours) et l’ombre (tout le reste …).

Tête de gondole = buzz ?

La tête de gondole enfin représente pour moi la vidéo qui va faire le buzz, le jeu concours sur Facebook qui va nous faire gagner 1000 fans en deux semaines. L’idée est d’attirer mais pas que. C’est aussi de faire entrer dans notre rayon, sur notre page, dans nos communautés.

J’avais déjà parlé dans un précédent billet des similarités entre entreprises commerciales et universités, je pense que malgré notre secteur particulier et les moyens d’action à notre disposition (blog, site web, page fan, twitter,…) nous avons beaucoup à apprendre et à nous inspirer d’entreprises à priori très éloignées de nous ! Qu’en pensez-vous ?

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Caroline Chanlon

Vous allez bien contribuer ?

Dans une communauté, chaque membre a sa place : qu’il soit commentateur, producteur de contenu ou simple lecteur. Chacun à sa manière influe sur la dynamique du groupe. Un producteur de contenu verra certainement les choses différemment s’il poste son billet auprès d’une communauté de 10 personnes ou
de 10 000 ! [voir le billet intitulé « Des communautés et des hommes (et femmes) »  ]

Aussi importante donc que soit la place du lecteur, le community manager en tant qu’animateur de communauté a pour vocation de faire naitre des remarques et réflexions pour permettre de faire avancer le groupe. D’autant que transformer un lecteur en commentateur ou en producteur de contenu contribue  nettement à développer le sentiment d’appartenance ceux-ci qui occuperont une place différente dans le groupe, plus valorisée (valorisante ?).

C’est aussi l’occasion de mettre en lumière de nouvelles idées et de nouveaux avis.

On sait qu’environ 10% des internautes produisent du contenu ou le commentent, mais à l’heure de la simplification des technologies grâce aux outils web 2.0, ne devraient-ils pas être plus nombreux ?!

Je pense que cette proportion peut s’expliquer pour différentes raisons :

– la peur de s’exposer à la critique;
– la non-confiance en ses qualités de rédacteur : style, orthographe, facilité à faire passer une idée;
– le manque de temps;
– la volonté de ne pas s’impliquer.

Pour le dernier motif évoqué, force est de constater qu’on ne peut pas faire grand chose, on ne va pas menacer quelqu’un pour qu’il écrive, or pour les autres …

L’expérience m’a montré qu’il ne faut parfois qu’un “déclic” pour que le lecteur passe de l’autre côté du site, du blog, du forum ou du chat.

Choisir son sujet

Le choix du sujet va influer directement sur la production de commentaires. Pour ce qui est de la production de contenus (on passe encore une étape), ce choix va être déterminant aussi par exemple pour la constitution de dossiers.

Les thématiques peuvent être de différentes natures mais toutes sont à mon avis de nature à faire réagir :
+ les sujets qui touchent à l’éthique et aux sujets polémiques (c’est par exemple les débats sur les OGM )
+ les informations qui vont faire resentir de la fierté (travaux d’un chercheur, victoire d’un athlète membre du groupe)
+ les sujets qui touchent aux valeurs du groupe

Un ton délibérément provocateur pourra être adopté pour permettre de susciter aussi les commentaires. (”provocateur” ne signifie pas pour moi racoleur ou déplacé, je pense plutôt à des tournures de phrases directes, sans fioritures)

Solliciter encore et encore sans importuner

La sollicitation directe est pour moi la clé pour générer des contenus. L’idée est de cibler certains membres pour leurs qualités et expertises bien précises, en leur demandant de contribuer sur un sujet bien particulier pour lequel je sais qu’ils auront une attention particulière. Plus les communautés sont thématiques et les sujets précis, plus la tâche sera simple.

Pour une communauté généraliste, la question ouverte sur les posts sera également un bon moyen de faire réagir et d’avoir des commentaires.

Inciter ses membres à participer est un travail de longue haleine. D’autant que certains seront sensibles aux questions ouvertes, d’autres aux sollicitations et demande de témoignages et d’autres à aucun de vos messages pour le moment… Un travail de fond donc qui est largement facilité lorsque la communauté atteint une masse critique : il est plus facile d’imiter, de se lancer lorsqu’on est pas le premier à le faire ! Alors ne désespérons pas ! et travaillons à la constitution de nos communautés en attendant )

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C’est la rentrée : complétez vos boites à outils !

De nouveaux outils pour le community manager voient le jour chaque semaine. Ils meurent parfois tout aussi vite …Une de nos missions est effectivement de veiller sur ces nouveaux outils et d’identifier ceux qu’il est utile de déployer dans nos stratégies. Des outils dont on va se servir un jour ou toujours…

En voilà quelques-uns que j’ai utilisés plus d’une journée :

Says It, http://www.says-it.com/ permet de personnaliser des supports comme des cassettes vidéo, des vinyls, des badges ou des cannettes de soda. Il suffit pour cela de choisir son support (attention certains sont surprenants, voire limites ) et de préciser le texte ligne par ligne.

Un lien très chouette si on veut faire rapidement une petite image d’illustration sans passer par nos logiciels d’image préférés !

Le nouvel affichage Twitter

Twitter se facebookise avec la possibilité d’inclure une image (de couverture ?) qui au-delà d’apporter un peu de couleur (malgré le filtre gris) renforce le “A propos” du compte. La raison d’être du profil est nettement valorisée, plus visible.

Docteur Tweety,http://www.docteur-tweety.com est “le premier moteur de recherche dédié à la twittosphère francophone”. Ce qui est intéressant dans cet outil  c’est la possibilité d’identifier ou de vérifier des tendances en tapant des mots-clé (liste de popTags et évolution des tweets sur les 15 derniers jours). Une liste de tweets incluant le mot recherché apparait également dans la deuxième partie de l’écran. Peut être une manière d’identifier leaders d’opinion et influenceurs sur un sujet donné ?

Module EasyPinner pour Pinterest

Ce module installé via Firefox permet lorsqu’on survole n’importe quelle image sur le web de “repinner” cette image. Très pratique et en plus la petite icône “P” nous fait nous rappeler que oui on a une page Pinterest et que ça peut être intéressant de l’alimenter régulièrement.

La programmation de posts sur Facebook

Force est de constater qu’avec la rentrée universitaire, les événements sportifs, institutionnels, culturels, … ont fait leur grand retour sur nos campus. Alors si je ne voyais pas forcément l’utilité de la programmation de posts pendant la période estivale, la fonctionnalité a pris tout son sens ces dernières semaines. Pour rappel on peut programmer une publication : post, image, lien, … au jour près et surtout au quart d’heure près. Attention toutefois à garder à l’esprit les posts programmés en visitant Modifier la page > Utiliser l’historique pour éviter le double post à quelques minutes d’intervalle.

Et vous, quels sont vos outils préférés de la rentrée ?!

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Caroline Chanlon

Alumni : on reste en contact ?

Les grandes écoles françaises scientifiques ou commerciales ont très vite pris en compte les notions de réseau et d’appartenance. La société des anciens de l’école nationale supérieure d’arts et métiers est née en 1846 ! Du côté des universités françaises, on a pris un peu de retard mais force est de constater que les technologies “nouvelles” nous ont permis d’égaler, voire de surpasser les bonnes pratiques établies : lien systématique, annuaire, co-optation, …

Un contexte propice au lien

La banalisation des réseaux sociaux numériques a permis de donner une nouvelle dimension aux échanges entre l’institution, ses étudiants, ses anciens,…

Les concepts de hiérarchie et d’autorité laissent peu à peu la place à l’équité (certains étudiants ont la charge des pages Facebook de leurs universités) et à la simplification (une connexion Internet 7j/7, 24h/24)

De plus et c’est la théorie de Casilli, nous avons tendance à multiplier les contacts. Le friendling s’affiche publiquement. C’est notre propension à créer des « liens faibles ».

Créer des liens faibles, oui mais suivant une certaine logique : notre premier réflexe n’est-il pas de nous rapprocher de ce que nous connaissons ? amis d’enfance, anciens collègues, anciens de l’université.

Il y a d’ailleurs un rapprochement naturel vers son université lorsqu’on est ancien car l’université représente une  étape déterminante dans la construction de sa vie d’adulte et de professionnel : par la formation qu’on reçoit mais aussi dans le cadre d’activités sportives, bénévoles, de sa vie quotidienne de jeune adulte en général.

Mais si on a perdu le lien où se retrouver ?

Les universités avaient bien avant l’arrivée des réseaux sociaux, des outils à disposition qui continuent aujourd’hui à vivre : annuaires et Yearsbooks, enquêtes de nos BAIP, forums d’insertion professionnelle,…

Ensuite on a vu l’apparition des communautés Viadéo, des groupes sur LinkedIn ou des groupes sur Facebook. Un passage au numérique qui a considérablement simplifié la tâche des universités à la recherche de leurs alumni. D’un coup, des profils s’affichaient à la Terre entière et avec une simple requête, on pouvait retrouver tous les profils taggés “université de …” : 14 000 sur Viadéo dans notre cas !

Mais au fait l’alumni, pourquoi faire ?

Utiliser son potentiel alumni est déterminant pour les universités et sur différents aspects :
– se créer un carnet d’adresses pour ses futurs diplômés ainsi qu’un réseau de placement des étudiants et des jeunes diplômés;
– développer le sentiment d’appartenance : les diplômés continuent de porter l’image de marque de leur Université après leur diplôme;
– promouvoir son offre de formation continue;
– participer au dialogue intergénérationnel;
– donner aux anciens des outils, informations, possibilités de contacts, …;
– contacter des donateurs potentiels : le foundraising n’est pas encore dans nos habitudes universitaires, pourtant, HEC a reçu un don de 4 millions d’€ de la part d’un ancien de l’école … ça laisse songeur !
– donner une preuve que l’Université conduit à de brillantes carrières !

Les alumni sont aujourd’hui une ressource indispensable de l’université que nous devons valoriser.

Et n’oublions pas que ’université est à l’origine du « réseau social » moderne : Facebook est né à l’Université d’Harvard et avait pour mission de permettre aux étudiants de garder le contact ! A nous de jouer )

Plus d’infos sur les alumni : RDV à la conférence EducPros vendredi 21 septembre “Comment utiliser au mieux son réseau d’anciens” http://www.educpros.fr/conference/reseau-anciens/programme.html

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Universités : faites du bruit !

La grande majorité des université et grandes écoles ont compris les enjeux des médias sociaux pour s’établir durablement et de manière officielle sur les Facebook, Twitter, Viadéo et autre Pinterest.

Une manière de faire la promotion de son établissement qui a fait naitre un comportement des plus prévisibles : la guerre des chiffres !

En effet, à mesure que les grandes écoles et universités s’installaient sur leurs réseaux préférés, on a vu fleurir de nombreux classements mettant en avant les bons élèves du 2.0 et les autres, un peu à la traine, voire carrément en dehors du coup …

Des études qui privilégiaient surtout le quantitatif : classement en nombre de fans, en nombre de followers,… qui ont peu à peu été rejoints par des outils en ligne qui me permettent à moi d’évaluer mes actions, de procéder à mes propres classements, de voir comment les autres universités agissent sur les médias sociaux et surtout quelles en sont les retombées. Et les résultats vont au delà du simple tableau de chiffres. Sur SOCIAList par exemple, je peux classer en fonction de l’engagement ou en terme d’évolution.

Sur http://likealyzer.com on m’attribue un score sur 100 (comme pour Klout je ne suis pas convaincue) mais ce qui est intéressant c’est qu’on me propose des recommandations qui pour le coup donnent à réfléchir …

Des outils statistiques qui nous poussent à trouver toujours de nouvelles idées, de nouveaux supports pour améliorer notre “score”.

Prêts à tout pour faire le buzz ?

Se pose alors la question des actions : faut-il investir massivement ? Les réseaux sont pour la plupart libres et gratuits, alors investir de l’argent, est-ce vraiment une bonne idée ? L’investissement en temps aussi : faut-il recruter ?

Autant de questions qui se posent et qui vont influer directement sur la qualité de notre communication 2.0, enfin à priori …

Car avec peu de moyens, certains font de grandes choses, tandis que d’autres à l’inverse : http://youtu.be/ZEbNJUPAU24. Je ne trouve pas la vidéo de promotion de la chaine de Sciences Po vraiment ratée. J’aurais peut être préféré plusieurs clips avec un guest star à chaque fois. Histoire de décliner l’idée et de l’étaler dans le temps. Là c’est un peu trop d’un coup … et puis ce n’est pas complètement loupé, on parle d’eux partout !

Quoi qu’il en soit, cette vidéo a le mérite de nous montrer que certains établissements veulent exploiter au maximum le filon réseaux sociaux pour se faire (re)connaitre comme acteur majeur sur la scène nationale.

La recette de l’engagement ?

Je ne pense pas que ce soit la forme (vidéo, image, texte, …) qui créée l’engagement, c’est le message que nous véhiculons qui représente la véritable valeur. Le support (les réseaux sociaux) doivent venir en facilitateur de relais de l’information.

Pour illustrer je reviens rapidement sur les jeux paralympiques de Londres. Un étudiant de notre université a remporté une médaille d’or en natation dès le premier jour des jeux. Les réseaux nous ont permis d’informer sur les résultats de notre champion en temps réel. Les outils présentés en haut nous ont  quant à eux permis de mesurer l’engagement et le soutien de la communauté. Mais le plus fort reste les personnes venues s’amasser devant les écrans de la maison de l’université pour assister en direct aux qualifications de notre étudiant.

Qui a dit que le virtuel était seul tout puissant ?

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Caroline Chanlon

Le blog, la star du web 2.0 ?

Vendredi 31 août : journée mondiale du blog, le sujet était tout trouvé … Et il y a à dire sur le sujet car l’association web et log faisant référence au carnet de bord, au journal intime sur Internet en a fait du chemin depuis ces dernières années.

Au départ et je n’apprends rien à personne, le blog était très personnel. De mon point de vue, il avait un côté assez péjoratif, c’était le mauvais côté du web 2.0 qui ressortait : on laissait la parole à des personnes qui n’avaient pas grand chose à dire et qui n’intéressaient pas grand monde. On était surtout sur une population jeune qui utilisait le blog comme vecteur de lien social avec ses amis, une manière d’échanger, de partager. Et FB est arrivé ! La finalité du blog est envisageable via un autre support plus simple, plus ergonomique, gratuit.

Je pense que l’explosion des réseaux sociaux a un peu détourné l’utilisation du blog, on a mieux apprécié ses vraies valeurs : produire du contenu (du vrai contenu), le commenter, le partager.

Car aujourd’hui et avec l’utilisation professionnelle que j’en ai, le blog représente pour moi un outil de haute qualité.

Qualité, de par ses contenus. Les bloggers sont des leaders d’opinion, des influenceurs qui via une ligne éditoriale claire parviennent à faire passer des idées, à transmettre des savoirs mais aussi et surtout à faire réfléchir leurs lecteurs sur des problématiques qui les concernent et qui sont souvent très précises et très bien documentées. On a tendance d’ailleurs à attendre impatiemment le prochain billet de notre bloggeur préféré que l’on se réserve pendant nos moments de tranquillité, pour être sûr de bien en saisir les nuances.

Les blogs généralistes tendent peu à peu à mourir pour laisser la place à des thématiques très ciblées (trop ?)

On a souvent critiqué la valeur de l’écrit web et je trouve qu’avec certains bons blogs on retrouve le plaisir de lire des articles qui ont du fond. Le format “billet” est en plus agréable, ni trop long ni pas assez.

Et le billet a une vraie valeur informative. Je ne fais pour ma part d’ailleurs plus de discrimination site / blog mais voit plutôt le web en espaces : plus ou moins professionnels, plus ou moins interactifs.

Perdurent cependant quelques “mauvaises pratiques” … les blogs des très jeunes ou par exemple et il semble que ce soit à la mode en ce moment : faire un blog pour sa progéniture avec les étapes-clé de sa vie : premiers pas, première rentrée, … pour lui fournir à sa majorité un condensé électronique de sa vie.

Ensuite, les goûts et les couleurs …

Je crois que définitivement je garde la vision du blog professionnel pour oublier les autres, ils n’ont rien à voir si ce n’est vaguement la forme.

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Caroline Chanlon

Arrêt des publications sur Facebook pendant 2 semaines : bonne idée ou grosse erreur ?

C’est une question qui fait débat : faut-il oui ou non poursuivre la publication sur Facebook pendant la période estivale ?
Et on a tous les sons de cloches. Pour certains c’est inacceptable, pour d’autres à quoi bon poster des informations qui ne toucheront qu’un public très restreint, d’autant que nous sommes, dans les universités, un peu en panne d’actus pendant cette période “désertique”.

Mais le désert sur le campus est-il aussi synonyme de désert sur nos espaces virtuels ? Car c’est à mon avis là qu’est la question …

Depuis juillet, c’est vrai que la page Facebook est plus calme. Et à l’approche d’août, le vide semble s’accentuer. Des posts qui marchent particulièrement bien en temps normal, je pense par exemple à l’arrivée du Tramway sur le campus de Dijon, passent quasiment inaperçu (

On atteint moins de personnes, c’est un constat.

Et fort de ce constat, c’est vrai qu’on éprouve une plus grande réticence à poster des informations “importantes” ou alors quit à les republier plus tard, mais je ne suis pas particulièrement fan de cette technique.

On a en revanche une plus forte participation des étudiants étrangers. Beaucoup passent l’été sur le campus ou ont des cours sur le mois de juillet et il me semble ici que le vieil adage “Loin des yeux, loin du coeur” prend tout son sens.

Et puis c’est vrai que l’été c’est pas fait pour passer sa journée sur son ordinateur. La publication en fin d’après midi et soirées a tout de même permis d’avoir de belles interactions.

Notre choix : une coupure pour mieux se retrouver !

L’été 2012 est le premier que vit la page Facebook de l’université de Bourgogne. Nous n’avions pas vraiment de stratégie mais plutôt l’intention de suivre le cours des choses pour effectivement nous décider. Nos interrogations portaient sur la période 5-15 août que nous soupçonnions d’être particulièrement calme, comme c’est le cas dan la vie en général. Nous avons finalement fait le choix de poster un message souhaitant de bonnes vacances et un retour le 20 août.

Bilan

Une baisse des personnes qui en parlent et bien sûr de la portée par semaine. Du point de vue de l’utilisateur, nous n’avons pas de retour probant. Les étudiants croisés et questionnés n’ont pas été choqués … Et une centaine de Like supplémentaires ont tout de même été constatés sur la page )

Des interactions ont eu lieu, notamment sur d’anciens albums postés il y a quelques semaines. L’absence d’actus “fraiches” a poussé les membres à explorer plus en détail la page ? (il ne faut peut être pas rêver !)

La photo souhaitant de bonnes vacances aux membres a reçu un bon accueil.

Le retour le 20 août s’est fait de manière assez naturelle : le post annonçant le retour des actualités rentrée, emploi / stage, culture, sport,… sur les campus a encore une fois été bien accueilli.

Deux jours après, les choses se remettent en marche …

Au final je ne sais pas s’il existe une solution idéale, nous avons testé cette année celle-ci qui ne s’est pas avérée désastreuse. Mais 2013 est une autre année et peut être aurons-nous une autre manière de voir les choses. RdV l’année prochaine )

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Danny Boyle, fan des médias sociaux ?

Ce sont mes 7ème JO … Et je dois dire que Danny Boyle n’a pas failli à sa réputation ! Un spectacle très bien orchestré qui ne nous donnait même pas envie de zapper sur le divertissement du vendredi toutes les cinq minutes. Et avec plusieurs références à notre très cher web, c’était la cerise sur la gâteau )
J’ai pour ma part été particulièrement sensible à trois moments de la soirée.

D’abord et après la référence à la série à la mode en Grande Bretagne, notre Plus Belle La Vie à nous, un rapprochement s’opère entre deux jeunes … Et là quel n’est pas notre surprise de voir apparaitre sur l’écran les profils des jeunes protagonistes comme s’ils échangeaient sur leur réseau social préféré. Une mention très subtil je trouve, qui montre que Danny Boyle a fait de cette cérémonie d’ouverture un événement dans l’ère du temps. Il a en plus eu l’intelligence de faire apparaitre des interfaces qui ne ressemblent à aucun grand réseau public, pas de jaloux et pas de pub déguisée !

La soirée continue et arrive la séquence d’hommage aux plus grands artistes de musique britanniques. Musique excellente bien sûr mais aussi le sentiment d’assister à un Flash Mob géant : des chorégraphies simples, des danseurs de toutes origines et de tout style qui se déchainent comme si leur vie en dépendait. La scène se serait passée dans la rue et filmée par une webcam pour être retransmise sur YouTube, on se serait cru dans Picadilly Circus.

Enfin et c’est le clou du spectacle, Tim Berners Lee apparait … Heureusement qu’il y avait un bandeau annonçant son nom, les quelques 1 milliard de téléspectateurs se demanderaient toujours qui était ce monsieur ! Mais le fait est qu’il était là et Boyle a montré que la naissance des 3W ont désormais leur place dans l’histoire.

Une cérémonie juste, moderne qui a donné un très beau coup d’envoi à ces JO 2012, bravo Londres !

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2.0 : quoi de neuf en 2012 ?

Le terme web 2.0 a été largement popularisé par Tim O’Reilly en 2005 dans son texte “What is web 2.0“. Un terme qui a d’ailleurs “essaimé” :  politique 2.0, culture 2.0, entreprise 2.0, … Un terme à la mode donc qui représente bien une tendance : l’humain au cœur du système, le pouvoir aux utilisateurs, mais qui véhicule aussi son lot d’idées reçues et de fausses vérités.

Le web 2.0  c’est le passage de l’utilisateur “inactif” qui consulte, consomme l’information à l’internaute actif qui va produire du contenu, le partager ou le commenter. C’est cet état de participation, de collaborativité, d’intelligence collective même qui marque à priori la bascule du 1.0 au 2.0. Force est de constater que tous les internautes ne sont pas des commentateurs, des blogueurs, des influenceurs et pourtant ils sont bien des acteurs du web collaboratif, aussi, je propose : “web 2.0 = lieu qui présente la caractéristique d’être construit sur des contenus postés par des membres”.

On a tendance à faire de ce terme un concept magique : “Entreprises, prenez le virage 2.0 !” C’est le remède pour sortir de la crise … Pour moi, le web 2.0 a pour grand mérite d’avoir fait émerger de nouveaux rédacteurs et ainsi de nouveaux points de vue (à trier du coup parmi la masse de fausses informations et de faux experts).

Quoi qu’il en soit, les médias sociaux sous entendent plusieurs grandes vérités :

– C’est une culture qui m’enferme chez moi

A priori, aller sur Internet implique de se retrouver face à un écran, souvent seul. On parle de culture 2.0 ou de “culture de la chambre”. Un état qui sur le principe suggère la solitude et l’isolement mais il semble qu’il n’en est rien. Les médias sociaux apparaissent pour la plupart comme un moyen d’étendre ses relations avec les gens que je fréquente déjà. Mon premier réflexe lorsque je me connecte sur un réseau n’est-il pas de chercher les personnes que je connais ? D’autre part, les communautés parfois très ciblées autour d’un intérêt commun développeraient le sentiment d’appartenance et réduiraient l’isolement. A vérifier dans les années à venir sur les jeunes générations …

– C’est pour les jeunes

La plus forte progression sur les réseaux sociaux aux Etats-Unis concernent les plus de 65 ans… Ces publics sont de plus en plus actifs. Une tendance qui arrive en France à grande vitesse. Qui a ses parents, beaux parents sur Facebook ?

D’autre part, les plus de 30 ans sont de plus en plus présents sur les plateformes de blogs : ce sont eux qui rédigent et proposent le plus de contenus.

– Les pratiques ne sont pas prêtes de changer : Facebook est le Roi

A première vue, les jeunes vont sur Facebook pour chatter avec leurs amis, oui, mais pas que … Il semble que les jeunes délaissent peu à peu le réseau aux 900 millions de membres pour Twitter. La raison ? Trop de monde qu’ils connaissent, le sentiment d’être épié par ses connaissances mais aussi par ses parents, oncles, cousines, … qu’ils n’ont pas eu le cœur à refuser comme “ami”. Sur Twitter, la possibilité d’anonymat et le rapport différent qu’ils entretiennent avec leur réseau ont su convaincre les plus jeunes.

A noter que Facebook est bien implanté en Europe et aux US mais il n’a pas réussi à convaincre de grandes zones géographiques comme la Russie (vKontakte) ou  la Chine (RenREn, QZone)

Pour moi le web 2.0 est devenu un concept marketing, on met du 2.0 partout … Le web c’est le web ! Aujourd’hui, il a un idéal de collaborativité et d’échanges et demain ce sera certainement autre chose …

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Caroline Chanlon

Une vie de CM dans l’enseignement supérieur

Jérémy, 29 ans, community manager chez Bouygues Telecom“, “Community Management : une profession remise en question ? “, “La place du community manager dans l’entreprise” sont quelques uns des titres des nombreux articles que l’on peut lire sur le métier de community manager.

On y parle du métier, des missions et même du salaire des community managers. Si certains sont plutôt proches de la réalité, d’autres ont eu le mérite de me faire sourire…

Quoi qu’il en soit, ces lectures m’ont donné envie de partager ma journée type de community manager dans l’enseignement supérieur.

Le matin c’est veille, publications et promotion

8h : Arrivée au bureau

Survol des emails et réponse aux plus “urgents” et notamment aux membres uB-link* ayant besoin d’aide pour se connecter ou s’inscrire. Je pense que c’est très important de donner la réponse la plus rapide possible à des membres potentiels qui ont fait la démarche de s’inscrire sur nos réseaux. Ils passent en premier quoi qu’il se passe dans ma journée.

Ensuite comme Tweetwhen [http://tweetwhen.com/] me l’a dit, mes tweets ont le plus d’influence dans la période 7h-9h le matin, aussi, en même temps que la consultation des résultats issus de ma veille sur Mention, j’en profite pour relayer les événements à venir, les retombées presse et à répondre à d’éventuels DM ou interactions.

Je poste ensuite un premier statut sur Facebook, que j’ai préparé la veille. Les communautés se réveillent peu à peu …

Retour aux emails, réunion de rédaction, réunions avec des animateurs du réseau ou réunion d’équipe.

Et comme le faire savoir est aussi, voire plus important que le faire, je termine ma matinée avec un peu d’invitations sur Viadéo ou de relais sur Twitter ou uB-link pour faire connaitre une action de communication en cours, un article ou un événement.

L’après midi, c’est rédaction, recherche de nouveaux contenus à publier, de nouvelles idées d’animation et création de supports

Je suis amenée à rédiger sur différents médias : sur Facebook (je fais d’ailleurs une deuxième publication et éventuellement une troisième avant de partir), sur Twitter, dans les communautés uB-link, sur le blog EducPros !, mais aussi des emails d’invitation à rejoindre le réseau ou des supports d’animation.

L’après midi c’est aussi le moment d’être un peu “créatif” et de trouver des moyens originaux de diffuser une information objective. Il s’agit ici d’imaginer des images, vidéos, textes qui feront passer un message, une information tout en parvenant à l’adhésion de nos communautés (ou au moins leur intérêt). De mon côté j’aime bien l’utilisation de l’image et je m’essaye un peu aux figures de style comme l’hyperbate ou le cliffhanger. Il y a quelques semaines, j’ai même fait un rébus pour annoncer la semaine de l’Europe. Les outils à disposition : une belle photothèque, un logiciel d’image, un logiciel vidéo, quelques icônes libres de droit, …

A voir comme ça le déroulé d’une journée, on se dit que c’est chouette d’être CM et c’est vrai !

Mais il ne faut pas croire que tous les jours se ressemblent et qu’à certains moments, on ne se retrouve pas seul face à notre solitude sur des missions particulièrement fastidieuses et délicates. Etre CM ce n’est pas que des paillettes !

Je pense plus particulièrement aux problématiques de gestion des données personnelles qui impliquent de faire des démarches auprès de la CNIL ou la rédaction de chartes.

Dans le cadre de uB-link un gros travail sur la propriété intellectuelle a également été mené en amont du lancement officiel du réseau : dépôt de marque, de logo, mes interlocuteurs à l’époque : l’INPI, la cellule juridique de l’université et les cabinets conseils en propriété intellectuelle.

Je pense enfin aux statistiques : mettre en place un outil de web social nécessite aussi la formalisation d’indicateurs permettant de créer des tableaux de bord mensuels de suivi. Ces indicateurs peuvent être automarisés grâce aux outils de statistiques internes ou à Google Ananlytics mais pour faire du qualitatif on peut aussi être amené à faire du comptage manuel et à utiliser sa calculatrice…

En quelques mots ma journée type ! Avis aux autres CM la vôtre ressemble à celle là ?

* je parle à plusieurs reprises de uB-link ou du réseau. Il s’agit du réseau social orienté insertion professionnelle et dédié aux étudiants, anciens et actuels de l’uB, aux personnels : administratifs et enseignants ainsi qu’à toute entreprise ou structure à la recherche de collaborateurs. [http://ub-link.fr]

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Caroline Chanlon

Des communautés et des Hommes (et femmes)

Par définition les communautés regroupent un ensemble d’individus ayant des intérêts ou des objectifs communs. Ces individus collaborent tous à leur manière à la dynamique de la communauté. Certains consultent les informations (la majorité, environ 89% des internautes), d’autres les partagent ou les commentent (environ 10%) tandis que d’autres créent du contenu. Ceux-là ne représentent qu’1%, enfin 1% de 2 milliards, ça fait quand même 20 millions d’internautes qui créent chaque jour des billets de blogs, des posts, des vidéos ou des images.

Silencieux = passifs ?
La plus grande majorité, la masse silencieuse comme on l’appelle est donc constituée de membres qui ne font que “consulter” l’information. Je mets des “” à cette assertion car ces internautes ont pour la plupart du faire la démarche de s’inscrire sur un site pour pouvoir rejoindre la communauté. Pour consulter l’information, ils ont également mis en place une réflexion, une stratégie de recherche peut être qui leur a permis d’arriver sur cette page et de lire cette information précisément. Silencieuse : oui, Inactive : pas vraiment !

Mais il est vrai que certains se démarquent plus particulièrement : les 11% restants ! Car même si les Facebook, Viadéo et autres LinkedIn n’ont pas inventé la notion de communauté (les clubs de lecture, de tricots, des amis des chats existent depuis presque toujours),ils ont permis de mettre à disposition des outils numériques qui professionnalisent les actions des moteurs, des leaders d’opinions et autres influenceurs.

Leurs missions ?

Ils sélectionnent l’information pertinente, la mettent en scène, créent un filtre éditorial. Ils ont à leur disposition des blogs, des outils de curation (Scoop It, Tumblr ou Twitter)

Parmi ceux là, on a plusieurs profils (certains peuvent d’ailleurs les cumuler) :

– Les adeptes des innovations et des tendances : les blogueuses de mode, les testeurs de nouvelles technologies sont leurs égéries. Ils vont via leurs avis et retours d’expérience influer sur l’achat d’un produit ou d’un autre. Les marques sont particulièrement sensibles à leurs billets. On voit de plus en plus de blogueurs recevoir des “cadeaux” de ces entreprises. Blog Power !

– Les experts : ce sont des personnes qui ont une position bien établie. Ils étaient connus avant les réseaux numériques et le sont de personnes qui ne fréquentent pas du tout les supports numériques. Contrairement aux premiers, ils influencent plus sur des problématiques de fond comme la politique, l’environnement, … Leurs avis et actions peuvent être dévastateurs. Ils sont très organisés et ont vu dans l’émegence des médias sociaux une vraie opportunité de développement. Repensons à la campagne Greenpeace contre Nestlé http://youtu.be/hgcHTHGu5tA

– Les négatifs : là on est plus sur le fond du message. Ces “flingueurs” ne sont jamais contents et critiquent tout. On peut les croiser dans nos communautés universitaires. C’est l’étudiant qui trouve que tous les cours et les profs sont nuls et que les vêtements de la boutique sont moches …

– Les kikou lol : les opposés des précédents. Ils aiment tout ) Et nous aussi on les adore !

– Les influenceurs malgré eux : être au bon endroit au bon moment ! Le passager du ferry qui a vu l’avion se poser sur l’Hudson River ne pensait certainement pas devenir une star ce matin là !

Ce sont quelques catégories identifiées mais il en existe bien d’autres … Une chose est certaine : certains influencent considérablement les membres de nos communautés. Et en relayant nos informations, ils deviennent eux-aussi des portes paroles de nos institutions.

J’ai récemment découvert un outil qui peut nous aider à identifier ces personnes qui relaient nos informations, les commentent,.. au moins sur Twitter. Commun.it permet d’identifier :

– les engagement réciproques avec les membres : Retweet de l’institution et aussi du membre
– l’influence du membre (notamment avec le nombre de followers)

Et tout cela classé par jour / semaine car des membres peuvent se passionner pour une actualité plutôt qu’une autre !

Commun.it propose également des messages du type : “Thanks to @xx, @yy, @zz – for being top high-value members in my community this week ) (insight by @commun_it)” pour nous rappeler qu’il faut remercier nos membres les plus actifs !

Je pense que commun.it est outil intéressant. Il nous fait gagner du temps sur l’analyse Twitter, mais pour une identification plus exhaustive des prises de parole, il ne nous reste que notre veille …

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Médias sociaux et télévision : qui se ressemble s’assemble !

Si près de 50 ans séparent la création de la télévision et de l’internet, force est de constater que l’un des deux s’est développé nettement plus vite

que l’autre … Cela aurait pu être au détriment du premier mais il semble d’une part qu’il n’en est rien mais qu’en plus les deux médias stars aient de  nombreux points communs.

Des ressemblances …

Le web collaboratif a permis à chacun de participer, d’enrichir le web. On parle de soit, on montre tout …  et on retrouve assez ce phénomène sur notre petit écran, c’est l’apologie de la télé réalité ! A priori il n’y a pas d’interactions possibles avec ses programmes favoris, devenir acteur n’était il y a encore quelques années pas à la portée de tous. Mais les “nouveaux acteurs” sont bien aujourd’hui des éléments participatifs des grandes chaines et ces stars d’un jour sont des personnes comme vous et moi que l’on vient solliciter pour parler de leur vie amoureuse, leur maladie ou leur combat.

Concernant ensuite le type d’information que l’on va rechercher : ZoomOn, média social développé par Pages Jaunes a publié récemment une infographie attestant que 69% des utilisateurs Facebook s’intéressent aux actualités locales et va plus loin puisque l’étude montre que 61% des sondés trouvent ou aimeraient trouver des informations sur leur ville / quartier sur Facebook. Ainsi et alors qu’on va préférer le journal régional de 19h (ou la PQR), on va aussi s’abonner à la page de sa ville, de sa communauté d’agglo ou de son université.

Sur le format, les programmes sont raccourcis : dans Bref ou Un Gars Une Fille, on flashe sur un moment de la journée des personnages, c’est un peu le post de mon statut sur Facebook que j’effectue à différents moments de la journée. C’est aussi le format préféré de Norman fait des Vidéos !

Sur l’aspect visuel même, on retrouve des ressemblances. Prenons BFM TV ou LCI, ces sortes de robinets à information sur lesquels les écrans  sont démultipliés : au centre le flux (le présentateur), sur le côté des images et en bas un fil d’informations déroulantes. Une sorte de Tumblr ou de Scoop It où on ne sait plus regarder car il y a de l’information partout !

Enfin l’utilisation de l’accumulation et de la redondance sont bien communes aux deux supports : alors qu’une information sera retwittée, repartagée, repostée sur les réseaux, on aura droit à ce même effet d’annonce répétitif que l’on a connu par exemple pour les événements du 11 septembre ou encore BFM TV qui recommence toutes les 15 minutes son journal.

… pour mieux s’assembler !

Les liens de l’un vers l’autre étaient donc inéluctables : on s’abonne aux pages de ses programmes TV, on partage de ce qu’on a vu la veille, … mais pas seulement.

Les présentateurs utilisent de plus en plus le canal réseau social en rappelant que toutes les infos sont disponibles sur la page de la chaine par exemple mais aussi de manière plus intelligente avec la création de hashtag lors d’émissions politiques ou la possibilité laissée aux téléspectateurs de poser des questions pendant Capital ou 100% Foot.

Des interactions donc qui n’excluent aucunement la télé de nos habitudes.

Les foyers français passent en moyenne 3h47 devant la TV chaque jour et ce chiffre ne faiblit que très peu depuis l’explosion des médias sociaux. Les médias traditionnels ne sont pas remplacés mais complétés par les nouveaux médias : nous choisissons juste à quel moment nous souhaitons consommer telle ou telle information !

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5 Gadgets pour faire de ses présentations un moment magique !:)

Le métier de community manager laisse une large place à la veille : la veille sur ce qui se dit sur nous, sur notre institution mais aussi la veille technologique qui nous permet chaque jour de découvrir de nouveaux outils, de nouvelles applications et autres widgets à installer sur nos écrans d’ordi, de tablette ou de smartphone.

Une veille qui nous permet notamment au cours de nos présentations de proposer des alternatives au très efficace mais très classique Power Point et de remplacer nos tableaux excel et autres listes par des éléments disons plus attractifs visuellement.

Les 5 outils stars de l’été

1- Prezi : good bye PPT !

Prezi est aujourd’hui largement utilisé dans les présentations, mais il fait toujours son petit effet auprès de personnes qui ne connaissent pas. Cette manière de naviguer dans l’espace pour appuyer / illustrer ses présentations a considérablement dynamisé la manière aussi de concevoir l’information.

Attention à ne pas visualiser son Prezi trop rapidement …

2- Wordle : pour voir la vie en mots !

Parfois un nuage de mots-clé peut en dire long pour illustrer son propos et c’est une manière de présenter l’information que je trouve plutôt sympathique. Un essai sur cet article :

Car on peut générer dynamiquement son nuage à partir de mots choisis, à partir d’une URL ou d’un nom d’utilisateur Delicious.

3- Pearltree : mes bookmarks sont des perles !

Pearltree permet d’organiser ses favoris de manière très visuelle. De mon côté je m’en suis servie pour visualiser toutes les traces de l’université de Bourgogne.

4- Visible Tweets : mes tweets sont vivants !

100% gadget. Je vous laisse tester ) J’adore !

5- What about me : ma vie sociale en étoile !

Cet outil proposé par Intel permet de générer automatiquement un graph social de ses comptes Facebook et Twitter.

Quelques outils, je pense qu’il en existe bien d’autres, n’hésitez pas à les partager …

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Mention forever !

Mention est un outil qui s’installe sur son poste de travail et qui permet de pré paramétrer des requêtes, des mots-clé sur lesquels on souhaite être particulièrement vigilants sur le web. Il s’agit ni plus ni moins d’un outil de veille traditionnel mais il présente de nombreux avantages et notamment celui non négligeable d’être gratuit.

Alors à l’heure où les missions d’un community manager tournent beaucoup autour de la veille, je dois dire que Mention a su me séduire …

Pré-requis : si vous décidez d’installer Mention, ne vous découragez pas au vu des premiers résultats. Pendant une semaine il ne m’a trouvé aucune trace sur le web (hors quelques tweets) parlant de près ou de loin de l’université de Bourgogne. Et un beau matin : des dizaines de liens sur Tweeter, les blogs, les forums, … Et depuis tout va bien )

Mais pourquoi Mention plutôt qu’un autre ?

  • Parce qu’on va plus loin que Google Alertes

Google Alertes est un service très performant mais je dois dire que Mention va un plus loin dans la finesse de ses résultats : les différentes traces sont gérées dans le tableau de bord en fonction de leur provenance (blog, twitter, facebook, …). Et ce qui est intéressant c’est que Mention va même chercher dans les forums ce qui jusque là n’était pas possible avec d’autres outils.

  • Parce qu’on peut paramétrer ses mots-clé et tout recevoir sur un même tableau de bord

On peut définir différents mots-clé. On recevra les alertes indépendamment du poids que l’on veut donner à chacun des mots. Tout est au même niveau. Pour moi, aucun soucis, mais je peux ciomprendre que pour certains cela puisse poser problème.

  • Parce qu’on peut paramétrer pour réduire le bruit

Il est possible d’exclure certains sites si on constate que les résultats obtenus via certaines sources parasitent plus qu’elles n’apportent … On peut également cocher la case Anti-noise technology mais là je n’ai aucun retour sur la pertinence de cette fonctionnalité …

  • Parce qu’on peut classer ses résultats

J’avais testé Alerti et ce qui m’avait beaucoup plu c’était la possibilité d’annoter les résultats et de se programmer des tâches pour plus tard. Mention ne va pas jusque là mais propose tout de même de taguer ses résultats en favoris ce qui revient à peu près au même mais sans les petites notes …

Cela serait intéressant de comparer avec des outils payants, si certains en utilisent n’hésitez pas à partager les fonctionnalités que vous trouvez intéressantes )