Le nouveau taux de visibilité imposé par Facebook a semé le trouble chez les community managers. La part des personnes atteintes par nos posts a purement et simplement été divisée par trois … et tout cela en un coup de souris des grands décideurs Facebook, merci Mark
Mais tout n’est pas si noir, car paradoxalement, les utilisateurs engagés, les personnes qui en parlent et la viralité ont quant à eux augmenté (en %, pas en volume). Un phénomène statistique qui peut nous laisser penser que nos posts partent vers nos membres les plus impliqués et les plus intéressés… (Vérité pour se rassurer ?!)
Certaines publications continuent toutefois de faire le buzz et nous rappellent les chiffres auxquels on s’était habitué avant l’intervention divine d’il y a quelques semaines. La solution du coup ? Faire des posts d’une super qualité qui seront partagés (car c’est bien ce que l’on cherche, augmenter notre portée!)
Et force est de constater que ces publications là qui fédèrent les foules, attirent la souris vers “J’aime”, “Commenter” ou “Partager” peuvent être rangées dans quelques grandes rubriques :
L’excellence
Les exploits sportifs ou de recherche sont sans aucun doute les plus grandes occasions de fédérer nos communautés. Nous en appelons clairement au sentiment d’appartenance et de fierté d’appartenir à une université. Hormis le bonheur qu’une victoire olympique ou un ERC starting Grant procurent, ce type de publications sont mes préférées dans la mesure où elles nous permettent réellement d’atteindre nos objectifs d’animation de communautés.
Le très bon plan
C’est avec surprise que j’ai constaté un pic de fréquentation phénoménal sur une actualité mettant en avant un dispositif de la ville de Dijon. Ce simple lien permettant aux étudiants de déposer un dossier pour un job étudiant a généré un trafic de grande ampleur ! Car Facebook ne le mesure peut être pas mais le trafic généré sur nos sites web sont des indicateurs de grande importance et de grande pertinence.
Les photos anciennes
Connaitre les origines de son université, les personnes qui ont contribué à sa construction semblent être des informations forts appréciées par nos cibles notamment étudiantes. Le charme de la photo N&B un peu froissée même si elle est numérisée agit toujours !
Mais aussi : les publications qui n’ont pas forcément un lien direct avec la communication institutionnelle mais qui bénéficient d’un intérêt fort de la part de nos communautés. Je pense par exemple aux journées mondiales, comme la Journée de la femme au cours de laquelle j’avais demandé aux étudiantes de l’uB de cliquer sur J’aime pour témoigner de leur soutien (je vous laisse également imaginer les messages d’opposition!). Et en terme d’objectifs, c’est nettement moins bien, on est plus ici sur des objectifs de recrutement…
Quelque soit le type, il nous faudra encore trouver de bonnes et nombreuses idées pour interpeler, fédérer, recruter et cela avant un nième coup stratégique de Facebook !