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Caroline Chanlon

Calendrier universitaire et stratégie social média

En ouvrant les Facebook et Twitter de l’université de Bourgogne ces jours-ci, une musique de far west me vient dans la tête … Et avec la période estivale qui approche et les campus qui se vident, les choses ne semblent pas prêtes de s’arranger. Tout du moins pas avant 3 mois (

  • Des publications en baisse, les interactions en berne

Depuis le début de la semaine, les étudiants semblent avoir déserté les médias sociaux (tout du moins ceux de leur université) : ralentissement de l’évolution du nombre de followers, baisse des interactions, moins de like, de partage, … mais où sont-ils ? les médias sociaux ont pourtant l’avantage d’être en ligne. Même rentrés chez eux, ils doivent pouvoir se connecter ! Alors peut être est-ce seulement une période de black out pendant laquelle on ne pense plus aux études en attendant ses résultats et on boude même la page Facebook de son université préférée ? Le temps nous le dira (on croise les doigts), les deux mois à venir risquent d’être plutôt tristes sinon pour les CM de l’enseignement supérieur.

Les membres sont donc moins présents mais force est de constater que les publications aussi, sont en reste. Car si nous avons des périodes riches en événements : forums, colloques, inaugurations, manifestations étudiantes, … la fin de l’année semble avoir sonné le glas de la vie sur les campus. Une dizaines d’événements viendront ponctuer les dernières semaines de juin… Nous qui sommes habitués à un colloque ou deux par jour !

  • Des membres moins présents, moins d’infos … se pose la question de la stratégie à adopter : tout fermer ou continuer ?

Certains tranchent dans le vif et décident d’interrompre leur communication sur les différents relais sociaux au moyen d’un très bref et efficace message “Nous sommes en vacances, RDV à la rentrée !”. Une alternative qui peut se justifier mais qui me semble un peu risquée à l’heure où les lycéens attendent les résultats du bac avant d’intégrer le monde universitaire, impatients et à la recherche d’informations. On peut aussi penser aux futurs étudiants de master ou aux étudiants étrangers. Les partenaires et entreprises sont elles aussi toujours sur le pont !
Alors à la fermeture, je dis non (je changerai peut être d’avis entre le 1 et le 15 août)

  • Les (bonnes ?) pistes

La page Facebook de l’université de Bourgogne a moins d’un an, tout comme son compte Twitter, nous allons passer ensemble nos premières vacances estivales ! Ce que je vais proposer ci-dessous n’est que pure spéculation et suggestion en espérant que je connais assez bien mes cibles et qu’elles seront réceptives à mes post.

Je pense que cette période doit être vue comme une période privilégiée qui va nous permettre de travailler plus sur le fond, d’expérimenter de nouvelles formes de collaboration en s’appuyant moins sur l’actualité :

– proposer un album photo collaboratif comme l’ont fait nos amis de l’UPMC ;
– présenter les différentes associations pour aider ceux qui préparent la rentrée ;
– se mettre à la vidéo ;
– poster et donc prendre des super photos de nos campus ;

Et vous comment voyez-vous la période estivale ? Quelles sont vos bonnes idées des vacances ?

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La recherche d’engagement de nos communautés universitaires

On parle bien ici de communautés au pluriel. Le monde universitaire se décompose en plusieurs groupes clairement identifiés depuis bien longtemps : la communauté scientifique, la communauté étudiante, la communauté enseignante…

Chacune a ses rites, ses moyens de communiquer et ses objectifs (que ce soit dans une communauté réelle, physique ou virtuelle).

Ces objectifs peuvent être de différentes natures :
– montrer son appartenance;
– affirmer son expertise;
– manifester son intérêt pour un contenu;
– participer aux discussions et échanges;
– vendre des produits et services;
– …

Les réseaux en ligne ne sont pas à l’origine des communautés, ils ne les ont pas créé. Ils ont toutefois permis d’instaurer des espaces de dialogues dans lesquels nos communautés peuvent se retrouver “plus facilement” mais aussi se mélanger. Les médias sociaux ont également permis à l’institution d’avoir ses propres espaces et d’engager le dialogue avec ses différentes publics.

Des espaces que nous investissons avec des objectifs sociaux : être visible des milieux professionnels, faire passer des messages à nos étudiants, promouvoir la formation continue auprès des anciens,… Des objectifs qui ne sont pleinement atteints que lorsque nos communautés se sentent impliquées et investies d’une mission de relais d’information.

C’est ce qu’on peut appeler l’engagement de la communauté et cet engagement n’est pas immédiat, il passe même à mon avis par plusieurs étapes :

  • 1> Construire sa communauté

La construction par recrutement : il s’agit là d’aller trouver les membres où ils sont et de les convaincre que le contenu qu’on propose les intéresse et qu’ils ont tout intérêt à s’abonner à nos flux.(like box, widgets, messages directs)

La construction par engagement : les membres “convaincus” deviennent des relais et recrutent indirectement pour le compte de l’institution. Au travers de leur appartenance, ils montrent, font découvrir ce qu’ils “aiment” à leur propre réseau.

La construction d’une communauté est une étape critique et indispensable. Force est de constater que ce n’est qu’à partir du masse critique que les échanges se forment, les relations se nouent et l’engagment se créée.

  • 2> Répondre aux attentes

Au delà d’intéresser nos communautés, nos supports médias sociaux doivent faire preuve d’une vraie utilité pour les membres. Lorsque nous investissons les médias sociaux, nous y allons bien sûr avec des objectifs en tête mais la communauté peut en décider autrement et nos missions pourront très vite s’orienter vers la relance de sujets, les réponses à des questions ou la modération des interventions. Il faut savoir réadapter ses objectifs. Nous devons répondre aux attentes de nos membres et parfois même savoir se désengager de certains “lieux”.

  • 3> Développer la viralité de nos informations

L’individu reste l’élément le plus central de nos stratégies mais c’est aussi le plus incontrôlable. On pense aux influenceurs qui vont réinterpréter les messages, les réorienter, leur donner une nouvelle couleur …mais aussi à tous ceux qui ne jugent pas l’information suffisamment “bonne” pour la relayer. Ceux là ne concourent pas à diffuser une mauvaise image de l’institution certes mais ils ne concourent finalement à ne pas diffuser l’image de l’institution du tout.

Et c’est un paramètre à prendre en compte : quid de la masse silencieuse et qui représente pourtant plus des 3/4 des internautes…Comment les impliquer ? Les engager dans nos prises de parole ?
Je ne crois pas à une solution miracle seulement à trois préceptes à ne jamais trahir: qualité, confiance et temps.

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Communication 2.0 : sommes-nous si différents des entreprises commerciales ?

C’est en me rendant mardi à une présentation de réseaux sociaux d’entreprise que cette affirmation m’a vraiment sauté aux yeux ! J’ai eu la chance d’avoir un aperçu de Sharing, le RSE de la Société Générale, IPOP, le RSE de L’Oréal et Plazza, le RSE d’Orange.

Vous n’êtes pas sans savoir que l’université de Bourgogne a créé son propre réseau social uB-link : un réseau professionnel à destination des étudiants, anciens étudiants et personnels de l’uB, une sorte de RSE élargi puisque qu’il ne se limite pas aux membres d’une “entreprise” mais s’adresse aussi à ceux qui en sont partis (nos alumni).

Quelle n’a pas été ma stupeur de constater que ces multinationales avaient mis en place des réseaux sociaux qui ressemblent en tous points au réseau de l’université de Bourgogne : mêmes fonctionnalités (chat, communautés, espace ressources et documents) et mêmes objectifs (créer lien et discussion entre des publics à priori éloignés).

Et après réflexion, il semble que les similarités avec le monde entrepreneurial ne s’arrêtent pas là …

Les stratégies social media : universelles et déclinables par tous

S’il y a bien une chose à reconnaitre dans les médias sociaux c’est qu’ils ont considérablement “universalisé” notre manière de faire de la communication : tout le monde a une page Facebook, un profil Twitter, un blog, va sur YouTube ou Dailymotion (quant à savoir si c’est une bonne chose, c’est une autre question)
Petites entreprises, multinationales, organismes publiques, … tout le monde utilise aujourd’hui les mêmes technologies !

Mais nous utilisons les mêmes technologies aussi parce que nous avons les mêmes préoccupations :

  • Comment toucher nos cibles ?
  • Comment créer du lien entre nos publics ?
  • Comment arriver au Saint Graal de la collaborativité ?
  • Comment faire de la co-construction une habitude chez nos publics cibles ?

C’est la révolution sociale : quelque soient nos cibles ou nos secteurs, nous ne pouvons plus nous permettre de rester dans une relation Top / Down et nos amis les médias sociaux sont très appropriés pour atteindre ces objectifs.

Alors bien sûr, il y a des divergences :

– Au niveau du coeur d’activité : contrairement à nos missions de formation, recherche ou d’insertion, une entreprise n’a qu’une mission principale : faire du chiffre d’affaires. Forcément ça oriente les messages …

– Au niveau des budgets : une université pourra difficilement mettre en jeu une Porsche si elle organise un jeu concours sur Facebook …

Mais dans tous les cas et à mon avis, l’objectif commercial ou le projet fédérateur d’une marque ou d’une autre ne doivent pas être un frein pour nous en inspirer, les décliner et les adapter à nos universités.

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Où sont nos cibles ? Pas toujours où on les attend !

Un bon community manager a pour mission (pour devoir même) de diffuser le bon message au bon moment et au bon endroit, donc auprès du bon public. La démultiplication d’un même message sur tous nos supports n’a jamais été la solution car ce ne sont effectivement pas les mêmes personnes que l’on retrouvera sur Facebook que sur Twitter ou que sur Viadéo.
Jusque là tout va bien, rien de nouveau …
On sait que les étudiants et futurs étudiants sont sur Facebook, les entreprises et les anciens sur Viadéo et LinkedIn, la presse et les partenaires sur Twitter …

Mais 2012 semble changer la donne et ces faits établis et avérés semblent peu à peu voler en éclat. Et on se rend compte que nos cibles ne se trouvent pas toujours où on pensait qu’elles seraient !

Sur Facebook

Les étudiants et futurs étudiants sont bien sûr présents mais n’avez-vous pas remarqué ces derniers mois de plus en plus de prises de paroles, de commentaires et de like de la part de personnels de nos universités ? A l’université de Bourgogne c’est bien le cas …

Sur Twitter

En plus de la presse et des partenaires, on rencontre de plus en plus d’étudiants qui s’intéressent énormément à la vie de l’université et aux problématiques plus institutionnelles. Et ils s’avèrenet être de très forts relais d’opinions auprès de leurs communautés !

Sur Viadéo et LinkedIn

Les étudiants sont consciencieux : ils sont de plus en plus nombreux aux niveaux masters (quand ils recherchent un stage en fait) à investir les dits réseaux professionnels. On ne les voyait que très peu avant…

Sur les sites de partage type FlickR ou YouTube

On y retouve des étudiants, ça c’est sûr mais le message a changé car ils sont devenus eux aussi porteurs de l’image de marque de nos institutions avec la publication de photos et films mettant en scène les universités.

Sur les forums

Des outils comme Mention permettent de retrouver les prises de paroles autour de mots clé directement dans les forums. Une chose est sûre, ils sont loin d’être morts et nous avons tout intérêt à ne pas négliger ces supports, il se dit beaucoup de choses !

Sur les blogs

Ce sont maintenant les personnels et plus particulièrement la communauté scientifique que l’on retrouve majoritairement sur les blogs. Ils font désormais leurs armes 2.0 sur les blogs et véhiculent l’image de nos universités.

Alors comment composer avec cette nouvelle donne ?

Notre objectif est de satisfaire nos lecteurs en leur apportant le contenu dont ils ont besoin, le contenu qui les intéresse, mais quand toutes nos cibles convergent vers les mêmes supports … ? Faut il poster plus au risque que certains de nos posts / publications paraissent inintéressants pour certains à un instant donné ? Vont-ils nous en tenir rigueur et se dire que nos pages ne les concernent pas assez ? Faut-il se concentrer sur les cibles principales au risque de perdre les autres ?

Beaucoup de questions … Et pour ma part peu de réponses ( On reste bien dans le community management, dans l’expectative ! L’avenir et les tests nous permettront certainement d’y voir plus clair dans les mois à venir )

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La veille dans les universités : pourquoi, comment ?

A l’heure du web conversationnel, une chose est certaine : les prises de parole d’une université n’émanent pas exclusivement de l’institution. Les étudiants donnent leur avis sur leur formation, les chercheurs mettent en avant leurs travaux et les lycéens recherchent des témoignages pour bien s’orienter.

Lorsqu’en plus on se trouve dans une période “à fort potentiel conversationnel” comme le passage à la LRU ou une période d’élection, la question du :

Pourquoi la veille dans une université ? devient très vite une évidence … !

Car oui la veille peut bien servir à détecter des sujets sensibles et à répondre lorsque cela s’avère nécessaire (je développerais je pense cette question une prochaine fois : Faut-il toujours répondre aux prises de paroles ?)

Quand on parle de veille c’est d’ailleurs une des premières choses qui vient à l’esprit, savoir ce qui se dit sur son université. C’est effectiverment le cas mais je vois au moins deux autres utilités à ce travail :

1/ Se servir de ce qui est dit sur mon université pour le valoriser

Je me sers chaque jour de mes alertes Google Catégorie Presse pour twitter les différents articles qui sortent chaque jour sur l’université de Bourgogne.

Cela permet d’avoir des tweets autres que des liens vers le site institutionnel et cela renforce biensûr le lien que l’on entretient avec nos amis journalistes, surtout si vous les citez dans le tweet )

2/ Apprendre des choses

Qui n’a jamais appris l’organisation d’un événement dans son université alors qu’il était passé ou de se retrouver à en faire la promotion alors qu’il commence le lendemain ? L’université de Bourgogne accueille en moyenne 400 événements par an que ce soit à l’initiative d’UFR, d’associations étudiantes, de masters,…
La veille a le mérite de nous permettre d’identifier bon nombre d’initiatives.

Les outils utiles

Je persiste à me servir de Google Alertes qui est pour moi un très bon outil. Les résultats remontent bien, ensuite libre à nous de traiter l’information ou pas !
J’ai testé Alerti, j’ai aimé sa possibilité de travail collaboratif, le fait de pouvoir tagger avec des étiquettes les liens remontés ou de les sauvegarder en favoris. Un très bon outil … payant !
Je suis actuellement en test sur Mention, qui ne me remonte que des tweets …:( Si quelqu’un a un tuyau ? )

Du côté moteurs de recherche, je pense que Youseemii, Samepoint et Wasalive méritent d’être parcourus :

Youseemii permet une recherche par personne ou institution / marque. Toutes les traces sont classées en fonction de leur typologie : réseau pro, média social, document pdf, …on peut même voir les citations dans des magazines papier (pertinence à vérifier)

Samepoint permet d’identifier la tonalité des prises de paroles.

Wasalive apporte une précision sur la pertinence de la source.

Beaucoup d’outils, un tri nécessaire et tout ça avec un maximum d’efficacité car nos tâches ne se limitent pas qu’à la veille !

Vous aussi, partagez vos outils de veille )

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Écrire sur les médias sociaux ou comment avoir du style et être attirant en moins de deux lignes ?

Le rapport à l’information a changé : les internautes sont maintenant les seuls décideurs de l’information qu’ils souhaitent recevoir. S’ils nous likent, nous aurons des chances d’apparaitre dans leur flux et même chose s’ils font partie de nos followers. Le cas contraire, les choses se compliquent …

Le style, la qualité de l’information mais aussi la forme de l’information seront autant de facteurs déterminants qui feront qu’un internaute fera le choix de recevoir nos dernières actualités.

L’impact de l’infobésité

Sur le web des milliards de contenus s’offrent à nous et les marques et institutions ne sont plus les seules à produire les contenus. Les internautes deviennent photographes, vidéastes, journalistes et postent à leur tour quantité de ressources (à titre d’exemple, 48 heures de vidéos sont uploadées chaque minute sur YouTube )
Cette infobésité a un impact considérable sur nos messages qui doivent de ce fait être plus courts mais aussi être relayés sur des canaux de diffusion différents afin de parler là où nos cibles se trouvent. Et de toutes façons les médias sociaux ne nous laissent pas le choix : je ne me vois pas relayer un communiqué de presse sur un post Facebook. Twitter va encore plus loin puisqu’il nous bloque carrément à 140 caractères.

La phrase, un dessin ?

Dans ce contexte lire mot à mot devient une contrainte considérable et il faut imaginer en quelques sorte nos messages comme des dessins : décryptables et compréhensibles en un fragment de seconde. On doit aller au delà du clair et synthétique, la lecture doit être “immédiate”.
La ponctuation, les smileys et les bruits comme grrrr ou pfff seront ici nos alliés ) (Attention à ne pas tomber dans le cliché et les messages creux)

Des écrits qui doivent toucher

Les émotions feront réagir nos lecteurs et c’est la plupart du temps ces émotions qui feront que l’internaute participe à la discussion en likant, partageant ou postant un commentaire.
Les émotions peuvent être de différents ordres : colère, humour, empathie, admiration,… libre à nous d’alterner pour ne pas lasser nos publics et surtout les surprendre !

Remember … métaphores et citations !

Et justement pour les surprendre, n’hésitons pas à user de figures de style parfois oubliées (et oui rappelez-vous vos cours de 1ère au lycée) : citations, oxymores, métaphores, hyperbate à la Yoda mais aussi des techniques comme le chunking ou le cliffhanger. A nous d’être créatifs et de donner de la modernité tout en surprenant avec nos messages.

Entre le haiku japonnais, la prose et le slogan engagé, rédiger sur les médias sociaux ne laisse rien au hasard. La communication sur les médias sociaux, une nouvelle forme d’art littéraire ?

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Caroline Chanlon

Timeline Facebook, un mois après …

L’annonce de Facebook informant du passage au format Timeline pour toutes les fanpages au 31 mars a créé un vent de panique chez les administrateurs de pages. .. Il faut dire qu’on nous avait fait miroiter la possibilité, MyCommunity Manager avait même fait une blague à ce sujet début 2012,… mais on n’était pas vraiment conscient je pense de l’imminence de la décision. Quoi qu’il en soit, on y est passé, …

Je retiens pour ma part trois changements majeurs :

  • Good Bye Welcome Tab

Après avoir travaillé des jours sur une page « Bienvenue » digne de ce nom qui engagera (sans les forcer) les visiteurs de notre page à devenir fan, la Timeline fait tout sauter ! Désormais, une seule image, l’image de couverture s’adresse aussi bien aux nouveaux visiteurs qu’aux fans de la page. Objectif donc : trouver la bonne image qui saura séduire les deux cibles !

  • Facebook ou Storybook ? La notion de temps

Le passage aux Timelines (et du coup elles portent très bien leur nom) ont mis en lumière la notion de temps. On peut désormais valoriser la date de création de son université ainsi que les étapes majeures de sa constitution. A tous ceux qui bénéficient d’un joli fond photographique d’archives, au boulot J

  • Le qualitatif plus que jamais présent

Facebook nous a prévenus en début d’année : son algorithme (le « EdgeRank ») qui permet de déterminer ce qui s’affichera ou non sur le fil d’actualité de ses fans est de plus en plus exigeant. Nous ne pouvons plus négliger la qualité de nos posts et je dois dire que les deux premières semaines timeline j’ai eu très peur …

Il m’a en effet semblé que les publications de l’université de Bourgogne étaient moins vues car moins commentées, likées et partagées mais il fallait certainement un temps d’adaptation car je dois dire que les chiffres ci-dessous semblent se confirmer un mois après :

J’ai vraiment été perplexe sur ce format de présentation de l’information mais après quelques semaines de pratique, je pense que Facebook a bien fait de nous brusquer un peu pour plusieurs raisons :

L’administration est beaucoup plus claire : on reçoit ses messages, ses notifications et on peut accéder à ses statistiques en un clic ;

On ne peut pas rendre visibles autant d’onglets qu’avant, seulement 4 sont visibles si on ne déplie pas le petit triangle mais les onglets qu’on décide de mettre en lumière sont nettement plus visibles qu’auparavant,

La fonctionnalité Pin Post permet d’épingler une actu en haut de page et évite les répétitions lorsqu’on souhaite faire un rappel d’un événement par exemple.

Un petit bémol quand même sur la place moins importante accordée à la publication des tiers qui se retrouvent dans la petite case : « Publications récentes d’autres personnes sur Université de Bourgogne » et qui peut être difficile à expliquer à ses partenaires qui ne comprennent pas pourquoi ils ne sont plus à la Une sur le Mur L

Et vous un mois après, trouvez-vous aussi l’expérience positive ?

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Le web 1.0 est-il (vraiment) mort ?

L’émergence des médias sociaux a fait naitre le concept de web 2.0. D’un utilisateur passif, l’internaute moderne devient actif tantôt commentateur, tantôt blogueur, dans tous les cas acteur du web.

Oui mais était-il vraiment inactif avant que les réseaux superstars émergent ? Peut on vraiment dire que l’action des services communication n’était que purement descendante ? Et enfin, le “vieux web” est-il mort ?

Les différentes analyses sur le web 2.0 ont tendance à nous faire croire qu’avant (en des temps très anciens), l’internaute n’avait qu’un seul choix : lire ce que nous voulions bien mettre à sa disposition … Nous avons la mémoire un peu courte car force est de constater que les médias sociaux n’ont pas l’exclusivité de l’interactivité et de la conversation.

Les médias sociaux n’ont pas tout remplacé et révolutionné. Des fonctionnalités existaient et existeront encore :

– Les formulaires : et oui ils existaient avant que nous interpellions marques et institutions directement via leur fan page ou leur compte Twitter. Et ils sont loin d’être morts, tout du moins à l’université de Bourgogne : nous recevons des dizaines de contact formulaires via le site Web.

– L’abonnement aux newsletters : l’internaute décide de recevoir une information sélectionnée et résumée au travers d’un message reçu directement dans sa boite email (l’ancêtre de la curation ??)

– La conversation via les forums : même s’ils semblent dépasser, les forums existent toujours et certains sont très célèbres (Doctissimo par exemple). Et ce sont bien eux qui ont permis aux communautés de s’exprimer.

– Les chatrooms et MSN pour pouvoir discuter en ligne et de manière instantanée. (en chute libre mais FB et autres se sont bien inspirés du concept pour inclure leurs modules de “discussion instantanée”)

Et le concept de communauté ?

Là encore le web 2.0 nous fait l’apologie des communautés et les écrits ont tendance à nous faire croire que ce sont les médias sociaux qui les ont créées. Mark Zuckerberg le dit lui même : les médias sociaux ne créent pas les communautés, les communautés existent et elles s’expriment seulement via les réseaux virtuels.

Je profite de ce billet sur le web 1.0 pour faire un zoom sur le site web de l’institution

Avec la vague médias sociaux, nous avons été nombreux à nous jeter à corp perdu dans les réseaux et autres sites de partage … parfois au détriment d’un des socles de communication des universités : le site institutionnel !

C’est bien à partir de lui que partent toutes les informations et c’est encore le site web qui touchera tous nos publics en même temps, notamment via le référencement !

Alors posez-vous la question de votre site : est-il bien référencé ? adapté à mes publics ? suffisamment dynamique ? alimenté régulièrement ?

Le site web dans les universités : une priorité !

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Un community manager pour 30 000 étudiants, des partenaires, des entreprises, des lycéens, … et des centaines d’événements ?

Une université dispose d’énormément d’informations à diffuser et à valoriser. Nos universités sont le terrain privilégié de nombreuses manifestations et événements, sans compter les informations institutionnelles, les décisions et orientations.

Les cibles auxquelles s’adressent nos messages sont nombreuses et relativement dispersées : nous pouvons croiser des lycéens sur Badoo, des étudiants sur Facebook, des entreprises sur les réseaux professionnels, des enseignants-chercheurs sur les blogs, …

En clair et pour résumer : une université c’est beaucoup de monde et beaucoup de contenus !

La question posée ici est de se demander si la diffusion de l’information doit se faire de manière centralisée ou si les acteurs de nos universités doivent être des parties prenantes ?

Je prends le parti de la deuxième proposition : penser « réseau » et cela pour plusieurs raisons :

  • Une seule personne ne peut pas détenir toute l’information. L’intérêt d’un fonctionnement en réseau est que chacun apporte sa pierre à l’édifice.
  • L’engouement pour le web 2.0 : les prises de parole sur les médias sociaux ne sont pas à l’initiative exclusive de l’institution. Autant profiter de ces producteurs de contenus qui publient photos, vidéos et articles sur les réseaux sociaux et sur les blogs.
  • L’éclatement géographique : de nombreuses universités sont implantées sur plusieurs sites géographiques. Comment parler d’un site alors que je me trouve moi-même à 50km ? Ce sont les personnes sur place qui sont les plus à même de savoir ce qu’attendent leurs publics.
  • La pluridisciplinarité de certaines universités fait que cohabitent des formations en pharmacie, en sciences humaines et en informatique : là aussi ce sont les spécialistes de chaque filière qui vont être les plus pertinents dans la gestion de l’information.

Autant d’exemples qui montrent que nous ne pouvons pas nous passer de tous les membres de la communauté pour optimiser nos actions. Le service communication doit simplement permettre de garder une uniformité et une cohérence dans les initiatives menées.

Zoom sur les pages Facebook : un bon exemple de fonctionnement réseau réussi

La communication sur Facebook est aujourd’hui INDISPENSABLE pour les universités. Nos étudiants sont là et ce mode de communication reste pour moi l’un des meilleurs : moins intrusif que la newsletter, plus ludique aussi, sa page FB doit être bichonnée.

Les différentes composantes de nos universités ont d’ailleurs vite compris leur intérêt en créant leur propre page et en intervenant de temps en temps sur la page « Institution ». Je pense que c’est un fonctionnement réseau qui fonctionne car chacun a son espace de conversation ce qui n’empêche pas les interactions et les échanges. Les bibliothèques et centres culturels universitaires ont été parmi les premiers à sauter les pas. Aujourd’hui chaque université dispose d’un panel de pages partenaires : bibliothèques, salles de spectacles, associations,… qui sont les témoins de la vie de nos campus !

Je parlais plus haut de cohérence des actions, pour info à l’université de Bourgogne, nous proposons l’aide du service communication à toutes les composantes souhaitant créer leur page FB. Un soutien pour la composante et une manière pour nous d’être informé sur qui prend la parole à l’université !

Si vous avez des exemples de fonctionnement réseau comme celui-là, n’hésitez pas à partager )

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Utiliser Twitter … et son écosystème

Twitter depuis sa création a très vite compris l’intérêt des partenariats. Tandis que Facebook propose un ensemble de services « packagé »  avec la pub et les statistiques intégrés, Twitter est plus sur une démarche collaborative avec l’intervention de plateformes auxiliaires qui viennent en support de l’outil. Alors si pour utiliser Facebook, on ne se sert que de Facebook, Twitter laisse la possibilité de créer son écosystème Twitter avec une série d’outils complémentaires dont on peut se servir quotidiennement.

Parmi mes outils préférés :

  • TweetAdder

Très utile notamment au moment de la création de son compte Twitter car il permet d’identifier les comptes que suivent mes concurrents, mes partenaires, d’autres universités,…

Cela peut constituer une bonne base pour identifier les comptes à ne pas manquer !

Autre plus de TweetAdder : il est possible de paramétrer un message automatique qui sera envoyé à chaque nouvelle personne qui s’abonne à son compte. Très chouette le petit message !

Attention TweetAdder s’installe en local sur votre ordinateur !

  • Hootsuite

C’est le dashboard par excellence qui permet de gérer plusieurs comptes à la fois, de publier une info sur un ou plusieurs comptes mais surtout d’avoir une très bonne vue globale grâce à un découpage en colonnes avec : mon flux, mes retweets et mentions, mes messages directs et les tweets que j’envoie.

Alors l’outil est gratuit mais une version à plus ou moins 5$ / mois permet des fonctionnalités avancées comme la gestion multi utilisateurs et un accès à des statistiques détaillées.

  • Klout

Un peu plus « fun » car il donne un indice de « coolitude », enfin pas vraiment mais l’idée c’est de mesurer votre popularité et votre degré d’influence sur Twitter.

Au-delà de cet indice, ce qui est sympa c’est la possibilité d’identifier nos influenceurs. Les influenceurs sont les personnes qui nous retweetent, envoient des messages ou nous citent.

On a également accès en un clin d’œil aux dernières données chiffrées sur les 90 derniers jours : nombre de RT, de mentions et de followers.

  • Tweetwhen

Sur Tweetwhen, on a juste à entrer son nom d’utilisateur et là magie, on vous dit quelle heure et quel jour vos tweets ont le plus d’impact J

A tester …

De mon côté, mon heure de prédilection est le mardi matin à 7h … !

N’hésitez pas à partager vous aussi vos outils !

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Capter l’attention : le lol, le ptdr et ^^ sont-ils toujours cool ?

Une question que je me pose régulièrement surtout en ce qui concerne les étudiants / futurs étudiants et je pense ne pas être la seule …

Comme je l’ai souligné dans un précédent billet, 2012 sera plus social, plus qualitatif plus tourné vers les utilisateurs ce qui nous oblige à être encore plus pertinent dans nos écrits, à sélectionner les informations minutieusement et à les relayer au bon endroit et de la bonne manière.

Le style du CM devient déterminant. C’est notre façon de présenter l’information qui fera que nos étudiants aimeront nos publications, nous suivront sur Twitter ou tout simplement nous liront. Et c’est sans compter qu’au moindre faux pas, on risque le tant redouté “Je n’aime plus”

Et c’est légitime ! Je ne critique pas cette manière de consommer l’information, de la zapper. C’est à nous de nous adapter en fonction des “contraintes” :

– Une masse d’information considérable

Nous sommes assaillis d’informations : via des emails, des newsletters, mais aussi maintenant via des tweets et des posts. Faites le test : votre attention sera immédiatement retenue par les titres percutants, innovants voire énigmatiques, pour les autres plus traditionnels …

Vous cliquerez plutôt sur “L’université de Bourgogne lance officiellement son point de vente sur la Toile”
ou “Ne sois pas le dernier à shopper sur la boutique en ligne de l’uB ! ”

Un peu caricatural peut être, je vous l’accorde mais dans le principe, je n’ai pas complètement tort …

– Une cible étudiante exigeante

Les étudiants et futurs étudiants sont encore plus difficiles à toucher. Ils consomment l’information mais pas n’importe laquelle : peu sensibles au papier, à la communication institutionnelle, aux newsletters, … il nous faut trouver toujours de nouvelles astuces. Heureusement que les médias sociaux ont fait leur apparition ! On a le canal, ne manque plus qu’à trouver le message !

– Les contraintes imposées

Le Journal du Net nous apprend que le nombre de mobinautes a progressé 4 fois plus vite que le nombre d’internautes. Nous sommes de plus en plus nombreux à nous servir de notre smartphone pour consulter nos sources préférées et donc de lire sur un écran de 3,5 pouces, de 5cmx7,5 cm ou de 9 cm en diagonale.

Twitter quant à lui nous offre 140 caractères, Facebook guère plus … Il faut être synthétique, efficace, loquace, … en 2 lignes !

Mais alors comment faire, comment toucher nos publics de jeunes ?

Roulement de tambours …….. Je n’ai pas la réponse ! Si de votre côté, vous la détenez, je suis preneuse !

Nous sommes sans arrêt en test. Il est évident que les phrases courtes, les liens, une ponctuation judicieusement utilisée et un vocabulaire actuel seront toujours plus adaptés, mais comment ne pas tomber dans le cliché ?  Le lol, le ptdr et ^^ sont-ils toujours cool ?

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Parce qu’une image vaut mieux qu’un long discours …

Une étude Médiamétrie datant de décembre 2011 et publiée le 27 février dernier révèle que nous avons passé la barre des 30 millions de vidéonautes. Et il ne s’agit pas de données européennes ou mondiales, on parle bien du territoire français : un français (pas un internaute) sur deux regarde des vidéos sur le web !
Pour aller un peu plus loin dans les chiffres, l’enquête nous apprend que les trois sites leaders sur ce créneau sont :
– YouTube : 21,8 millions de visiteurs et 1,2 milliards de vidéos vues
– Facebook : 9,7 millions de visiteurs et 120 millions de vidéos vues
– Dailymotion : 8,5 millions de visiteurs et 117 millions de vidéos vues

Et que ces vidéonautes ont en moyenne regardé 74 vidéos sur le mois soit 3h19 de visionnage !

Vous allez me dire : Pourquoi parler de vidéos sur un site dédié au community management dans les universités ?

Et bien parce que si la moitié de la population regarde des vidéos, fort est à parier que nos cibles sont aussi dans le lot ) Une seule chose donc à faire : poster des vidéos.

Cela semble simple dit comme ça mais je pense vraiment que cela peut l’être.

L’idée n’est pas de réaliser tous les mois des performances primables aux oscars comme la dernière pub de Cartier mais de vraiment se servir de l’actualité de nos universités pour faire des courtes vidéos avec un fort impact.
Car nous avons de la chance à l’université, il ne se passe pas une semaine sans que nos campus bougent au son d’un événement étudiant, d’un colloque, de portes ouvertes, de concerts et festivals …

Nous avons tenté l’expérience avec le lancement officiel de notre réseau des anciens, le lancement officiel de la boutique et les journées portes ouvertes et nous avons eu des retours plutôt positifs.

Si pour la vidéo du réseau, nous avons eu le soutien d’un prestataire pour les autres, on s’est débrouillé tout seuls )

Sans donner des conseils, j’évoquerais quelques bonnes pistes qui sont je pense à suivre (vous pouvez me contredire) :

– Réfléchissez à vos scénarios en amont : voulez-vous des témoignages ? intercalés d’images ? un clip ? et surtout quel est votre objectif de communication ?

– Faites court ! Pas plus de 2 min si c’est possible.

– Choisissez des musiques dynamiques !

– Privilégiez les montages aux longues interviews )

Et trois arguments pour se lancer :

+ Les étudiants sont très au fait des techniques audiovisuelles : quelle université, UFR, département ou école n’a pas son / ses lipdub ? Alors s’ils peuvent le faire, pourquoi pas les services communication ?

+ La mode est à l’amateur : les 30 millions de vidéonautes ne veulent pas tous du made in Hollywood. Nos publics surtout étudiants et futurs étudiants veulent du vrai, ils veulent pouvoir se reconnaitre !

+ Norman fait des vidéos est 4ème dans le top 10 média sur Facebook en nombre de fans !

Aux universités, écoles qui se sont lancées, partagez vos vidéos et chaines dessous )

Je commence : http://www.youtube.com/user/UnivBourgogne

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Caroline Chanlon

5 raisons d’adorer Twitter

Twitter est le média social qui enregistre une des meilleures progressions ces derniers mois : de 1 million d’utilisateurs en 2009 à plus de 5,2 millions en 2011, l’outil à l’oiseau se targue d’une progression de 420% en France.
Et si il y a quelques temps, Twitter était surtout l’apanage de la presse et du sport, force est de constater que de nouveaux publics l’ont apprivoisé : on pense aux politiques mais aussi à nos étudiants qui y sont de plus en plus présents.
Notre vocabulaire s’est aussi vu changer : on tweet, on a des followers, et on s’adonne au Follow Friday chaque vendredi …
Alors pourquoi un tel engouement pour le site de micro-blogging ? Et pourquoi est-ce adapté à nos universités ?

5 raisons d’adopter Twitter

Une présentation de l’information adaptée et donc lue

Nous sommes chaque jour assaillis d’informations diverses. L’information doit être concise, claire et sans fioriture. Avec ses 140 caractères au maximum, Twitter ne pouvait nous faire rêver mieux )
C’est court, certes, mais suffisamment long pour permettre de livrer l’information essentielle. On peut aussi ajouter un lien pour compléter son propos et pourquoi pas scinder son information en plusieurs tweets.
Twitter est pour moi un mode de communication très adapté à l’heure où nos cibles consomment l’information comme ils envoient un SMS. Les étudiants en sont les témoins, ils sont du côté du profil @univbourgogne nombreux à retwitter, mentionner et à poser des questions.

Le culte de l’instantanéité

Twitter a mis en lumière les événements 2.0. Pas plus tard qu’hier soir, on pouvait poser ses questions à @SOTTO_Thomas sur Capital à l’occasion de la venue d’un candidat aux présidentielles.
C’est ce qu’on appelles les live Tweets : on suit littéralement un événement à distance et en plus on peut le partager, le retweeter ou le commenter. Des événements, des débats auxquels on ne peut à priori pas participer deviennent accessibles.
Pour nos universités, chaque événement, colloque, forum peut devenir un événement 2.0 et donne une nouvelle dimension à la vie institutionnelle et étudiante.

La publication de photos

Et parce que parfois un dessin vaut mieux qu’un discours, Twitter a introduit la publication de photos sur nos fils d’actualités. De mon côté j’utilise Twitpic )

Le nouveau Twitter : encore plus ergonomique

Lorsqu’il est arrivé il y a quelques semaines, je suis d’abord restée perplexe (le changement fait toujours un peu peur …) mais la nouvelle interface de Twitter m’a très vite séduite, entre autre parce que :
– le @connecter est très accessible et permet de voir en un clin d’oeil mes derniers followers, retweets et mentions;
– la présentation visuelle de l’information est encore plus claire;
– les images sont visibles directement depuis le flux d’informations.

Des partenariats logiciels

Twitter a très vite compris l’intérêt du partenariat, et du partenariat utile ) Il est ainsi possible quasiment depuis la naissance de Twitter d’envoyer des informations via son mobile.
Des partenariats également avec des logiciels de publication comme Hootsuite par exemple qui permet de gérer plusieurs comptes en même temps et de paramétrer ses tableaux de bord.

Quelques arguments mais bien d’autres peuvent être mis en avant … Et ne doutons pas que notre ami l’oiseau va certainement encore nous surprendre !

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Caroline Chanlon

Universités : préparez votre passage aux Timelines Facebook

La semaine dernière le coup de massue est tombé : les timelines vont définitivement remplacer les fans pages à compter du 30 mars !
Première réaction : CATASTROPHE ! Mais je ne laisse pas place à la panique et me rend dans l’administration de la page de l’université de Bourgogne. Un lien est bien sûr à ma disposition pour visualiser l’ampleur des dégâts … C’est pire que prévu (

Au programme :

– La disparition de la landing page : l’onglet est toujours disponible mais par défaut les internautes arriveront directement sur la page journal. L’intérêt de cette page devient plus que limité …

– L’affichage des onglets en général est considérablement modifié : avant sur la gauche, sous l’image de profil, on pouvait rendre visibles 6-7 rubriques. Maintenant il n’y a plus la place que pour deux onglets à part les photos et les mentions j’aime.

– La disparition de l’image de profil : d’un format libre, nous passons à une simple vignette qui ne pourra certainement accueillir qu’un logo. Pour les universités qui ont un logo carré, ça reste correct mais pour beaucoup d’autres qui ont un logo en longueur comme par exemple nos collègues de l’université de Strasbourg (
– L’affichage très visible des “amis” du profil n’est dans mon cas pas très pertinent car j’ai créé un profil au moment de la création de ma page et je me sers de l’administration seulement pour la page. Je n’ai donc qu’une amie ( Pourra t-on faire disparaitre cette mention ? Pour le moment je n’ai pas trouvé …

Dans un précédent billet, j’évoquais les problématiques que pouvaient poser les stratégies des marketeurs de nos réseaux sociaux préférés, on est en plein dedans …

J’arrête la facette dramatique de l’affaire car il y a quand même des points positifs !

– L’administration est beaucoup plus ergonomique : en un clic, on a accès aux dernières notifications, aux nouvelles mentions j’aime ainsi qu’aux statistiques, plus besoin de se rendre à trois endroits différents !

– L’affichage des images ne se fait plus au format vignette, si bien qu’avec une belle image on attire tout de suite l’attention de nos visiteurs.

– Autre avantage visuel : la possibilité de publier une couverture. L’effet est sympa et permet surtout de changer régulièrement et de s’adapter à l’actualité de nos universités : couverture spéciale rentrée, spéciale JPO, spéciale partiels, … ?

– L’affichage chronologique est plutôt chouette pour les universités qui ont été créées il y a longtemps (Since 1722…)

– On pourra également choisir le contenu que l’on veut valoriser sur sa page, encore une fois pour promouvoir une action ou un événement.

Des moins et des plus pour chacun aussi en fonction de son profil, de son graphisme,… mais une chose est certaine du travail pour tous pour réadapter nos pages )

N’hésitez pas à partager vos trucs et astuces pour que le passage se passe bien !

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Caroline Chanlon

2012 sera social !

Il y a quelques temps (en 2010 ?), on a vu arriver les fan pages sur Facebook. Permettant beaucoup plus d’interactions, de fonctionnalités et de possibilités graphiques que les groupes (et encore plus aujourd’hui avec les appli et iframes), elles ont très vite séduit. D’abord les grandes marques, puis peu à peu les organismes et institutions et puis enfin tout le monde.

Bref, en 2011, on peut dire que la fan page est vraiment à son apogée et la stratégie des heureux détenteurs de page reste un peu la même partout : on cherche à attirer du FAN ! Parce que c’est un signe de réussite et puis parce que de toutes façons, le quantitatif reste le seul indicateur qui fait l’objet de comparatifs et d’études.

On a vu fleurir des jeux concours, des pages floutées qui deviennent visibles seulement lorsqu’on a cliqué sur “J’aime”, même des pubs TV dédiées à générer du trafic sur une page.

Je ne critique pas du tout ces méthodes. Faire grossir sa communauté rapidement peut faire partie de sa stratégie globale mais cela ne doit pas se faire au détriment de la qualité des contenus …

Quoi qu’il en soit, 2012 semble plus nous orienter dans une démarche qualitative. Je pense à cela pour plusieurs raisons :

Les statistiques

Le site http://www.socialbakers.com fournit des statistiques tout azimut mais ce qui est intéressant c’est de voir qu’on analyse le nombre de fans mais qu’on a aussi le top 10 des pages selon le taux d’engagement moyen (nombre de J’aime et commentaires / nombre de fans) ou selon le taux de réponses aux commentaires.
Les statistiques Facebook ne sont pas en reste et nous proposent maintenant le nombre de personnes qui en parlent. Que du qualitatif !

L’attitude des fans

D’après la revue Stratégie du 9 février 2012, 52% de fans de pages ont l’an dernier “déliké” une ou plusieurs pages. Les raisons ? trop de contenus ou pas assez, des informations qui ne correspondent pas à leurs attentes, pas de réponses aux questions, commentaires… Un chiffre assez élevé qui fait réfléchir sur la nécessité de rester pertinent, le plus possible ::)

Facebook l’a dit lui même

Enfin plutôt son directeur marketing France, Damien Vincent, qui a récemment expliqué que seuls les contenus les plus pertinents sont affichés dans la Timeline des fans, soit au total 15 à 20% des contenus postés par la marque ou l’organisme … Alors si un fan ne vient pas sur notre page expressément, ce qui est plutôt rare, on sait qu’entre 80 et 85% de nos statuts ne seront jamais vus.

J’ai beaucoup parlé de Facebook mais je pense que cette tendance à la qualité devrait se ressentir sur tous les supports médias sociaux … L’avenir nous le dira ! Et vous qu’en pensez-vous ? Constatez-vous des “délike” ? Merci de vos retours d’expérience )

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Caroline Chanlon

Une formation pour les futurs CM

L’ESEN – l’école supérieure de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche organise une formation à destination des futurs community managers dans les universités mais aussi à tous ceux qui travaillent dans des services communication d’universités et qui composent chaque jour avec nos amis les réseaux sociaux.

Il s’agit d’une formation très complète sur 4 jours (2×2 jours) au cours de laquelle j’aurais la chance d’intervenir les 26 et 27 mars avec Jean-Marc Goachet, le Responsable communication digitale et social media de l’École des Mines de Paris.

Au programme :

  • Le développement et la sauvegarde de la notoriété de l’image de l’établissement ;
  • la veille réputationnelle : établissement et gouvernance ;
  • les relations avec les internautes internes (étudiants et personnels) et extérieurs
  • la curation ;
  • le rédactionnel (blogs et contenus) ;
  • le langage, les codes et les rites sociaux ;
  • la gestion des conflits en ligne ;
  • le respect de l’éthique universitaire.

Plus d’infos et inscription :http://www.esen.education.fr/fr/les-formations/formation-continue/detail-d-une-formation/?idF=857&cHash=34c0366da2

Consulter le programme en PDF

Pour info, la formation et l’hébergement sont entièrement pris en charge par l’ESEN, votre université n’a qu’à payer le transport )

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Caroline Chanlon

Socia LIST : pour comparer votre page avec celles des autres universités

Nous sommes aujourd’hui très nombreux à avoir investi Facebook et les fanpages pour relayer nos informations auprès de nos étudiants et futurs étudiants notamment.

En plus, avec l’outil statistique de Facebook, nous pouvons avoir une vue très claire du développement de notre page. Ces résultats, une fois analysés vont nous permettre de “corriger” notre stratégie, de mettre en avant des informations différentes en fonction de notre audience ou de segmenter les informations que nous publions en fonction de leur succès (vues, partages, j’aime, commentaires,…)

Une vue très claire donc de notre page mais de comparaison possible avec nos confrères d’autres universités … De mon côté, j’avais mis en place un très beau tableau avec une dizaine d’universités que je trouve intéressantes du point de vue de leur communication ou parce que ce sont des championnes en terme de trafic )

Et tous les mois, je notais les évolutions de chacune et de celle de l’université de Bourgogne bien sûr pour voir si j’étais bien en terme de progression : un travail un peu fastidieux !

Et là, le mois dernier, la découverte : Socia LIST ( à prononcer en deux mots et sans lien direct avec le parti politique français !)

Un outil dans lequel vous pouvez insérer votre page et d’autres pages : d’universités, d’écoles, de collectivités et même de marques.
Chacune a sa ligne et ses indicateurs : nombre de fans, évolution du nombre de fans depuis 7 jours, personnes qui en parlent, évolution du nombre de personnes qui en parlent depuis 7 jours. Chaque champs peut bien sûr être trié par ordre de grandeur, on a une moyenne de toutes ces pages et l’info est à jour en temps réel !

Socia LIST est pour moi un très bon outil ) A utiliser toutefois avec précaution car toutes les universités ont leurs particularités (spécialisées, pluri-disciplinaires, multi-sites, nombre d’étudiants …) et ne peuvent pas avoir le même rythme de développement !

RDV sur http://www.socialist.fr/home

Si vous avez d’autres outils de ce type : pour Facebook ou autres, n’hésitez pas à les partager ici )

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Caroline Chanlon

Universités et médias sociaux : faut-il être partout ?

Les universités françaises ont pris un peu de retard dans leur stratégie de déploiement sur les réseaux sociaux en comparaison notamment avec nos confrères anglo-saxons.

Alors lorsqu’un nouveau média social émerge du web, nous sommes tentés de l’investir dans les meilleurs délais, pour cette fois dire « J’y étais ! »


Mais est-ce vraiment la bonne stratégie ? Faut-il absolument  multiplier ses présences sur la Toile au risque de se disperser ? Avons-nous les moyens de notre politique ?

Les réseaux et médias sociaux sont de formidables outils pour les universités mais plutôt que penser « support », il vaut chercher à identifier d’abord ses besoins de communication pour identifier ENSUITE les réseaux et médias à investir :
–    Quelles informations je souhaite valoriser ?
–    Quelles sont les cibles que je souhaite toucher ?
–    Quels médias ai-je d’ores et déjà à ma disposition ?

Autant de questions qui vont permettre de définir une stratégie et nous aiguiller vers les médias sociaux à investir.

Pourquoi créer une page Facebook si mon objectif du mois à venir est de toucher mes partenaires ? Pourquoi créer une chaine YouTube si je n’ai aucune vidéo à valoriser et si ce n’est pas dans mes objectifs de développement ?

Alors même s’il peut parfois être utile de s’inscrire sur un réseau par anticipation, « pour réserver sa place », définir une stratégie en amont reste indispensable !

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Universités : pourquoi créer son propre réseau social ?

Les réseaux sociaux actuels comme Facebook, Twitter et Viadéo sont incontournables. Ils permettent le relais d’informations auprès des différentes cibles des universités : étudiants, lycéens, partenaires, presse et entreprises.

Cela dit, ces réseaux ultra populaires et ultra ouverts présentent quelques inconvénients qui peuvent nous pousser à envisager la création d’un réseau social propre à son université.

  • Garantir l’égalité d’accès

D’abord, une université se doit de garantir une égalité des chances et donc une égalité d’utilisation des outils à disposition à tous ses membres potentiels. Ouvrir un espace sur un réseau payant devient compliqué : comment faire lorsque les réseaux sont payants ou qu’ils offrent plus de possibilités avec un accès Premium ? Les étudiants les plus favorisés pourront certainement s’en contenter mais pour les autres ?

  • Eviter le spam

Nombreux sont ceux à s’opposer aux réseaux sociaux : qui n’a jamais été assailli d’attaques commerciales ou de spam de la part d’autres membres d’un réseau .  Car même si les réseaux sociaux sont censés permettre la mise en relation entre des personnes ayant des intérêts communs, les entreprises commerciales ont vite flairé le bon filon. En créant son propre réseau, il est possible de contrôler les actions et les inscriptions, par exemple n’autoriser que les étudiants de l’université à adhérer au réseau.

  • Maitriser les fonctionnalités d’un réseau

Les stratégies (et les contenus) des Facebook, Viadéo et autres ne nous appartiennent pas, il est contraignant de prendre le risque de créer un outil qui risquerait de disparaitre dans les années à venir car les responsables marketing de ces multinationales en ont décidé autrement…
Un bon exemple ? La mort sans préavis des groupes et des profils « entreprise » sur FB !

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Caroline Chanlon

Réseaux sociaux : faut-il poster les mêmes contenus partout ?

Chaque réseau social est différent. Si chacun a son fonctionnement propre, chacun a aussi ses cibles de prédilection. Dans le cas des universités, on retrouvera plus facilement ses étudiants et futurs étudiants sur Facebook et YouTube, la presse s’investit quant à elle sur Twitter tandis que professionnels et entreprises préféreront certainement fréquenter Viadéo ou LinkedIn.

  • A cibles différentes, message adapté …

Une chose est certaine, une université n’a pas forcément envie de communiquer le même type d’information à ses partenaires qu’à ses futurs étudiants. L’avantage d’investir plusieurs réseaux c’est justement de pouvoir segmenter ses cibles et de donc de transmettre les bons messages aux bonnes personnes.

  • Une même info pour différentes cibles

Alors bien sûr une même information pourra intéresser plusieurs types de publics. Des journées portes ouvertes par exemple vont concerner les lycéens, les étudiants actuels, mais aussi la presse ! Une même info à relayer à plusieurs endroits !
Mais peut être pas de la même manière …  : on pourra twitter un communiqué de presse, poster un album photo sur Facebook suite aux journées et peut être réaliser une petite vidéo à poster sur YouTube pour permettre aux lycéens qui auraient manqué les journées de se faire une idée.

  • A chaque support, son message et sa manière de traiter l’information !

Et même si des outils nous facilitent la vie comme Yoolink ou Hootsuite qui nous permettent de partager de l’information très rapidement et sur plusieurs réseaux en même temps, les mots d’ordre doivent rester prudence et parcimonie !