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Le Maroc construit le 1er hub de l’enseignement supérieur d’Afrique

L’enseignement supérieur se structure et s’intensifie au Maroc, ces 5 dernières années, avec notamment l’ouverture de campus d’Écoles et d’Universités étrangères et d’universités privées. La concurrence devient rude actuellement, pas moins d’une douzaine projets sont en cours de réflexion pour accueillir des Universités et Écoles étrangères (russes, italiennes, françaises, américaines, espagnoles) afin d’ouvrir des campus au Maroc. Ces différents projets ont été annoncés par Monsieur Daoudi, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres. Sa Majesté Sérénissime le Roi Mohamed VI soutient aussi largement ces projets. Le Maroc se dote de moyens pour former les jeunes marocains sur son sol, afin de participer à l’innovation et au développement du pays, mais aussi en attirant les jeunes Africains pour contribuer à leur formation. L’Afrique étant un vivier important de jeunes à former. L’enjeu d’un tel projet, est clairement le développement économique du pays et le positionnement du Maroc comme hub éducatif. Ce hub pourrait aussi attirer des jeunes étrangers comme des européens dans l’avenir.

Le dernier projet en chantier, la Ville Verte, à proximité de Benguerir (située entre Marrakech et Casablanca), représentatif de cette politique vient d’être dévoilé par SMS le Roi Mohamed VI. Elle offrira un espace écologique et un cadre de vie favorisant la diversité et l’épanouissement social et culturel des habitants. Le socle central de cette ville sera l’Université privée Mohamed VI Polytechnique. A vocation internationale, elle accueillera des professeurs et chercheurs  marocains et étrangers de renom. L’Université est pensée pour  être le poumon et le moteur du développement de la ville. Elle sera un centre d’enseignement, de recherche et de développement, de transfert de technologie, d’incubations de projets innovants tout en étant en proximité avec les entreprises. Elle devra assurer aux étudiants une meilleure appréhension d’un monde globalisé et faciliter leur accès aux cultures étrangères. L’enseignement théorique qui sera dispensé sera complété par des stages. L’Université sera pluridisciplinaire et accueillera plusieurs écoles (management industriel, ingénieur, agriculture, business, architecture, santé, etc.).

Ces dix dernières années, de nombreux hubs éducatifs se sont développés dans les pays émergeant et plutôt en Asie et Moyen Orient (Singapour, Malaisie, Dubai, Abhu Dabi, Qatar, Chine,…). Ces derniers ont rapidement gagné en reconnaissance et notoriété, attirant de plus en plus d’étudiants étrangers, dont européens, qui y voient un moyen de s’ouvrir à d’autres cultures, et d’échapper une Europe en crise. Plus récemment et plus proche de nos frontières, on assiste à de nombreux projets accompagnés d’investissements importants comme l’Université du Luxembourg ou encore le Maroc. Les Universités et Ecoles  françaises doivent plus que jamais doivent accélérer leur ouverture internationale et développer leur notoriété et image au-delà des frontières pour ne pas rester en marge de ces évolutions importantes qui se déroulent à leurs portes.

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Le Brand Content, pour quoi faire ?

En ajoutant un nouveau Prix “Brand Content” aux Grands Prix 2012, le magazine Stratégies souhaite récompenser les experts de cette pratique qui révolutionne la communication de marque.

A l’heure où toutes les marques, agences, consultants et autres se lancent dans le Brand Content, il parait important de se demander si tous n’oublient pas un paramètre évident et inscrit dans la dénomination : dans Brand Content, il y a Content ! En cherchant à communiquer à tout prix, certains oublient cette notion essentielle.

Le Brand Content nécessite une stratégie réfléchie et cohérente avec la marque, son histoire, sa culture et ses objectifs. Une fois cette stratégie établie, reste à imaginer un contenu original, identifiable et différencient parmi les innombrables contenus proposés aux publics.

Car depuis le développement des réseaux sociaux, les messages se sont multipliés pour s’adresser aux cibles de façon personnalisée. Combiné à la facilité d’accès, certaines marques cherchent à communiquer à tout prix pour exister, quitte à galvauder valeurs, culture et histoire en oubliant l’essentiel : est-ce que l’histoire racontée  intéresse les gens ?

Beaucoup pourraient être surpris de la réponse !

Il ne suffit pas de créer du contenu ni d’élaborer un discours à sens unique. La stratégie de Brand Content s’inscrit dans la stratégie globale d’une marque ou d’un produit. Elle permet d’établir une réelle complicité avec ses publics, nécessaire à l’établissement d’une communauté fidèle.

Finalement, le Brand Content est un outil de communication au service de la marque et de ses publics. Elle nécessite une ligne éditoriale et une créativité cadrées pour ne pas tomber dans le piège d’un contenu sans intérêt pour les publics,  souvent guidé par la crainte du manque de communication.

Le 24 octobre, Noir sur Blanc a reçu le Coup de Coeur du Jury Stratégies du premier Grand Prix Brand Content  2012 pour la campagne SteelCase.

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Situation de crise : communiquer via les médias traditionnels ou les réseaux sociaux ?

Nombreuses sont les célébrités et les personnalités publiques qui utilisent et même privilégient les réseaux sociaux sur Internet pour gérer leur image. Les récentes affaires des frères Karabatic et de Rachida Dati en sont une bonne illustration. Ces derniers ont fait le choix de réagir et de sexprimer via Facebook au lieu de passer par les médias traditionnels. Et ce choix est loin dêtre fortuit.

Auparavant, les réponses aux accusations ou polémiques passaient soit par un communiqué de presse impersonnel et distant, soit par un passage en direct sur un média important (télévision, radio), avec le risque de sortir perdant dune confrontation avec linterviewer.

Aujourd’hui, la communication par les réseaux sociaux permet de maîtriser le message tout en ajoutant le sentiment de proximité, l’immédiateté et la franchise que seuls les médias de direct pouvaient autrefois fournir.

De plus, la possibilité sur certains réseaux sociaux de sélectionner les personnes auxquelles on communique savère un réel atout. En sadressant, via Facebook, à leurs propres communautés, les frères Karabatic et Rachida Dati se sont appuyés sur des publics fidèles, ayant déjà manifesté de la sympathie à leur égard. Leurs déclarations ont généré des échos favorables, amplifiés par leurs publics, et faisant ainsi contrepoids aux propos négatifs des médias traditionnels.

Les personnalités publiques et politiques ne sont pas les seules à avoir compris que les réseaux sociaux étaient des armes de choix dans la communication de crise. Les entreprises et les institutions ont pris conscience, elles aussi, de leur importance. Tout le monde sy lance.  Mais pour réussir sa communication, il ne suffit  pas dêtre présent sur les réseaux ou de communiquer à tout va. La réussite passe par une compréhension profonde et la maîtrise de ces nouveaux canaux de communication.

Loin de renier les médias traditionnels, ces derniers événements démontrent cependant une chose importante : la télévision, la presse et la radio ne sont plus les seuls outils de communication de poids face à une situation de crise. Désormais, en fonction des situations et des enjeux, les réseaux sociaux peuvent jouer un rôle fondamental pour faire passer un message à des publics.

De fait, le rôle des  consultants en  relations presse se transforme. Ils ne sont plus de simples intermédiaires entre les médias classiques et le client. En plus d’être des relais d’influence, ils deviennent de multi-spécialistes, organisateurs d’événements, créatifs à la recherche permanente didées et dapproches innovantes. Ils comprennent le fonctionnement des réseaux sociaux et leurs spécificités (codes de conduite, modes d’expression, avantages, risques…). Et si les nouveaux médias permettent de proposer du « brand content » susceptible de toucher directement les cibles, l’analyse de la nature et la qualité du contenu éditorial sont indispensables à la réussite de l’opération.

Nous assistons là à un renouveau intéressant de ce métier qui le repositionne au plus haut niveau, comme un créateur de contenu polyvalent, hyper-connecté, réactif et influent.

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Les initiatives culturelles et les services parallèles à la bibliothèque

Restaurant du Rolex Learning Center by marco_pozzo

Pour faire des bibliothèques de nouveaux espaces d’échanges et de flânerie, on transforme ce lieu de savoir en un espace multifonctions. Qu’il s’agisse de boire un verre après le travail, de se restaurer ou bien de flâner dans une galerie d’Art,  la démarche est toujours la même : répondre aux différents besoins des usagers, leur simplifier la vie mais aussi les surprendre. Si les bibliothèques développent avec autant d’énergie ces services, c’est aussi parce qu’elles ont compris que ces initiatives rallongent considérablement le temps de visite des usagers.

Se désaltérer et se restaurer

Snack du Rolex Learning Center by lacrèm-Marcel Broekarts

Snack du Rolex Learning Center by lacrèm-Marcel Broekarts

Les services parallèles qui apparaissent au sein des bibliothèques sont nombreux et variés. Les bars et restaurants, notamment, sont mis en place pour faciliter les échanges et gagner en convivialité. Ainsi, la Humboldt State University a ouvert le Café Bibliothèque : les visiteurs peuvent y acheter des rafraîchissements tout en profitant des prises électriques pour alimenter et recharger leurs Smartphones ou ordinateurs portables.

A la Mc Master University, un café a également ouvert ses portes, situé à l’entrée de la bibliothèque des sciences de la santé : il permet aux étudiants de faire une pause pendant leur travail.

En allant plus loin dans le concept de lieu multifonction, le Rolex learning Center en Lausanne a décidé d’offrir une large gamme de services parallèles à sa bibliothèque. Au-delà d’un cybercafé et d’un restaurant gastronomique, les visiteurs ont également accès à une librairie, et même à une banque. Cette bibliothèque universitaire propose également, chose plus rare, un Centre de carrière  pour obtenir des conseils sur l’élaboration d’un CV et de lettres de motivation. Les services sont donc particulièrement personnalisés et adaptés aux visiteurs des lieux (majoritairement des étudiants).

Libre de s’exprimer et de partager des passions

Au-delà des services à proprement parler, les projets culturels se multiplient (expositions, musique, etc.) et transforment l’aménagement des bibliothèques universitaires.

A l’université d’Oklahoma, les usagers peuvent profiter de concerts gratuits ouverts à tous les publics. Ces concerts s’appuient sur le talent des étudiants afin d’inviter les visiteurs à partager un moment sympathique mais aussi moins formel que les traditionnelles actions mises en place au sein des bibliothèques. A la bibliothèque de la City College of San Francisco, des expositions sur des thèmes variés et divers sont régulièrement organisées. Le but est de mettre en avant des thèmes ou problématiques qui parlent aux publics. Les expositions sont conçues pour inciter à des recherches plus approfondies de la part des visiteurs. Ainsi, s’ils sont intéressés par le thème, le personnel de la bibliothèque leur propose des dossiers élaborés en amont, et qui regroupent un ensemble de documentation sur le sujet en question.

Galerie d'art de la bibliothèque universitaire de Metz By hebrew calligraphy michel D'anastasio

Galerie d'art de la bibliothèque universitaire de Metz By hebrew calligraphy michel D'anastasio

De la même manière, à Metz, la bibliothèque universitaire a mis en place une galerie d’art qui accueille régulièrement des expositions artistiques. Un espace a entièrement été pensé pour accueillir cette galerie qui contient tout le nécessaire technique à ce type d’événements (intégration de lumières orientables au plafond, etc.).

La bibliothèque universitaire de Cottbus en Allemagne, expose elle aussi régulièrement des œuvres dans sa galerie, et se revendique ainsi comme un lieu d’idées et de culture.

Les bibliothèques comme lieu de partage du savoir

Enfin, au-delà des initiatives culturelles et des services développés, les bibliothèques universitaires développent et enrichissent leurs espaces afin d’optimiser la transmission du savoir. On construit des salles de conférence très équipées technologiquement (vidéoprojecteurs, grands écrans, etc.).

Université de Bourgogne - Conférence à l'Experimentarium

Université de Bourgogne – Conférence à l'Experimentarium

A l’Université de Bourgogne, un programme unique en Europe a vu le jour : l’Experimentarium. Au sein de la bibliothèque universitaire, lors de 40 journées par an, l’Experimentarium propose des rencontres conviviales avec des jeunes chercheurs. Autour d’expériences ou d’objets insolites, le chercheur raconte son quotidien, invite au questionnement et entraîne le visiteur au cœur de sa recherche.

Cet article fait suite aux précédents consacrés aux bibliothèques universitaires :

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Bibliothèques, des espaces segmentés pour des usages uniques

La bibliothèque de l'université de droit de Zurich (KAISER/SIPA)

La bibliothèque de l'université de droit de Zurich (KAISER/SIPA)

Face à la baisse de fréquentation des bibliothèques universitaires, celles-ci sont de plus en plus nombreuses à modifier leur organisation et à offrir à leurs usagers de nouveaux espaces dédiés au travail collectif et à l’échange, tout en conservant les espaces de travail personnel et en les adaptant à de nouvelles méthodes de travail.

Adaptation des espaces de travail personnel
Les usages traditionnels des bibliothèques universitaires comme lieux de travail personnel ou de lecture n’ont effectivement pas disparu. Les bibliothèques continuent d’accueillir des usagers qui veulent effectuer des recherches, rédiger un devoir ou encore réviser pendant les périodes d’examens. Néanmoins, les méthodes de travail des étudiants et des chercheurs ont été modifiées par la révolution numérique et les espaces de travail personnel des bibliothèques universitaires doivent être repensés. La priorité est notamment d’intégrer à ces espaces des ordinateurs fixes, ou de concevoir des espaces destinés à accueillir des ordinateurs portables (mobilier adapté, prises électriques accessibles…). On trouve par exemple des zones de travail personnel adaptées aux technologies numériques dans la bibliothèque de droit de Zurich.

Intégration d’espaces de travail collectif
Mais de plus en plus souvent, les travaux collectifs sont mis en avant dans les formations proposées par les universités. Le travail de groupe, qui s’organise autour d’échanges entre les étudiants, est donc en plein développement. De même, on voit émerger beaucoup de projets collaboratifs de recherche ou d’enseignement. Les bibliothèques universitaires les plus innovantes choisissent donc de jouer le rôle du lieu de rencontre et d’échange souvent sollicité dans le cadre de travaux de groupe. Des espaces de travail conçus spécifiquement pour les groupes y apparaissent, parallèlement aux espaces de travail personnel. La bibliothèque de l’université de Glasgow a ainsi été complètement rénovée en 2009 et a aménagé un espace avec des tables circulaires destiné au travail en groupe. En leur réservant des zones spécifiques, les bibliothèques universitaires apportent aux groupes une véritable valeur ajoutée car elles visent à maximiser la créativité et l’efficience des séances de travail collectif.

Des espaces de détente et d’échange
Enfin, les bibliothèques universitaires sont de plus en plus conçues comme des lieux de vie, des lieux de rencontre et d’échange. Certaines, comme le Rolex Learning Centre, vont même jusqu’à proposer des espaces de détente, ouverts à la flânerie des visiteurs : canapés, patios aménagés, coussins… Traditionnellement perçues comme des lieux austères, les bibliothèques universitaires trouvent désormais un intérêt à intégrer des espaces de détente en leur sein : elles deviennent ainsi un sas de décompression, un « troisième lieu » entre études et loisirs, qui attire les visiteurs. Elles se donnent pour mission de créer du lien social et mettent l’échange au centre de leur activité. Ainsi, elles sont de plus en plus présentes sur les réseaux sociaux pour interagir avec leurs visiteurs, et certaines vont même jusqu’à proposer des panneaux interactifs sur lesquels les usagers peuvent afficher leurs messages.

Un espace de détente au Rolex Learning Center à Lausanne (photo Paolo Mazzo)

Un espace de détente au Rolex Learning Center à Lausanne (photo Paolo Mazzo)

Une architecture qui évolue
L’une des principales problématiques liées au fait d’offrir de multiples espaces dédiés à différents usages est celle de la gestion du bruit. Il faut en effet à la fois assurer un certain calme pour ceux qui ont besoin de concentration, et favoriser le dialogue pour ceux qui travaillent en groupe. C’est pourquoi l’architecture du lieu doit prévoir des espaces adaptés à l’usage qui en sera fait, et bien isolés les uns des autres. Certaines bibliothèques, comme celle de l’Ecole Polytechnique de Montréal, intègrent ainsi les espaces de travail collectif dans des lieux « intermédiaires » ou de passage : hall, couloir, passerelle… De plus, les nouvelles bibliothèques universitaires sont bien souvent conçues avec la volonté de lier les différents espaces, de manière à ce qu’un usager puisse aisément passer d’un comportement à un autre (travail personnel, détente, lecture, travail collectif). Elles ont donc une architecture qui encourage la circulation des visiteurs entre les espaces.

Bibliothèque de l’Ecole Polytechnique de Montréal - ©Productions punch inc.

Bibliothèque de l’Ecole Polytechnique de Montréal – ©Productions punch inc.

Cet article fait suite aux précédents consacrés aux bibliothèques universitaires :

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Attirer et séduire les visiteurs des bibliothèques

L’escalier en colimaçon de la Cottbus University Photograph © Rene Schwietzke.

Au-delà de l’introduction du digital au sein des bibliothèques universitaires, on exploite de nouvelles techniques issues du marketing et du merchandising afin d’attirer et de séduire les visiteurs de moins en moins fidèles. Face à l’immédiateté et à la facilité des outils numériques, il faut redonner envie aux usagers de faire l’effort d’aller vers «l’objet livre». Ainsi, à la manière des librairies, les bibliothèques commencent à repenser la disposition et la présentation des ouvrages. On envisage l’usager comme un consommateur qu’il faut séduire, et auquel il faut faire vivre une expérience plaisante, quasi sensorielle. Sur ce sujet, les bibliothèques publiques ouvrent la voie et n’en finissent pas d’innover pour surprendre leurs visiteurs.

Être attentif aux besoins des usagers

Piochant directement dans les techniques de marketing, certaines bibliothèques publiques analysent les besoins de leurs cibles et segmentent les espaces selon les centres d’intérêt de chacune. La bibliothèque publique d’Almere en Hollande ainsi que la bibliothèque publique d’Amsterdam ont créé différents espaces de découverte où le visiteur peut flâner et s’attarder comme il le souhaite, selon ce qui attire son attention. Les ouvrages sont classés par « petits magasins » selon les publics et les marchés. On sort du cadre utilitaire de la bibliothèque traditionnelle pour permettre à l’usager de redécouvrir le plaisir des livres. Dans cette optique, l’ouverture des espaces et la lisibilité des ouvrages exposés sont essentiels.

Mettre en valeur les ouvrages

Ci-dessus, les présentoirs sophistiqués de la bibliothèque publique d’Almere en Hollande. Photograph © Marjolein.

Pour aller jusqu’au bout de sa démarche, la bibliothèque publique d’Amsterdam a pensé la présentation de ses ouvrages comme une présentation de produit. Elle s’est appuyée sur les techniques de merchandising pour attirer le regard des visiteurs et piquer leur curiosité, à la manière des concepts stores. On dispose les livres à portée de main, sur des présentoirs sophistiqués et attrayants. La couverture de chaque ouvrage est tournée vers les visiteurs.

Des architectures originales

Les bibliothèques universitaires suivent les avancées des bibliothèques publiques. Elles travaillent sur ces aspects fondamentaux et repensent notamment les formes et les couleurs des lieux dans lesquels évoluent les usagers. Ainsi, la bibliothèque universitaire de Cottbus a construit son bâtiment autour d’un élément central : un escalier en colimaçon particulièrement coloré. Tout comme le sol de la bibliothèque, cet escalier a été marqué par des bandes de couleurs servant à se repérer à travers les différents départements. Chaque étage présente des codes et un aménagement différent, ce qui évite la répétition et la monotonie habituellement présentes dans les bibliothèques universitaires.

Un mobilier confortable et modulable pour s’approprier les espaces

Tout comme l’architecture, le mobilier des bibliothèques universitaires se transforme au profit de formes organiques, plus naturelles et plus en phase avec l’utilisation qui en est faite par les usagers. Dans la bibliothèque de Cottbus, les courbes et lignes douces prévalent, tout comme les tables rondes ou ovales, qui symbolisent le partage, l’échange et le travail collaboratif. Et dans cette optique de partage, le mobilier devient mobile à l’aide de roulettes placées sous chaque meuble. Grâce à cette technique, la bibliothèque de l’Ecole Polytechnique de Montréal facilite la réorganisation et la personnalisation des espaces par les usagers.

Cet article est la suite de l’article “Bibliothèques universitaires et technologiques numériques

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Bibliothèques universitaires et technologies numériques

Photograph © Andrew Dunn, 27 October 2004. British Library.

Photograph © Andrew Dunn, 27 October 2004. British Library.

Face à la révolution numérique, l’évolution centrale proposée par les bibliothèques est l’arrivée des technologies numériques dans leurs locaux. Les bibliothèques universitaires comprennent qu’elles ne peuvent pas rester hermétiques à la révolution numérique et s’opposer en bloc à l’arrivée du digital en leur sein. Cette prise de conscience commence par la mise à disposition de matériel informatique et d’un accès à Internet. Un changement qui témoigne de la volonté de s’adapter à leur public en intégrant à leur offre les nouveaux outils désormais privilégiés par les étudiants.

Un rôle à jouer dans la numérisation des livres
Mais cette seule adaptation ne suffit pas à assurer l’avenir des bibliothèques universitaires. Les plus innovantes d’entre elles ne voient pas les nouveaux supports technologiques comme de simples outils supplémentaires à mettre à disposition des usagers, mais sont entièrement pensées en harmonie avec les technologies numériques. En effet, la révolution numérique est beaucoup plus complexe que la simple arrivée d’un nouvel outil dans les habitudes des usagers. Elle bouleverse les méthodes de travail, les relations sociales, le rapport du public à la lecture… Le support livre est d’ailleurs lui-même remis en question depuis quelques années, et les écrits tendent à se dématérialiser. Google Books a en effet initié un vaste mouvement de numérisation de livres. Or, les bibliothèques ont un rôle à jouer dans cette évolution, en particulier les bibliothèques universitaires ou les grandes bibliothèques nationales, qui possèdent un stock d’archives historiques et scientifiques de qualité. Depuis toujours, le rôle des bibliothèques est de protéger et d’archiver des documents, et la numérisation s’inscrit dans la lignée de cette fonction historique. Certaines bibliothèques ont d’ores et déjà compris cet enjeu et ont commencé un travail de numérisation d’ouvrages scientifiques, ce qui permet de diffuser beaucoup plus facilement et largement les données. Ainsi, la British Library a lancé en 2008, en collaboration avec Google, un programme visant à numériser 250 000 ouvrages.

De multiples supports à mobiliser
Néanmoins, la numérisation des livres ne signifie pas que l’objet-livre doive disparaître, et que les bibliothèques universitaires soient vouées à devenir des bibliothèques digitales, entièrement virtuelles. La tendance est davantage aux bibliothèques qui pensent les technologies numériques en complémentarité avec le support livre. Certaines bibliothèques innovantes comprennent qu’elles peuvent tirer parti de la multiplication des supports et les intégrer à leur activité en mobilisant leurs différentes fonctionnalités : des écrans TV pour l’affichage d’information à destination des usagers, des ordinateurs fixes dans les espaces de travail personnel, des tablettes pour la lecture de journaux numériques ou encore pour faciliter la mobilité des usagers entre les rayons lorsqu’ils effectuent une recherche documentaire. La National Digital Library of Korea, également appelée Dibrary (mot-valise né de la contraction de « digital » et de « library »), montre la voie en exploitant totalement les multiples supports numériques. Elle utilise par exemple un grand panneau d’affichage interactif, un kiosque numérique destiné à la lecture de journaux sur écrans, ou encore des jeux vidéos sur tablettes dans l’espace de détente de la bibliothèque. Au sein de cet environnement dans lequel les écrans se multiplient, les bibliothécaires acquièrent un rôle de guides face aux outils numériques. Ils apportent aux usagers de la bibliothèque leur expérience et leur regard critique sur l’outil Internet.

Le e-learning, un atout pour les bibliothèques universitaires
Enfin, certaines bibliothèques universitaires, renouant avec la tradition qui fait d’elles des lieux de savoir, s’approprient les outils numériques, qui facilitent l’accès aux ressources et l’échange à distance, pour proposer une offre de e-learning. C’est le cas de la bibliothèque de l’université de Cottbus, en Allemagne. Les usagers de la bibliothèque peuvent choisir de se former (aux langues étrangères, par exemple) grâce aux nouvelles technologies, et sont accompagnés dans leur apprentissage par les bibliothécaires.

Cet article est la suite de l’article “Quel avenir pour les bibliothèques universitaires

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Noir sur Blanc ouvre sa cinquième agence dans le monde – NSB Casablanca

Situé à Casablanca, capitale économique du Maroc et plus grande ville du pays, le nouveau bureau de NSB Casablanca a ouvert ses portes le 1er juin. Cet évènement, d’une grande importance pour Noir sur Blanc, confirme son fort épanouissement international.

L’ouverture de la nouvelle agence NSB Casablanca constitue la suite logique d’un développement intensif et constant de Noir sur Blanc en Afrique, tout spécialement dans les pays du Maghreb. Présente dans la région depuis trois années, Noir sur Blanc avait déjà noué des contacts privilégiés avec la presse locale, les institutionnels et les principaux acteurs économiques.

L’enseignement supérieur s’est beaucoup intensifié au Maroc ces 4 dernières années, avec notamment l’ouverture de campus d’Ecoles et d’Universités étrangères et d’universités privées. Le secteur est devenu très concurrentiel. Quant à l’Afrique, continent d’avenir, il est un vivier important de jeunes à former, où l’enseignement supérieur doit se structurer et se développer afin de répondre aux besoins et à la demande. Le Maghreb et l’Afrique, région en plein développement, représente l’une des directions clés pour Noir sur Blanc.

NSB Casablanca sera la base experte de Noir Sur Blanc pour le Maroc, l’Afrique et le Moyen-Orient. Les objectifs de l’agence consisteront toujours à accompagner et à développer la réussite de ses clients partout dans le monde.

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Quel avenir pour les bibliothèques universitaires ?

Dans un contexte de déclin du livre et de baisse de la fréquentation des bibliothèques, quels changements celles-ci doivent-elles mettre en place pour reconquérir les visiteurs ?

A l’heure où les bibliothèques ne sont plus les uniques détentrices du savoir, celles qui étaient traditionnellement vues comme les lieux par excellence du travail et de l’instruction, sont désormais souvent perçues comme les temples du livre poussiéreux et du silence imposé. Face au déclin actuel de leur fréquentation, les bibliothèques se rendent compte de la nécessité de transformer cette image vieillissante.

En effet, les outils numériques remplissent désormais de manière plus performante les fonctions qui étaient traditionnellement l’apanage des bibliothèques. La recherche documentaire, par exemple, est aujourd’hui assurée par les moteurs de recherche en ligne. Les ordinateurs sont de plus en plus utilisés dans le travail et les études, et au-delà même du milieu universitaire, on constate dans l’ensemble de la société un déclin du livre au profit des écrans.

Les supports de connaissance évoluent, se diversifient, et ont tendance à se dématérialiser. On voit apparaître de nouvelles pratiques, comme l’agrégation de contenus scientifiques sur des supports numériques, qui transforment les modalités d’apprentissage et de recherche, et modifient donc les attentes des usagers envers les bibliothèques. Les bibliothèques doivent alors proposer de nouvelles ressources et de nouveaux services, pour être à même de satisfaire ces attentes. Elles doivent s’adapter aux évolutions du monde actuel, se moderniser pour répondre à de nouveaux besoins.

Réalisant que la détention du savoir ne leur apporte plus aucune valeur ajoutée, certaines bibliothèques innovent. La tendance est donc aux bibliothèques qui se proposent de remplir une nouvelle fonction, de présenter une utilité nouvelle pour leurs usagers, et tentent ainsi de se faire une place dans la société du numérique. Elles rétablissent une image positive des bibliothèques en mettant sur le devant de la scène ce qui est, à leur sens, leur atout principal : leur capacité à créer de l’échange et du lien social.

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Jouer avec des grands groupes, c’est bien plus qu’un jeu !

Les jeux-concours organisés par les entreprises pour les étudiants continuent d’avoir le vent en poupe. Business game, serious game, concours, tournois, challenge, compétition, défi… Il y en a aujourd’hui pour tous les goûts : individuel ou en équipe, national ou international, dans le cadre des études ou en dehors du cursus. Les domaines couverts vont du marketing à l’ingénierie et la durée peut varier d’une semaine à plusieurs mois.

En France, les organisateurs se comptent par dizaines : Airbus, Bouygues, Carrefour, Danone, L’Oréal, SFR, Société Générale, Total, TBWA etc.

Ainsi, il y a un an, Thales a fait un buzz sur les réseaux sociaux et a réussi à conquérir de nombreux fans sur sa page Facebook en organisant son jeu-concours « Thales Bourget Contest ». Menée via Facebook et destinée aux étudiants ingénieurs, cette compétition consistait à tester leurs connaissances dans le domaine de l’aéro-spacial au travers d’un quizz comportant 1500 questions. Bel exemple de communication virale ; cette opération a aidé Thales à renforcer son image auprès des jeunes.

Les jeux organisés à une échelle internationale sont un moyen de gagner en renommée et en visibilité dans les pays étrangers. Par exemple, le Groupe Société Générale, grâce à son «Citizen Act», développe sa notoriété dans une cinquantaine de pays. En effet, l’objectif de ce jeu était d’inciter les étudiants à inventer la banque de demain http://www.citizenact.com/fr/. Puis, on peut parler du lancement par L’Oréal du jeu-vidéo en ligne «Reveal» http://www.reveal-thegame.com/ qui est une découverte des métiers de la cosmétique et qui a permis à l’entreprise d’augmenter son prestige dans les pays émergents.

Cependant pour les grands groupes, les jeux et concours ne se limitent plus à une simple opération de communication. Ils visent surtout à dénicher et attirer des jeunes talents. Il s’agit même pour certaines entreprises de véritables outils de recrutement pour rechercher les plus brillants compétiteurs, donnant l’occasion aux participants de décrocher un stage voire même une embauche.

Le concours biennal «Fly Your Ideas» lancé par Airbus est à ce titre exemplaire http://www.airbus-fyi.com. Organisé dans le monde entier et ouvert à un grand nombre de disciplines (science et ingénierie, marketing, business, design…), le concours a attiré en 2011 plus de 2 600 étudiants de 75 pays différents, représentant 287 écoles et universités. Ce n’est pas étonnant : à la clé des stages chez le célèbre avionneur pour les équipes gagnantes et un grand prix de 30 000 euros.

Airbus vient d’ailleurs d’entamer l’édition «FYI 2013» de cette compétition. L’objet sera de proposer des idées visant à développer une industrie de l’aviation éco-efficiente. Il ne fait nul doute que cette nouvelle édition, tout en renforçant la marque Airbus, permettra à l’entreprise d’élargir son vivier de talents.

Si ces concours étaient souvent destinés aux élèves des grandes écoles, les entreprises s’intéressent de plus en plus aux profils universitaires. C’est notamment le cas de Danone, avec son business game «Trust» http://www.trustbydanone.com/et de Bouygues avec «Le Défi Bouygues Construction» http://www.bouygues-construction.com/defi/.

Les jeunes talents, capables de créer et d’innover, ont toujours été recherchés par les grands groupes. Et les jeux et les concours semblent être aujourd’hui un excellent outil pour repérer et attirer les talents créatifs venus de tous les horizons.

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L’ éducation : une priorité pour les Chinois riches

La Chine  joue un rôle de plus en plus important sur l’échiquier mondial. Elle est devenue la 2ème puissance mondiale, prenant la place du Japon derrière les États-Unis. Dans le même temps la société chinoise a vu, se développer le nombre de millionnaires et milliardaires  prenant la 4eme position des pays ayant le plus de particuliers fortunés. 2,7 millions de Chinois sont millionnaires en dollars, avec une fortune personnelle dépassant 6 millions de yuans (plus de 7 800 000 euros), 65 % des milliardaires sont des self-made-men , ayant construit leur fortune eux- mêmes. L’âge en moyenne des millionnaires chinois est de 41 ans, bien que self-made-men ils sont très attentifs à leur propre formation continue. En effet, cela leur permet  en plus du diplôme, d’être un levier  important pour  développer leur  réseau, c’est-à-dire le Guanxi (relation) qui est extrêmement important en Chine et permet aux personnes de se situer dans la société chinoise. 70% des riches chinois ont participé à un executive MBA et souhaitent recommencer dans le futur. La formation continue est actuellement sur le marché chinois, un marché en plein développement sur lesquels les meilleures universités étrangères essayent actuellement de se positionner.

Il est, par ailleurs intéressant,  de regarder les postes de dépenses prioritaires  des « nouveaux riches ». Une enquête réalisée par la société Hurun Report explique que ces riches Chinois dépensent chaque année 3% de leur fortune personnelle, pour les voyages, les articles de luxe, et l’éducation des enfants. 85% des millionnaires planifient d’envoyer leurs enfants à l’étranger pour les études, et 90% chez les
milliardaires. La aussi, les Écoles et universités étrangères ont une carte à jouer.

L’éducation  des enfants est un enjeu majeur pour ces  nouvelles fortunes. Les familles chinoises, politique de l’enfant unique oblige, sont prêts à payer cher les études de leurs enfants. Ces nouveaux riches, ne font pas exception, et veulent le meilleur pour leur progéniture, dont des études à l’étranger. Self-made-men,  ils
désirent aussi que les enfants apprennent  les codes du savoir vivre pour bien se comporter en société, et  posséder une éducation raffinée leur permettant de vivre et travailler par la suite dans les  milieux aisés et internationaux

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Un QR code pour protéger les étudiants !

Une association de planning familial, Planned Parenthood of the Great Northwest aux Etats-Unis a voulu réagir face aux dernières études qui montrent que l’utilisation du préservatif a diminué. Pour cela elle a mis en place une campagne de prévention en alliant QR code et géo localisation.

En effet sur l’emballage du préservatif est imprimé un QR code qui permet d’accéder à un site mobile sur Smartphone. Delà rien d’extraordinaire, si ce n’est que ce code permet d’être localisé sur la carte interactive du site wheredidyouwearit.com. Il est ensuite possible d’y ajouter un commentaire qualitatif sur la relation. Bien évidement cela est gratuit et anonyme. L’association dispense également des messages de prévention et de conseils d’utilisation de tous types de préservatifs et de moyens de contraception.

Ces préservatifs ont été distribués à plus de 55 000 étudiants de Collèges et Universités américaines dans le but de les réconcilier avec ce bout de latex pour leur faire comprendre l’importance de se protéger. Cette innovation permet de toucher au mieux les jeunes sachant que les  supports digitaux influencent de plus en plus leur quotidien, la carte permet de voir en direct les derniers post dans le monde entier.

Une campagne originale et décalée, tant par l’émetteur, que du moyen utilisé !

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Pinterest, et si c’était aussi du professionnel ?

A l’occasion de la semaine de l’internet, qui se déroule du 19 au 23 mars, je reviens sur Pinterest (voir mon post précédent sur le sujet), nouveau phénomène qui agite l’univers des réseaux sociaux . Tendance, très visuel, Pinterest sert à partager des préférences, des passions, au-delà du simple étalage. Pour preuve, Time magazine vient de lister Pinterest dans le top 5 des réseaux sociaux 2011. Cependant, d’autres usages émergent progressivement du nouveau chouchou de la sphère web. Pinterest deviendrait il  une plate-forme du CV 2.0 ?

Pinterest,  vecteur de communication de votre storytelling

Réseau aux 12 millions d’utilisateurs mondiaux Pinterest  permet à ses usagers de se faire connaitre, et de se mettre en avant en fonction de leurs goûts et centres d’intérêts. I n’est pas question d’abandonner sa présence sur les autres réseaux sociaux, mais bien de la compléter avec un nouvel outil de communication. Publier ses photos, ses vidéos et les classer dans des catégories pour pointer vers un site personnel, un blog afin de générer un trafic supérieur, est un premier volet de cette facette. Il est aussi envisageable d’ajouter un bouton Pin it ! sur ces mêmes sites ou blogs.

D’aucuns répliqueront que Facebook ou Twitter offre déjà des fonctions « follower » (fait de « s’abonner à quelqu’un » pour le suivre sur le réseau social), « like », ou de partage d’informations, il est évident que dans ce domaine, Pinterest n’innove pas particulièrement. Ce qui en fait sa richesse, c’est le fait de pouvoir parler de soit à travers les images. L’aspect visuel est très marquant, spécialement sur le net. Se raconter ainsi, c’est s’assurer de marquer les esprits.

Une nouvelle façon originale et communicante de vendre son CV

Source: lava360.com via Elaine on Pinterest

Pinterest permet d’interpeller de façon visuelle grâce à l’image. Les jeunes en recherche d’emploi ont trouve un support original pour faire passer leur CV avec originalité. Ils rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour proposer aux recruteurs des CV toujours plus originaux et avantageux pour leurs auteurs. Pinterest pourrait donc devenir une véritable centrale de création et d’exposition d’un nouveau genre de CV: le 2.0.

Pinterest permet – contrairement au classique format de la page A4 – une mise en page interactive et vivante, les membres de Pinterest lancent  une nouvelle forme de communication recrutement. Les offres d’emploi pourront elles  s’adapter à ce virage, les recruteurs suivront-ils  la démarche ?  Ce type de support n’a pas forcément d’intérêt pour tous les métiers ni tous les secteurs. Il n’empêche qu’il présente qu’un CV original, s’il reste lisible et cohérent, il saura toujours se démarquer des autres.

Il appartient donc aux usagers d’articuler Pinterest avec les réseaux existants qu’ils utilisent déjà pour se promouvoir, et de valoriser leur vitrine personnelle! Les réseaux sociaux évoluent souvent en fonction de ce que les utilisateurs souhaitent en retirer ; gageons que Pinterest saura s’imposer dans la guerre des réseaux professionnels et fédérer toujours plus de publics !

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Quand les étudiants en Médecine de Dresden innovent…


La plupart des patients ne comprennent rien quand ils lisent les conclusions de leur médecin. Pour y remédier, des étudiants en médecine ont lancé un service de traduction gratuit.

Les médecins ont leur propre langue que les patients ne comprennent souvent pas. Qui sait par exemple ce qui se cache derrière le mot « efflorescence » ? «  Qu’est-ce que j’ai ? » se demandent sans doute beaucoup de patients recevant un diagnostic tel que « défaut septal auriculaire » ou « MR ». Les étudiants en médecine de Dresden, Anja Kersten et Johannes Bittner ont donc eu l’idée de lancer un service de traduction gratuit. « J’ai traduit une fois les conclusions du médecin de la mère d’une copine ; ensuite je me suis dit : Cela peut aussi s’appliquer aux nombreux patients qui ne comprennent pas leurs conclusions de leur médecin », explique Anja Kersten.

Depuis plus d’un an, on peut envoyer ses conclusions de son médecin à une équipe d’étudiants. Après quelques jours, on récupère la traduction. Margaret A. Hall a testé ce service. Ses résultats d’une page sont revenus en vingt pages de traduction : « Pour moi, il est important de savoir exactement ce que j’ai, parce que sinon je me fais trop de soucis. Le résultat traduit m’a rassuré. »

Les patients peuvent taper leur rapport médical ou les résultats d’analyses en provenance de leur laboratoire ; les étudiants volontaires s’engagent à traduire les rapports et les conclusions. Près de 400 étudiants venus de toute l’Allemagne travaillent actuellement volontairement sur ces traductions. 60 médecins spécialistes leur donnent des conseils et examinent leurs conclusions traduites.

Environ 4 500 demandes ont été traitées l’an dernier.

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Pinterest, un réseau social qui épingle !

Si Pinterest débarque en France seulement en ce début d’année, cela fait longtemps que le réseau a pris son envol aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne – en décembre il comptait déjà quelque 11,7 millions de membres, un record de rapidité pour une structure de ce type !

Qui est l’un des derniers-nés de la sphère 2.0 ?

Basé à Palo Alto en Californie, le site emploie 16 personnes et a déjà levé 27 millions de dollars. Créé il y a moins de deux ans, il est déjà valorisé à plus de 200 millions de dollars. Selon les chiffres, sa fréquentation a crû de 4000 % en six mois seulement. TechCrunch lui a même décerné le titre de « meilleure start-up de 2011 ».

Le souhait des fondateurs de Pinterest, Ben Silberman, Evan Sharp et Paul Sciarra est bel et bien de «mettre en relation le monde entier à travers les objets qu’ils trouvent intéressants». Pinterest, c’est avant-tout, du visuel. L’interface? Un tableau de liège virtuel sur lequel l’internaute épingle (“pin” en anglais, d’où le nom du site) vos coups de coeur. L’utilisateur fait une découverte, la classe dans une rubrique thématique selon le sujet à laquelle elle se rapporte. Ensuite, sa communauté a accès à “pins”. Les internautes peuvent aussi s’abonner à un compte Pinterest et interagir avec des contenus publiés (les commenter, les partager, etc). Au ryhtme d’une palette très large, on met en valeur une recette, une photo de mode ou encore une technique de jardinage qui l’a séduite, un bien immobilier, etc. En un clic, l’internaute peut rassembler sous une même interface, simple, esthétique et pour le moins vintage; ses goûts, ses préférences. Ainsi, en cliquant sur une photo, il sera renvoyé vers le site d’origine. Ces collections peuvent être partagées avec d’autres utilisateurs.

Se souvenir des belles choses…

Tout d’abord, Pinterest joue sur son côté sélectif puisqu’il faut être invité pour pouvoir s’inscrire. Ensuite, ce réseau permet d’agréger, trier tous les contenus auxquels les internautes sont confrontés chaque jour. De plus, on s’appuie sur du visuel, ce qui parle généralement beaucoup aux utilisateurs, et s’imprime plus facilement dans leur mémoire. Pinterest s’appuie sur un concept simple : partager des tendances, faire découvrir de nouvelles et jolies choses, de quoi séduire le grand public. Aussi, tout le monde peut trouver son compte dans ce “bazar virtuel”. Pourtant, selon une étude de l’agence Modea, deux tiers des utilisateurs sont des femmes. Elles consacrent en moyenne 15,8 minutes par jour au réseau social, soit déjà plus que sur Facebook (12,1 minutes).

Mais comment Pinterest peut s’imposer face aux mastodontes des réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter ? Là ou Facebook joue sur le lien social entre les individus, Pinterest applique le précept qu’un livre, ou un tableau peuvent rapprocher les gens. Ceci étant, les deux services fonctionnent en complémentarité. Pinterest s’intéresse davantage aux contenus, parlent aux passions des internautes. Par ailleurs, le réseau intégre déjà des fonctionnalités qui permettent aux membres de dialoguer, de promouvoir des items, d’exprimer des préférences à travers une fonction “Like”.

Et les marques, dans tout cela ?

De l’autre côté de l’Atlantique, les marques ont déjà bien compris leur intérêt d’être présentes sur Pinterest et sont ainsi plu d’une centaine à avoir crée leur page. Alors, outil de vente ou de relations publiques ? Les entreprises peuvent promouvoir leurs produits, et faire des utilisateurs des ambassadeurs de marque, technique marketing dont l’efficacité n’est plus à démontrer. Faire des annonces via Pinterest peut s’avérer un bon élement de communication pour travailler son image de marque à long terme. L’idéal reste d’en faire un outil de vente, capable de générer des revenus. Un potentiel exploitable puisque le réseau renvoie vers les sites marchands en un simple clic !

Reste pour ce réseau social à trouver un business model qui lui donnera une assise durable. Quand à savoir si oui ou non il faudra compter avec Pinterest dans les années à venir, la question demeure posée. La multiplication des réseaux sociaux obligera les internautes, par manque de temps, à choisir et à privilégier des sites efficaces, d’agrégation d’informations, et qui leur seront utiles dans la vie quotidienne.

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QS désigne Paris comme Meilleure Ville Etudiante au Monde !

On connait l’importance des classements et les remous   qu’ils occasionnent. Un nouveau classement publié aujourd’hui par QS, société anglaise  –  spécialiste connu pour ses classements pour  l’enseignement supérieur –  a attribué à Paris le titre de meilleure ville étudiante au monde pour l’année 2012 devant New York, Boston, Hong Kong, etc. Ce classement va-t-il susciter  des réactions  et ajouter une pression complémentaire dépassant les établissements eux mêmes  en jouant avec de nouveaux critères ?
Véritable ruche des étudiants (le classement considère qu’il existe 16 universités et grandes écoles de renom dans le Grand Paris), la capitale française s’est placée devant 49 autres villes qui s’étaient qualifiées pour ce classement. Les critères de participation sont d’être une ville d’au moins 250 000 habitants et d’avoir au moins deux établissements d’enseignement présents dans le classement-phare de QS : le World University Rankings.

Alors que la majorité des classements actuels accordent une grande importance aux performances de la recherche, le nouveau classement de QS met l’accent sur les étudiants, et prend en considération la mixité étudiante (un instantané de la coloration étudiante de la ville, favorisant les villes avec un nombre élevé d’étudiants et d’étudiants internationaux plus particulièrement), la qualité et le coût de la vie, ainsi que le niveau d’emploi. Le classement prend également en compte la performance collective des établissements de chaque ville présents dans le QS World University Ranking.

Avec des frais d’inscription oscillant de moins de 1 000 euros à 7 000 euros par an pour un étudiant français et 8 000 euros pour les étudiants internationaux, ces coûts abordables sont sans conteste l’un des points forts de la ville de Paris. Ce même critère a clairement joué contre les écoles américaines, dont les frais d’inscriptions dans les institutions privées peuvent atteindre 30 000 dollars par an, et pourraient expliquer pourquoi une seule ville américaine se place parmi le top 10 (Boston en 3ème position).

Avec des performances universitaires en demi-teinte (en comparaison des écoles américaines et anglaises) dans les classements internationaux tels que celui de Shanghai (The Academic Ranking of World Universities, élaboré par la Jiao Tong University) ou le classement des meilleures universités du Times Higher Education ; cette première place est la bienvenue pour un système universitaire français réputé parfois fragmenté et complexe, et où de nombreux diplômés sont en concurrence sur le marché de l’emploi.

Pourtant, les résultats de QS montrent que les employeurs internationaux et français sont pleinement satisfaits des diplômés issus du système français. Paris s’est également classé en première position dans cette catégorie, prouvant encore une fois que le système français ne cesse de former des étudiants bien adaptés au marché du travail.

Et les choses continuent d’évoluer. La France est au beau milieu d’une immense restructuration de son système d’éducation supérieure. Cette modernisation permet la création de 8 ensembles universitaires appelés les IDEX (Initiatives d’Excellence), combinant les ressources des universités, grandes écoles, et les recherches associées. Cette initiative générera davantage de recherches et programmes interdisciplinaires et permettra à ces ensembles de rivaliser avec des homologues très réputés comme Harvard ou Cambridge. Peut-être dans quelques années, les établissements français ne seront-ils plus seulement premiers des classements des meilleures villes étudiantes, mais également au sommet des classements majeurs de l’enseignement supérieur ?

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Dernière minute : Loi LRU, les points clés

Présentation du rapport 2011

Jean-Marc Schlenker (photo), Président du comité de suivi de la loi LRU dévoile aujourd’hui 30 janvier, son rapport 2011.
Celui-ci présente des recommandations en 6 points :

  • Promouvoir une meilleure organisation des établissements d’enseignement supérieur
  • Ancrer les politiques de site et les structures de coopération entre établissements autour de projets stratégiques fédérateurs
  • Accroître les processus d’évaluation, de transparence et de pilotage interne en tant que corollaires de l’autonomie
  • Développer, dans le cadre de l’autonomie, la qualité de la formation et de la recherche ainsi qu’une meilleure prise en compte des besoins des étudiants
  • Respecter les exigences nécessaires à la réussite de la dévolution du patrimoine
  • Faire évoluer les modalités d’intervention de l’État et lever les freins à l’autonomie

Synthèse du rapport du comité de suivi.

Le rapport revient sur les difficultés liées à la prime majoritaire pour le scrutin des enseignants-chercheurs ainsi que sur le vote des personnalités extérieures pour l’élection du président, et donc sur les modalités de leur désignation. Il rappelle qu’une structuration des universités en trois niveaux est fréquente, et il préconise un assouplissement des règles relatives à la représentation des grands secteurs disciplinaires.

Les politiques de rapprochement entre établissements sont facteur de qualité pour la formation et la recherche. Néanmoins, les effets de taille ne sont pas déterminants, et les nombreuses structures apparues ces dernières années rendent le système universitaire français difficilement lisible. En revanche, le développement de coopérations entre établissements conduisant à des mutualisations réelles est à encourager.

L’autonomie apporte de nouvelles responsabilités en termes d’évaluation, de transparence et de pilotage interne. Il est indispensable de développer les pratiques d’évaluation scientifique des enseignants-chercheurs et de mettre en oeuvre la quatrième mission confiée à l’AERES relative à la validation des procédures d’évaluation des personnels d’enseignement supérieur et de recherche. De même, le comité réaffirme l’importance d’une réelle évaluation des enseignements par les étudiants.
L’autonomie doit permettre aussi de développer la qualité de la formation et de la recherche ainsi qu’une meilleure prise en compte des besoins des étudiants. Plusieurs pistes sont développées, dont la transparence des procédures de recrutement et de la mobilité des enseignants-chercheurs et chercheurs.

La loi LRU a prévu que le patrimoine immobilier puisse être transféré aux universités, ce qui devrait leur permettre de maîtriser un levier essentiel de leur stratégie. Si les conditions indispensables d’un transfert sont effectivement remplies, les établissements doivent alors exercer pleinement leur autonomie, sans que se multiplient les contrôles. Mais la dévolution doit demeurer pour l’instant une faculté et non une obligation et qu’il y aurait des risques à étendre ce dispositif trop rapidement.

Dans le contexte d’autonomie des établissements, les modes de régulation de l’État doivent évoluer vers des contrôles a posteriori. Le système de répartition des moyens doit évoluer vers une différenciation plus importante dans la répartition des dotations budgétaires. Le contrat devrait devenir un élément majeur de la politique d’enseignement supérieur et de recherche.

Pour plus d’informations
Pour contacter Jean-Marc.Schlenker, cliquez ici

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Le journalisme en pleine mutation

Après la vague des blogueurs qui avait redéfini le métier de journaliste arrive la déferlante du datajournalisme* avec ses programmeurs, ses codeurs et ses designers qui viennent à leur tour modifier le paysage de ce métier en pleine mutation. De plus en plus de données sont diffusées par les institutions et les gouvernements et grâce à un datajournaliste, sachant analyser des données par la création de programmes informatiques, il peut mettre en lumière des éléments ou des faits importants comme cela s’est produit dans le cas du scandale des notes de frais des parlementaires britanniques par exemple.
L’exemple le plus célèbre est WikiLeaks, grâce à l’interface mise en place par Owni.fr, ils ont pu exploiter des données confidentielles du Pentagone sur la guerre en Irak et les rendre compréhensibles par tous et faciles à exploiter grâce à de nombreuses entrées de recherche  qui permettent les recoupements et les rapprochements. Analyse impossible à réaliser à partir d’un article papier ou d’un simple site internet. La révolution est en marche !
La preuve de ce changement et de la mise en marche de ce mouvement en France : la deuxième édition Hack The Press. Cet événement dédié au « journalisme de données* ou datajournalisme», qui consiste à combiner des analyses journalistiques chiffrées ou datées à une représentation visuelle marquante, a eu lieu ce mercredi 11 janvier 2012 à La Cantine, en association avec OWNI, média social qui vise à explorer les nouveaux modes de traitement de l’information, Silicon Maniacs, le magazine de Silicon Sentier, association regroupant des entreprises IT innovantes, l’école d’informatique Epitech, l’école de l’innovation et de l’expertise informatique et Regard Citoyens, collectif spécialisé dans l’ouverture des données politiques avec le soutien de La Netscouade, agence spécialiste du web social et participatif.

Sept équipes de datajournalistes*, designers et développeurs se sont affrontées pour créer une application de data-journalisme dans une ambiance bon enfant et l’équipe victorieuse désignée par le public a remporté comme un clin d’œil aux décennies passées un « Minitel d’or ». Les équipes ont travaillé, en cette année d’élection présidentielle sur un jeu de données publiques commun à tous les participants pour ainsi mettre en lumière la façon dont le data-journalisme peut participer au débat démocratique.
Hack The Press est aussi un lieu de rencontres et d’échanges ; ainsi des débats et des workshops avec des intervenants internationaux et français sont venus ponctuer la journée, pour réfléchir à la rédaction de demain.
Alors qu’aux Etats-Unis, tous les grands journaux possèdent une équipe de datajournalistes, en France peu de journalistes exercent ce métier, c’est-à-dire  travaillent au sein d’une rédaction à la production de contenus éditoriaux dont le traitement passe par les données et leur présentation. Et pourtant les savoir-faire existent en France, puisque Lepoint.fr, Le Parisien, Le Monde ont envoyé des équipes participer à la deuxième édition Hack The Press, mais ces talents ne sont pas exploités par les rédactions. Pourquoi ? Les difficultés économiques que connaissent les médias depuis quelques années y sont sans doute pour beaucoup. Pas d’argent pour le journaliste de base donc encore moins pour former des équipes à de nouvelles disciplines et technologies.
Par l’arrivée de cette nouvelle forme de journalisme, la presse en ligne semble devenir l’avenir de la presse papier. D’ailleurs La Tribune qui ne sera plus que On-line est le premier à aller dans ce sens. Pourtant, il paraît évident que le journalisme actuel ne pourra pas être remplacé que par des datajournalistes. Pourquoi ? Parce que  les interfaces journalistiques mises en place par le journaliste de données qui supposent une très forte implication du lecteur/internaute qui doit être capable de réaliser lui-même des interprétations et des analyses des données mises à sa disposition, trouve inéluctablement ses limites.

*Le Journalisme de données (data journalisme en anglais) est une nouvelle technique journalistique1 qui consiste à analyser des données complexes (par exemple des statistiques sportives) ou à extraire des informations pertinentes de quantités importantes de données (data mining). On l’appelle aussi le journalisme “hacker”, censé rapprocher journalistes (”hacks”) et passionnés d’informatiques (”hackers”) pour faire évoluer le journalisme.

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Un pour tous

Responsive Web Design, l’expression est lâchée. Depuis la sortie de la traduction en septembre 2011 du livre éponyme d’Ethan Marcotte à ce sujet, comment gérer le contenu d’un site en fonction du support est devenu le thème de débat entre webdesigner, développeurs et concepteurs de site.

Actuellement, il est fréquent de trouver une adresse de type www.mondomaine.fr/mobile pour trouver la réplique peu ou prou mobile de son site. L’approche Responsive Web Design permet de ne gérer qu’un site au lieu de plusieurs. On appelle également cette approche OneWeb.

Alors de quoi s’agit il ? Pour résumer avec l’arrivée des tablettes et des smartphones et leurs différences de résolutions d’écrans, il est devenu difficile de déterminer quelle résolution sera à privilégier. Avec le concept de responsive web design – ou webdesign réactif – c’est le site lui-même qui s’adapte au support. Non seulement le design s’adapte au support, mais il est possible de pré-sélectionner le contenu qui sera mis en avant selon le support. Un utilisateur qui consulte un site depuis un smartphone aura probablement besoin d’un contenu court, d’une information rapide et éventuellement liés à une géolocalisation ;  alors qu’en consultant un site depuis un ordinateur, il sera plus à même de lire un contenu long et plus dense.

La première fonctionnalité ressemble étrangement aux premier sites internet qui devaient être consultable sur différentes tailles d’écran alors toutes en 4:3… Mais avec la seconde, il ne s’agit pas d’un retour en arrière, mais de l’arrivée d’une nouvelle dimension qui ouvre des perspectives en terme de webmarketing et tout d’abord aux questions à se poser lors de la création d’un site:
Stratégie de dispositif web
Stratégie de contenu global
Stratégie de contenu par support
etc.

Pour illustrer cette évolution, vous trouverez ci-dessous les meilleurs exemples que nous avons sélectionnés.

Boston Globe

Porcupine Colors

Food Sense

Lancaster University

El Sendero del Cacao

Toronto Standard

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L’enseignement supérieur aux Etats Unis remis en question ?

Signe des temps,  à l’heure d’une crise économique sans précédent, une université américaine privée, la National Louis University, un établissement privé de Chicago a mis en ligne une offre de cours au rabais sur le site d’achat groupé Groupon rapporte le Chicago Tribune. L’université explique avoir eu cette idée marketing et négocié ce partenariat avec le site internet pour remplir ses classes.

L’Université propose  aux étudiants qui se destinent aux métiers de l’enseignement, une réduction de 57 % par rapport au prix initial soit 950 dollars le cours qui compte pour trois crédits dans le master de l’établissement. L’offre côtoie ainsi, aussi bien des “deals” pour des dîners à prix cassés ou des tickets pour les matches de l’équipe de base-ball des White Sox. Le président de l’université explique au Chicago Tribune : “Nous avons réalisé que pour prospérer dans l’environnement très concurrentiel de l’enseignement, il fallait être là où sont nos étudiants, leur parler dans leur propre langage et beaucoup de nos étudiants potentiels reçoivent quotidiennement des e-mails de la part de Groupon“.

Aujourd’hui aux États Unis certains étudiants commencent à remettre en cause le fonctionnement des universités et se posent de nombreuses questions sur la nécessité de faire des études. En effet, pourquoi  s’endetter lourdement en payant très cher pour faire des études  à l’université, alors que le chômage sévit durement depuis le début de la crise économique ? Des étudiants se retrouvent aujourd’hui avoir fini leurs études depuis plusieurs mois sans avoir pu trouver de travail alors qu’ils ont des sommes importantes à rembourser pour avoir financer leurs études, remettant en question le ROI du financement des études.