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Réseaux sociaux au Brésil : Orkut tient tête à Facebook

Le Brésil est le cinquième plus grand pays du monde de par sa superficie et par sa population (192 376 496 habitants). Selon ComScore, il se place au 8ème rang mondial en nombre d’internautes. C’est le pays de l’Amérique Latine qui a le plus grand nombre de personnes disposant d’un accès à l’Internet : 76 millions de foyers peuvent se connecter.

Les réseaux sociaux sont en plein essor au Brésil. 86% d’internautes communiquent sur ces réseaux. Les brésiliens y passent en moyenne 5 heures par mois.  Ce sont Orkut, Facebook et Twitter qui ont le vent en poupe.

Orkut est le réseau social qui connaît la plus grande notoriété au Brésil. Près de deux tiers des internautes brésiliens ont un compte sur ce réseau développé à l’origine par Google. Il a été lancé en 2004 par un jeune ingénieur d’origine turque Orkut Büyükkökten, devenu par la suite employé chez Google. Dès 2005, la version portugaise du site a été créée. Vu le nombre important d’utilisateurs brésiliens, la gestion du site a été déléguée à Google Brésil en 2008. Le Brésil, qui représente plus de 50% d’inscrits, est le principal pays utilisateur de ce réseau aujourd’hui.

Facebook tient une position de leadeur dans tous les pays de l’Amérique latine, à l’exception du Brésil. Néanmoins, il fait des efforts pour rattraper son principal concurrent Orkut. Ainsi, par exemple, pour conquérir des parts de marché, il a proposé à ses utilisateurs la possibilité de gérer leurs pages Orkut directement à partir de leurs comptes Facebook.

Aujourd’hui Facebook gagne de plus en plus en popularité. Certains experts prédisent même qu’Orkut cédera prochainement sa première place sur le podium face à la concurrence du géant américain. Mais il est peut-être très tôt pour en parler.
Selon les données de ComScore, publiées en juin 2011, Orkut a connu une augmentation de 20% par rapport à juin 2010, en atteignant 35,7 millions de visiteurs (source ComScore). A son tour Facebook, a connu lui-aussi une croissance significative de 192%, ce qui amène son nombre d’inscrits à 24,5 millions. Cependant les visiteurs d’Orkut au Brésil sont beaucoup plus participatifs que ceux de Facebook. Un utilisateur d’Orkut  passe plus de 4 heures par mois sur le site, contre 1,6 heure par mois pour Facebook.

A noter que ces deux réseaux sociaux avec le contenu et les services visiblement similaires sont perçus différemment par la population brésilienne: Orkut est vu comme un «réseau local», «réseau des Brésiliens», alors que Facebook est considéré comme un produit purement américain. Encore une fois nous avons devant nous un exemple qui illustre la problématique culturelle due aux spécificités nationales (voir le post sur les réseaux sociaux en Russie).

Windows Live Profile, qui s’appuie sur la force de frappe de Hotmail, reste toujours parmi les leadeurs. Il compte aujourd’hui près de 14,5 millions d’inscrits.

Twitter est utilisé par douze millions de brésiliens, principalement les jeunes. 37% des membres ont moins de 17 ans. Les brésiliens aiment particulièrement suivre leurs amis ou des célébrités sur Twitter.

Il est intéressant de noter un usage très fréquent des réseaux sociaux par des journalistes brésiliens. Selon une étude récemment publiée par le Réseau Oriella, 80% des journalistes brésiliens utilisent les réseaux sociaux pour communiquer.Parmi les réseaux sociaux utilisés par les journalistes, Twitter occupe la première place (66% des journalistes brésiliens l’utilisent), la deuxième place est attribuée à Facebook (58%) et la troisième source d’information sont des blogs (57%).

(de notre bureau à Sao Paulo)

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Discovering French Universities Investing in Reform

Le film “Discovering French Universities investing in reform” est une vidéo réalisée par NSB Paris dans le cadre de l’événement du même nom, organisé du 28 septembre au 1er octobre 2011 en coopération avec la Caisse des dépôts, Le CNRS, la Conférence des Présidents d’Universités, la Fondation Bordeaux Université, la chancellerie des Universités de Paris et la société Steelcase.

Le film réalisé avec l’ensemble des parties prenantes vise à véhiculer le message des universités françaises dans le cadre de la réforme LRU, auprès de la presse international et des publics français ou étrangers.

Comme l’indique le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Laurent Wauquiez, “Vous avez une université francaise qui s’est métamorphosée et qui est sans doute la meilleure porte d’entrée à l’enseignement supérieur en Europe”.

Voir le film

Retrouvez l’ensemble des interviews dans leur intégralité sur la chaine Youtube de l’agence NSB Paris: www.youtube.com/agencenoirsurblanc

+ Union sacrée pour la réforme des universités

+ #loveHE – les Anglais aiment l’enseignement supérieur

+ Pays-Bas: Le film des 1,5 milliards

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Réseaux sociaux et médias : « je t’aime, moi non plus »

En février de l’année dernière, déjà, je mentionnais dans un billet la création d’une charte internet pour les étudiants, personnels enseignants et administratifs de Ball State University. C’est aujourd’hui un engagement demandée par de plus en plus d’entreprises du secteur privé. Les médias eux-mêmes s’y confrontent aujourd’hui et demandent depuis peu à ce que ses salariés adhèrent à ces conventions.

Avec le Web 2.0, les médias doivent faire face à une nouvelle révolution, celle du web collaboratif : l’internaute n’est plus un consommateur passif de l’information, mais en devient lui-même la source. L’explosion des blogs et réseaux sociaux a compliqué davantage la donne : les médias ont dû s’y conformer, en commençant par ouvrir des espaces sur le web pour donner la parole à leurs journalistes et à leurs lecteurs. Dans cet univers où les individus prennent plus importance que les entreprises et où tout le monde peut échanger et partager, les limites entre la vie professionnelle et la vie privée disparaissent.
Exprimer son opinion sur la toile touche également le public, le consommateur ou le lecteur ; les médias en tant qu’entreprises ont donc tout intérêt à veiller à l’usage fait de ces outils par leurs propres salariés (les journalistes). Pour cette raison, l’Agence France-Presse a récemment lancé , une nouvelle initiative en créant un guide qui fixe les règles de participation de ses journalistes aux réseaux sociaux. Désormais, les journalistes de l’AFP ne peuvent plus publier les alertes ou informations exclusives car elles seront réservées aux clients. Ils doivent rester corrects, sans critiquer les autres médias et s’abstenir «de tout commentaire pouvant nuire à l’image générale d’impartialité de l’agence». Également, le hashtag #AFP sur Twitter permet désormais de différencier les informations professionnelles et personnelles.

Mais l’AFP n’est pas la seule agence de presse à lancer ce type d’initiative. L’année dernière Reuters a publié une “social media guideline“. Même démarche du côté de l’AP (Associated Press), qui a accompagné le lancement de son guide, avec la création d’un compte Twitter : @APStylebook. Celui-ci avait comme but de répondre à toutes les questions des lecteurs ne disposant pas d’un accès direct et gratuit aux contenus de ce guide d’utilisation. C’est peut-être pour cette raison que l’opération avait attiré quelques 44.000 followers sur Twitter.

Même les journaux, comme The Washington Post ou The Guardian, ainsi que les radios et télés, telles que la BBC ont observé avec attention les usages des réseaux sociaux. Pour la chaîne audiovisuelle anglaise de référence, il faut faire la différence entre: l’activité personnelle du salarié, l’activité concernant les émissions et journaux télévisés, et l’activité des journalistes, animateurs et correspondants de la chaîne. C’est en partant de ces trois types d’activités que la BBC a établit ses règles d’usage des réseaux sociaux.

Ce type d’encadrement nuit-il à la liberté d’expression des journalistes ? D’autre part, les réseaux sociaux représentent-ils vraiment une source d’information légitime et crédible ? Les réponses restent encore à trouver…

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Pourquoi les étudiants britanniques ont les yeux rivés sur les Pays-Bas…

Les étudiants britanniques ne sont généralement pas connus comme étant les plus voyageurs, pourtant cette tendance tend à s’inverser et de nombreux jeunes anglais s’expatrient aux Pays-Bas, et choisissent l’alternative Néerlandaise. Retour sur les origines d’une telle tendance…

Vous avez dit trop cher ?

Les coûts sont sans conteste la raison numéro de ces nouvelles migrations. Trouver une place dans une université britannique est devenu synonyme de parcours du combattant, pour ces jeunes qui bien souvent, n’ont pas les moyens de payer les frais qui leur sont demandés. En effet, la rentrée 2011 a vu les coûts d’inscription tripler pour atteindre désormais 9000 livres, soit plus de 10 000 euros par an. Avec une année universitaire aux environs de 1700 euros, on comprend aisément pourquoi les universités Néerlandaise représentent une alternative alléchante !
Ainsi, la Maastricht University, qui compte ainsi huit programmes de licence en anglais, a reçu à ce jour 450 préinscriptions britanniques, une première.

Good morning Europe

Si les étudiants Britanniques ne voient normalement pas l’intérêt de partir faire leur étude à l’étranger, si ce n’est aux Etats-Unis ou en Australie, voici que les Pays-Bas s’imposent progressivement comme leur troisième destination. Aujourd’hui, plus de la moitié des lycéens se renseignent sur les universités néerlandaises. L’aspect financier n’est pas la seule raison de ce succès ; la qualité de l’enseignement est souvent citée en exemple pour son caractère professionnel et son excellent niveau d’anglais.

Du côté des Pays-Bas, les établissements sont également ravis de cette évolution et encouragent un mouvement qui maximise leur facette international. A condition que les futurs élèves soient motivés, évidemment…

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Union sacrée pour la réforme des universités

Un événement « Discovering french universities investing in Reform » à destination de la presse internationale

Les Universités et la Recherche françaises ainsi que les représentants du  gouvernement  ont été au cœur de l’ICJ Edu 2011, un événement conçu par Noir sur Blanc qui a réuni du 28 septembre au 1er octobre 2011  une trentaine de journalistes des médias les plus importants dans le monde.

L’objectif : consolider l’image des universités françaises et de la recherche à l’étranger, faire découvrir aux medias  les atouts et les spécificités des universités et de la recherche françaises ainsi que ses personnalités emblématiques : Louis Vogel, Président de la CPU et de l’Université Panthéon-Assas ; Alain Fuchs, Président du CNRS ; Monique Canto Sperber, Directrice de l’Ecole Normale supérieure ; François Weiss , Président de l’Ecole des Hautes études en Sciences sociales ; etc. et expliquer les effets positifs de la loi LRU, le plan campus et les investissements d’avenir. Mais aussi montrer comment les universités françaises s’impliquent dans la nécessaire réforme pour s’engager dans la compétition internationale et comment la France veut jouer un rôle  important sur la scène internationale.  Tous les acteurs au plus haut niveau  de l’Etat et de l’enseignement supérieur  français se sont impliqués dans cet événement : Laurent Wauquiez, Ministre de l’enseignement supérieur et  de la recherche ; Patrick Gérard, Recteur de Paris ; Louis Vogel, Président de la CPU ;   Jean-René Fourtou, Président du Conseil de Surveillance de Vivendi et de la Fondation de Bordeaux ; Edouard Husson, Vice Chancelier des Universités de Paris ; Daniel Vitry Responsable de la Mission Universités à la Caisse des Dépôts et  Consignations ; Jean-Paul Vermes, Premier Vice-Président de la CCIP ; Bernard Ramanantsoa, Directeur Général d’HEC ;  jusqu’à François Fillon, Premier Ministre qui a signé une lettre d’accueil pour les journalistes invités. Autant de personnalités que les journalistes de la presse enseignement supérieur  étrangère invités à Paris et à Bordeaux, ont pu écouter et rencontrer. Noir sur Blanc, concepteur et organisateur de cet événement s’est appuyé sur le ICJ Edu by NSB, club international de journalistes  créé par l’agence en 2008.

De quelques lieux emblématiques de l’enseignement à Paris (Sorbonne, Université Panthéon-Assas, Collège de France) aux Initiatives D’EXcellence de Bordeaux, chaque acteur a expliqué les enjeux et bienfaits de la loi LRU et du grand emprunt.
Laurent  Wauquiez, expliquant que « La loi a tout changé […] et que  l’université française s’est métamorphosée et est sans doute la meilleure porte d’entrée dans l’enseignement supérieur  en Europe. » (son interview vidéo exclusive) ;
René Ricol, Commissaire Général à l’Investissement, a présenté les investissements d’avenir et le grand emprunt «… pour la France c’est un enjeu formidable que de réussir à mettre tous ces efforts, tous ces investissements sur l’enseignement et la recherche c’est à dire sur les jeunes, faire en sorte que nous appuyons sur tout ce potentiel de recherche et le lier à celui de l’entreprise pour créer de la richesse et de l’emploi » ;
Daniel Vitry, a précisé le rôle et  les investissements de la Caisse des Dépôts dans les universités « la CDC est un investisseur de long terme , l’économie de la connaissance et l’enseignement supérieur, la formation des étudiants sont des investissements de long terme. Notre accompagnement  est d’expertise et pas seulement financier. On aide les universités  en personnel, en expertise et la finance suit »
Alain Fuchs,  a expliqué les relations entre le Centre National de la Recherche Scientifique et les laboratoires des universités « Le rapprochement du CNRS et de l’université permettra une flexibilité de l’organisation ».
Louis Vogel, a quant à lui a donné son éclairage  sur la reforme  des universités « Notre atout, on pourra le valoriser vraiment quand tout le monde travaillera ensemble »

Jean-René Fourtou a parlé de l’indispensable rapprochement universités/entreprises.  « les universités doivent profiter de leur nouvelle autonomie. Cela implique beaucoup de changements. Elle doivent devenir des entrepreneurs, le changement de leur gouvernance et d’embaucher des gens du secteur privé. C’est une révolution et elle a commencé. »

Jean-Paul Vermès et Bernard Ramanatsoa ont évoqué le rapprochement écoles/universités au travers du Plateau de Saclay. «  La coopération entre les Écoles et les universités est de plus en plus nécessaire, elle a déjà commencé » «  Paris Saclay, né d’une initiative du gouvernement, est probablement le symbole le plus important d’une relation réussie entre universités et Grandes Écoles »

A Bordeaux, Manuel Tunon de Lara, Président de l’Université de Bordeaux et les Présidents des universités de Bordeaux ont accueillis les journalistes pour présenter la stratégie de Bordeaux, Initiative D’EXcellence depuis juillet dernier.

Retrouvez d’autres informations sur la page FaceBook de Noir sur Blanc.

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Viadeo lance le premier concours sur les médias sociaux réservé aux étudiants

C’est un fait, les réseaux sociaux s’intéressent de près aux étudiants. La nouveauté de cette rentrée 2011 le confirme : Viadeo, le réseau social professionnel français lance le Viadeo Student Challenge. Cette compétition est le premier concours sur le thème des médias sociaux, exclusivement réservée aux étudiants.

Un tel concours vient compléter la liste des initiatives de Viadeo à destination des étudiants et jeunes diplômés, et leur offre l’opportunité unique de rencontrer des professionnels et recruteurs potentiels. Un seul objectif : proposer une stratégie sur les médias sociaux, dynamique, efficace et engageante.

Les modalités sont simples : durant 2 mois, à compter du 20 octobre ; plus de 1000 étudiants, répartis en équipe de 3 à 5 personnes, vont élaborer un projet à partir d’un brief soumis par la Confédération Nationale des Juniors Entreprises (CNJE).  Pour ne pas défavoriser les étudiants, ceux-ci seront répartis en deux catégories : « traditionnelle” – étudiants suivant un cursus en formation initiale/alternance (Bac à Bac+5) ou “professionnelle” – professionnels en formation continue (MBA, Master Spécialisée, Mastères).

L’intérêt d’un tel évènement est évident pour les participants : outre le fait de pouvoir se pencher sur un cas réel, le Viadeo Student Challenge est une occasion unique d’analyser  les usages des nouveaux médias, de travailler en équipes, participer à une expérience inter- et intra-école ; ou d’avoir la chance de soutenir un projet devant un jury et représenter son école. Les meilleurs se verront récompenser par la promotion de leur travail dans une campagne de communication multimédia, mais surtout par des rencontres privilégiées avec les managers, responsables des ressources humaines de Viadeo et des entreprises partenaires pour bénéficier d’opportunités d’emploi (Société Générale, Cap Gemini, Bouygues Immobilier…).

Une fois de plus, l’intégration des réseaux sociaux dans le processus de recrutement semble se confirmer…

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Le Canada recrute en Afrique

Le Canada rentre dans la course pour le recrutement d’étudiants africains

L’Afrique est l’une des plus grandes sources de recrutement d’étudiants étrangers des universités et business schools anglaises et américaines. Le continent a la population étudiante la plus mobile au monde et un étudiant africain sur 16 (soit 5,6 %) part étudier à l’étranger chaque année.

Mais si jusqu’à il y a peu de temps, le Royaume Uni et les Etats-Unis étaient les deux plus grands recruteurs d’étudiants africains ; aujourd’hui, d’autres pays sont rentrées dans la course et notamment le Canada, qui a commencé à s’intéresser à ce marché par des politiques de recrutement fortes et ciblées.

Cette année, la troisième édition de « L’African Student Recruitment Conference » (ASRC) se tiendra à Toronto les 28 et 29 septembre, et représentera le plus grand meeting point organisé au Canada sur ce sujet et un terrain d’échange sur les initiatives de recrutement d’étudiants africains. L’événement est l’un des plus attendus par les directeurs du recrutement international et les directeurs marketing des écoles et universités canadiennes les plus prestigieuses.

L’ASRC de cette année portera sur le marché africain (« African Market Scene for the Education Providers ») et analysera les changements radicaux du marché de l’éducation en Afrique tout en donnant des conseils stratégiques et pratiques concernant la stratégie de recrutement sur ce continent. Une partie de l’événement sera dédiée à la rencontre d’agences de recrutement africaines.

Lieu: Sheraton Centre Toronto Hotel, 123 Queen Street, Toronto, Ontario.
Dates: 28 & 29 Septembre  2011

Sources : UNESCO ; NAFSA ; World View Events

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Chères universités suisses…

Les étudiants étrangers devront payer plus

Les universités suisses tentent de profiter de l’énorme nombre d’étudiants étrangers voulant étudier dans leur pays en augmentant leurs frais de scolarité. Mais la plupart des membres de l’Union des étudiants de Suisse (l’Unes) s’oppose à ce traitement inégal réservé aux camarades étrangers et propose un système européen de financement réciproque : lorsqu’un étudiant s’inscrit dans une université étrangère, son pays d’origine reverse les frais d’inscription à l’autre pays.
Cette solution serait très lucrative pour la Suisse – le pays compte 30 000 étudiants étrangers alors que seulement 6 500 de ses jeunes partent étudier hors du pays.
Dans le même temps en France , la CGE s’indigne des conditions migratoires qui empêchent les étudiants étrangers de trouver un 1er emploi en France et les associations étudiants s’indignent du relèvement du plafond de ressources pour un étudiant étranger pour entrer en France (5000 contre 3500 euros)

La Suisse veut réduire le nombre de candidats allemands

La Suisse est prête à accueillir plus d’étudiants étrangers sur son territoire en augmentant les frais de scolarité mais durcit les conditions d’entrée des étudiants allemands en trop grand nombre et lance un numerus clausus à l’échelle nationale. Mais cette règle ne s’applique qu’aux candidats venus d’Allemagne.
« En Allemagne, il y a un numerus clausus pour des nombreuses matières », explique Thomas Tschümperlin de l’université de Zurich. « Avec ces nouvelles conditions d’admission, nous voulons éviter de devenir la solution de fortune pour tous les étudiants qui ne correspondent pas aux critères de leur pays. »

Source : Der Standard
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La gestion des réseaux sociaux : un véritable challenge et enjeu pour les Universités

Aujourd’hui, quand un étudiant veut s’informer sur une Université, il recherche des fils de discussions sur des forums, s’intéresse aux pages dédiés sur FaceBook, lance des requêtes sur les moteurs de recherche. Ensuite il visionne les vidéos sur YouTube, afin de se faire une idée de l’atmosphère, de l’ambiance et de la culture de l’Université. Tout cela plutôt que de simplement contacter l’Université directement.

Les Universités vivent désormais dans l’ère des médias sociaux et la maîtrise de leur e-réputation leur échappe peu à peu. Les enjeux sont pourtant très lourds car la réputation des Universités et plus importante que jamais en raison des frais de scolarité de plus en plus élevés et d’une concurrence mondiale, souvent à portée de clic. La question se pose de savoir comment arriver à parler et à convaincre une génération qui vit en réseau et  qui est plus encline à faire confiance à l’opinion de ses  pairs anonymes sur internet qu’aux  organismes officiels tels que les Universités.

Les actions que mènent les Universités pour contrer ce phénomène sont diverses. Certaines ont mis sur pied des groupes d’étudiants qui essayent de se joindre aux conversations. D’autres, laissent les étudiants tenir des blogs libres de tous propos, mêmes négatifs, afin de donner plus d’authenticité et de crédibilité à leurs auteurs. Ces étudiants blogueurs se retrouvent ainsi souvent en position de répondre et donner des renseignements et conseils aux étudiants et futurs étudiants réels désireux de rechercher des informations sur le logement ou les finances par exemple.
D’autres vont plus loin comme cet étudiant de l’Université de Lincoln au Royaume-Uni qui a créé une série de spots publicitaire assez décalés et les a mis sur YouTube.

La grande difficulté est de savoir jusqu’où les Universités doivent contrôler ce que les membres de leurs communautés disent à leur sujet sur les médias sociaux, tout en tenant compte qu’au-delà de ces étudiants, de nombreux enseignants chercheurs sont des blogueurs académiques. Pour cette raison, Ball State University a créé une charte d’utilisation des réseaux sociaux par ses communautés.
Mais, tandis que les établissements portent une attention croissante à ce qui est dit à leur sujet sur le web, la plupart reconnaissent la difficulté de contrôler. De fait, est-il réaliste de penser contrôler chaque mot  concernant une Institution

photo : hand modeling by jafader Attribution Some rights reserved by digitalshay
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Médiatisation de la recherche académique 4 : Collegium de Lyon

Comment valoriser la recherche en sciences humaines et sociales, trop souvent ignorée car perçue comme déconnectée des préoccupations du monde économique moderne ? Et surtout comment rendre la recherche accessible à tous ?

Après avoir diffusé des vidéos courtes de ses chercheurs en 2010, où ceux-ci exposaient brièvement leurs travaux de recherche, le Collegium de Lyon va plus loin dans sa démarche de valorisation de la recherche, matérialisée par sa baseline “Where research meets the world“.

Cette année, l’institut de recherche a élaboré des films pédagogiques au travers desquels deux de ses chercheurs dévoilent et expliquent une problématique propre à leur sujet de recherche, en adéquation avec l’actualité ou les préoccupations de la société.

Jean-Michel Salaun, chercheur en sciences de l’information et professeur à l’université de Montréal, aborde la pertinence d’une théorie du document en prenant comme exemple les trois firmes ayant investi le web documentaire, Apple, Google et Facebook.

Mufwene S. Salikoko, chercheur en sciences humaines au Collegium de Lyon et professeur à l’université de Chicago, réexamine la diffusion de l’anglais autour du monde afin de déterminer si les conséquences de cette propagation seront les mêmes partout dans le monde.

Réalisation: NSB Paris

+ Démocratiser les savoirs : Les chercheurs du Collegium de Lyon s’expriment sur YouTube

+ Médiatisation de la recherche académique 3: Sciences en cour[t]s

+ Médiatisation de la recherche académique 2: Futurity

+ Médiatisation de la recherche académique 1: Science of Watchmen

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Stop aux faux diplômes !

L’EDU – Une nouvelle organisation intergouvernementale pour lutter contre les fausses écoles

Fin juin, j’ai écrit un post sur les arnaques au diplôme en Chine, nombreux sont ceux qui ont réagi. Aussi, je vous tranquillise tous, la solution vient d’être apportée ! La voici.

L’espoir de ne pas se faire escroquer par de faux diplômes et écoles est enfin à portée de main sous la forme d’EDU, une nouvelle organisation intergouvernementale visant à lutter contre les activités des fournisseurs de diplômes illégaux. L’organisation basée à Bruxelles a été créée ce mois-ci pour développer une base de données d’accréditations dignes de confiance pour les institutions académiques. Cette base de données accessible au public permettra aux étudiants et aussi aux employeurs de vérifier rapidement la légitimité d’une institution.

Le secrétaire général d’EDU, G. Irving Levance, annonce : «Durant les cinq prochaines années, nous allons travailler en étroite collaboration avec les agences d’accréditation légitimes dans le monde et nous allons promouvoir le dialogue et l’interaction entre elles. Notre but est de réduire les activités frauduleuses des fausses écoles et des agences d’accréditation malhonnêtes qui polluent actuellement le marché mondial de l’éducation, en particulier celui en ligne ».

A partir du mois prochain, l’EDU sera joignable sur le site: www.edu.int. Les domaines finissant par .int sont exclusivement réservés aux organisations créées par un accord international entre plusieurs gouvernements nationaux. Actuellement, moins de 200 organisations ont un tel domaine – il s’agit notamment des Nations Unies, de l’Union africaine, de la Cour pénale internationale et d’Interpol.

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Arnaque aux diplômes en Chine

Les cadres chinois perdent des millions de Yuan d’achat de faux diplôme

Plus de 200 cadres supérieurs ont perdu des millions de yuans dans une escroquerie d’achat de diplôme depuis janvier 2011, a découvert  la police de Pékin.
339 étudiants ont été escroqués dont 80% sont des cadres supérieurs. L’escroquerie représente plus de 7,97 millions de yuans.

Une victime a porté plainte à la police le 27 Janvier 2011 après avoir reçu son diplôme de doctorat,  et remarqué qu’il n’était pas reconnu par l’Etat chinois suite à une vérification auprès du Ministère de l’Education.
Elle a  payé 190 000 yuans pour un diplôme de Doctorat en « business administration » de « Abraham Lincoln University » avec plus 50 000 yuans pour des frais de certificat. La jeune fille a  assisté à quelques cours dans un bureau à côté de l’Université de Tsinghua.  Cependant, les élèves n’étaient pas obligés d’aller à tous les cours, ni de passer les examens.

Ces « universités »  qui délivrent de faux diplômes installent leurs bureaux à proximité des universités prestigieuses telles que Tsinghua ou Pékin Université. Elles  se présentent  comme bureau de représentation d’une université américaine qui en fait n’existe pas et entretiennent le doute en prenant un nom similaire d’un collège connu. Par exemple Columbia International Institute (www.ciiny.us),  ressemble à Columbia International University. Pour appâter les étudiants potentiels, ils invitent de vrais professeurs d’universités pour donner des cours, d’autres vont jusqu’à créer de faux programmes, utilisant le nom d’universités existantes.

L’ancien président de Microsoft China Tang Jun possède un diplôme en doctorat de l’Institut de Technonology de California, qui en fait est un faux. Les diplômes que possèdent Tang et plusieurs officiels et executives Chinois sont des  PHD de la Califonia-based Pacific Western University et sont payé 2 595 dollars sans suivre de cours. Le Professeur Xiong Bingqi, vice-président de 21st Century Education Research Institute a reproché à Tang, d’être un mauvais modèle pour les jeunes. En effet, il affiche et  trouve normal d’acheter un diplôme pour réussir. Il souligne d’autre part, que les personnes qui sont concernés par cette escroquerie ne sont pas forcément des victimes car ils étaient conscients  d’acheter  un diplôme « brillant » avec de l’argent.

Le Ministère d’Education a donc annoncé un contrôle plus strict concernant les diplômes de joint-programmes délivré par une université chinoise et une université étrangère.

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Internet n’oublie rien !

Internet est un monstre qui enregistre toutes les informations qui y sont déposées, à vie. A vie, oui, mais pas la nôtre, celle du monstre lui-même qui n’oubliera rien de nos écrits, images, documents, informations personnelles voir intimes, tout dépendra de ce qui nous y auront laissé. Une sorte de persistance numérique de notre existence, pour l’éternité.

Sans aller jusque là,  toute erreur de jeunesse commise lors de nos premières manipulations sur internet ressortira à la moindre recherche. Plus grave, toute « erreur » commise dans notre vie restera affichée à la vue de tous. Ainsi, le passé d’un homme ayant purgé une peine de prison et voulant retrouver une vie normale ne résistera pas au moindre « google search » d’un futur employeur, voisins, assureur, etc.

Pour contrer cette persistance de l’information, dix signataires réunis par Nathalie Kosciussko-Morizet, secrétaire d’Etat chargée de la prospective et du développement de l’économie numérique, ont signé une charte sur le droit à l’oubli fin 2010.

Concrètement, les signataires se sont engagés à « améliorer la transparence de l’exploitation des données publiées par les internautes » et « à faciliter la possibilité pour une personne de gérer ses données sur la toile ».

Dès la page d’accueil des sites des signataires, les informations sur la politique de protection de la vie privée doivent être facilement accessibles. De même, des dispositifs permettant de vérifier si les utilisateurs sont mineurs, afin de les protéger.
Les moteurs de recherche signataires collaboreront avec les sites de publication pour préserver l’intimité des internautes et faciliter la non-indexation de certains contenus.

Il est donc possible de faire supprimer les propos, images et toutes informations à son sujet sur internet. Mais deux géants de la collecte de données n’ont pas signés cette charte, Facebook et Google arguant des difficultés juridiques et techniques…

D’un autre coté, comme l’Internet n’oublie rien, il peut devenir un sanctuaire pour des personnes disparues.

Il n’existe pas de champ date du décès sur les profils des réseaux sociaux. Probablement parce que le propriétaire du compte ne peut l’alimenter, doivent se dire les concepteurs des réseaux. Mais la plateforme de blogs Livejournal a commencé à « geler » l’espace commentaires des blogs des personnes décédées, en faisant paraitre la mention suivante « Ce blog est un mémorial. Il n’est pas possible d’y publier de nouveaux messages ».

En Russie, Ilya Kormiltsev , poète et compositeur de chansons, décédé en 2007 dont le dernier message (http://karmakom.livejournal.com/) sur son blog disait : « Requête personnelle. Est-ce que quelqu’un va à Londres dans les prochains jours ? On a besoin de certains médicaments. Pour moi » a reçu 1752 commentaires avant d’être gelé.

Toujours en Russie, La poétesse Anna Yablonskaya, décède en janvier 2011 dans l’attentat de l’aéroport de Domodedovo à Moscou. L’espace des commentaires de son dernier message (http://silkhat.livejournal.com/276646.html) est devenu un registre de condoléances avant d’être gelé lui aussi.

1) Action innocence, Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques, E-enfance, Union nationale des associations familiales, Copains d’avant, Pages jaunes*, Skyrock, trombi.com, Viadéo, Microsoft France (MSN, Windows live, Bing)
* Pages Jaunes appartient désormais au fond d’investissement KKR et qui figure comme une des premières sociétés mondiales en terme de CA publicitaire sur internet ! Ce que peu de communs du mortel numérique savent c’est que KKR a aussi racheté 123people (moteur de recherche de personnes) et a associé les coordonnées des personnes qui sont inscrites dans l’annuaire avec leur profil sur les réseaux sociaux…
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Le fundraising se retrouve contraint de transparence et d’éthique

Qui l’eut crû ? Les universités du Royaume-Uni et leurs collectes de dons auprès de leurs anciens élèves sont un des effets collatéraux des insurrections arabes et met en lumière leur manque de transparence en la matière.

Peu de gens auraient imaginé que les manifestations dans les pays du Nord de l’Afrique auraient un effet néfaste sur la stratégie de fundraising des universités et des établissements d’enseignement supérieur en Europe.

C’est  pourtant ce qui est arrivé à Sir Howard Davies qui s’est vu contraint de démissionner de son poste de Directeur de la London School of Economics alors qu’était révélé le  versement d’un don de 1 500 000 livres de la Charité Kadhafi International en faveur de l’école, ainsi que des soupçons de plagiat du fils du dictateur libyen, Seif el-Islam Kadhafi.

Comment une institution prestigieuse peut-elle maintenir son niveau de financement tout en gardant sa réputation intacte? Il y a deux solutions à ce dilemme. La première, une solution à court terme, qui devrait être mise en œuvre immédiatement par les institutions qui se sentent concernées. Il s’agit de communiquer de manière plus transparente pour éviter de se retrouver au beau milieu d’un scandale politique. La seconde, la solution à long terme, est de trouver des sources alternatives de financement et ainsi éviter de solliciter des bienfaiteurs qui peuvent être liés, même de loin, à des régimes autocratiques, etc.

À court terme donc, les institutions devraient, avant de solliciter des contributions financières, systématiquement s’interroger sur le caractère potentiellement scandaleux de ces dons, mais aussi rendre publique toutes contributions importantes ainsi que toutes les donations douteuses perçues dans le passé.

Sur le long terme, les écoles auraient intérêt à favoriser les dons plus petits mais plus fréquents. C’est le cas aux Etats-Unis. A Tuck School of Business par exemple, 67 pour cent des diplômés MBA font un don à l’école. A Stanford, les dons d’anciens s’élèvent à 41 pour cent et 46 pour cent à Yale.

Dans les meilleures écoles de commerce européennes, les chiffres sont nettement inférieurs. Le taux d’anciens à faire des dons à la London School of Business est par exemple de 14 pour cent, tandis qu’à l’INSEAD et IE le chiffre n’est que de 12 pour cent.

La semaine dernière, la presse a révélé que la Société Générale avait reçu et géré 1,8 milliard de dollars de la part du Libyan Investment Authority. Depuis lors, un concert de voix internationales s’est élevé pour forcer les banques à rendre publique les actifs qu’elles détiennent pour le compte d’Etats. La même règle devrait être appliquée aux établissements d’enseignement supérieur. La transparence de leur financement permettrait d’assurer qu’aucun argent mal acquis n’est perçu et dans le même temps, ces établissements pourraient lancer une nouvelle dynamique de dons d’anciens, pour que l’Europe rattrape son retard vis-à-vis des États-Unis.

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Sélectionner les étudiants étrangers par l’argent

A partir de l’automne, les étudiants non européens payeront pour étudier en Suède et devront débourser au minimum 11 000 euros en droits d’inscription et frais de scolarité. Sur les 132 000 étudiants non européens qui ont déposé un dossier l’année dernière auprès des établissements d’enseignement supérieur suédois, 20 000 ont été admis.

Le nombre de candidats est tombé à 31 400 et seuls 5 662 se sont acquittés à ce jour de leurs frais d’inscriptions de 100 euros selon l’agence suédoise de services aux établissement d’enseignement supérieur (VHS). Pour les établissements qui reçoivent des aides publiques pour chaque étudiant, ce recul représente un manque à gagner important. La Suède a instauré des droits d’inscriptions élevés, pour endiguer le traitement de plusieurs centaines de milliers de candidatures, couteux en temps et en argent, beaucoup d’étudiants n’allant pas jusqu’au bout de leur projet.« L’objectif était surtout d’attirer les candidats sérieusement motivés par les études en Suède », explique Tuula Kuosmanen, l’une des responsable de VHS*.

L’université de Lund, qui est celle qui attire le plus grand nombre d’étrangers, a lancé son propre système de bourses d’étude et a réuni environ 200 000 euros auprès des bailleurs de fonds externes . Avec les 250 000 euros que l’université  touche de l’État, cela devrait suffire à financer 40 à 60 étudiants l’année prochaine ; à Lund, les frais de scolarité s’échelonnent de 10 000 à 25 000 euros par an.

(Extrait de Dagens Nyheter )

*Agence Suédoise de Services pour l’Enseignement Supérieur

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La Malaisie crée Educity, un hub de l’éducation supérieure

Nusajaya , à l’extrême sud de la péninsule Malaisienne, juste en face de Singapour,  prend des allures de petite Angleterre. Dans cette ville de l’Etat de Johordes,  le nouveau campus de l’université de Newcastle est en cours de construction.

Aux alentours on trouve, les fondations en cours de l’université de Southampton et  le Malborough Collège, l’une des écoles privées les plus prestigieuses d’Angleterre, également en train de bâtir un campus. Ses neuf cents élèves attendus, s’apercevront à peine que les fenêtres donnent sur des plantations de palmiers à l’huile et non sur la campagne anglaise. Dans quelques années, plusieurs milliers d’étudiants pourront suivre un cursus anglo-saxon sous un climat tropical. Baptisé Educity, ce complexe reflète l’ambition de la Malaisie de devenir un centre régional d’éducation à l’occidentale fréquenté par la nouvelle classe moyenne asiatique.

Suite au constat, que nombres de ses ressortissants dépensaient des fortunes pour s’inscrire dans des universités britanniques et américaines, le gouvernement a décidé d’inverser la tendance et a démarché  les universités anglo-saxonnes pour les persuader d’ouvrir des facultés en Malaisie. Il a ensuite proposé aux parents d’inscrire leurs enfants dans ces universités, moyennent l’obtention des mêmes diplômes qu’au Royaume- Unis ou aux Etats-Unis. Le coût étant de moitié  moins cher.
Première à s’installer l’université australienne Monash a été, suivie par celle de Nottingham, en 2005, puis en 2011 par le Massachussetts Institute of Technology (MIT) associé à un organisme local pour créer le premier institut du pays consacré à l’innovation logistique. Un institut néerlandais de technologie maritime a également ouvert ses portes. Pour toutes, c’est une très bonne occasion de pénétrer le plus gros marché de l’éducation au monde. Elles peuvent ainsi  rayonner et créer des partenariats avec des universités à Hong Kong, Singapour et Shanghai. C’est la première fois qu’autant d’universités prennent le risque de se dupliquer dans un autre pays. Il faut dire que l’Etat malaisien assume tous les couts de démarrage, investissant 100 millions de dollars dans les infrastructures et les bâtiments.

De fait, la Malaisie est une ancienne colonie britannique et l’anglais y est largement parlé. En échange de ce lourd investissement, le gouvernement demande aux universités de proposer des formations utiles au pays. L’université de Southampton, par exemple, délivrera que des diplômes d’ingénieurs
Cet afflux d’universités étrangères pourrait avoir d’autres conséquences plus intéressantes. Pour les attirer, l’Etat a renoncé à leur imposer les règlements restrictifs et parfois racistes en vigueur dans ses propres universités, où les jeunes n’ont pas le droit d’adhérer à un parti ni de manifester.
De plus dans les domaines les plus prisés comme le droit, la médecine ou l’ingénierie, des quotas officieux favorisent les Malais. Aujourd’hui les étudiants locaux demandent pourquoi ils devraient être soumis à des règles archaïques auxquelles échappent leurs camarades d’Educity.

Extrait de The Economist

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L’université allemande vient au secours de la communication politique et invente un logiciel « Many to one »

Chaque semaine, et ce depuis 2006, la chancelière allemande Angela Merkel informe les citoyens allemands sur des sujets d’actualité sur son site grâce à la diffusion de vidéos podcast. Cependant, le site ne permet pas de donner de feedback et la communication reste unilatérale. Caveh Zonooz, 38 ans, avait écrit un email à Angela Merkel à ce sujet là et il n’avait reçu qu’une réponse standardisée. Pour cela, l’idée de « direktzu », qui signifie contacter directement, est née : il décide de créer un logiciel qui donne la possibilité à chacun de poser des questions aux politiciens… Et d’obtenir des réponses !

Caveh Zonooz fait partie d’une équipe de diplômés de l’Université de sciences appliquées de Brandenburg (FHB). Il a développé un logiciel qui enregistre des questions et permet aux internautes de voter pour ou contre l’information. Par la suite, les questions les plus appréciées et les plus consultées sont transmises à la personne concernée.

Aujourd’hui, il est possible de poser toutes les questions que l’on juge importante à Angela Merkel, directement sur ce site : http://www.direktzurkanzlerin.de. La réponse la plus récente de la chancelière portait sur la question des bourses d’études. Cette communication « Many-to-one » donne aux citoyens la possibilité d’articuler leurs avis, leurs critiques et leurs propositions. Et pour le gouvernement, elle permet d’être mieux informé sur les comportements et les mécontentements du peuple.

Depuis sa fondation en 2006, l’entreprise s’est développée et le logiciel est désormais utilisé par de grandes entreprises comme Siemens, Telekom ou Airbus. Il permet aux employés de se réunir et de poser des questions qu’ils n’oseraient pas poser lors de réunions devant plus de 100 personnes. Caveh Zonooz et ses collègues vont ouvrir prochainement une dépendance en Californie et sont en contact avec Marc Zuckerberg, le fondateur de Facebook. Cependant, les jeunes entrepreneurs n’ont pas l’intention de vendre leur logiciel.

Source : Die Welt

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Prenez-vous au jeu !

la communication digitale ludique dans l’enseignement supérieur

Que le jeu digital soit un des loisirs favoris des jeunes (et pas seulement !) n’est plus un scoop ! Qu’il se développe de plus en plus dans sa version « serious », non plus. En jouant, il est aussi possible :

  • d’apprendre (voir des exemples de jeux utilisables en e-learning sur le blog Education + jeux vidéo et 3D de l’Académie de Créteil),
  • de s’orienter dans sa carrière (le jeu Tapis Rouge qui présente les différents métiers des filières Technologies de l’Information),
  • de choisir l’entreprise de ses rêves (Reveal de l’Oréal ou StarBank de BNP Parisbas)
  • de se faire recruter ou de découvrir divers métiers : Etre Marin, de la marine française, MP for a week pour le quotidien d’un homme politique britannique,
  • de s’impliquer dans des jeu internationaux Euromanager, Trust, de Danone ou le Défi Bouygues Construction.
Simbach

Crédit photo : Simbach

Alors, pourquoi ne pas utiliser les fonctions du jeu pour aller plus loin en utilisant le jeu numérique dans les campagnes de communication digitale des écoles et universités, à des fins promotionnelles et de recrutement ! Les supports du jeu digital se multiplient encore plus avec le succès des smartphones, des tablettes numériques et autres mobiles. Tout autant d’occasions de communiquer de façon ludique, 24h/24 et 7j/7, sur des sujets sérieux et avec des résultats prometteurs !

Il y a différentes possibilités de communiquer de manière ludique et on-line sur l’identité de la marque de l’Ecole ou pour faire découvrir aux futurs éventuels candidats l’offre de formation, par exemple : placement du logo dans un jeu vidéo, dans les films (in-game advertising), réaliser un mini-jeu sur mesure porteur du message et des couleurs de l’Ecole (advergame), ressembler les joueurs sur les réseaux sociaux comme Facebook (social game), ou organiser un jeu-concours promotionnel on-line (jeux viraux) etc.

Malheureusement, les exemples d’utilisation du jeu interactif digital dans la communication des écoles et des universités ne sont pas encore très développés. Notons deux exemples pionniers :

  • En 2007-2008, aux Etats-Unis, University of Salford a proposé, au centre de sa campagne de recrutement, « Curious » – un jeu qui mettait en scène la marque. (Il n’est plus en ligne actuellement). D’après les réalisateurs de cette campagne digitale, lors de ses premiers 4 mois de mise en ligne, le jeu a attiré plus de 500 000 visites du monde entier ; un quart du trafic venait des internautes anglais, avec un taux important de clics provenant du jeu vers le site de l’Université.
  • Fin janvier 2011, en France, l’Ecole Centrale de Lille et SKEMA Business School se sont lancées les premières dans l’aventure pour promouvoir auprès des lycéens leur formation commune ITEEM,  les deux écoles ont lancé sur Facebook, à l’occasion de leurs portes-ouvertes, le jeu interactif « Remue-méninges ». Il serait intéressant de savoir avec quels résultats…

Pourquoi utiliser le jeu digital pour communiquer ? Plusieurs avantages :

  • Le jeu on-line s’adapte facilement à un public non-francophone et peut fédérer des prospects de plusieurs pays à la fois.
  • Le jeu permet de collecter à un coût compétitif des adresses opt-in et des prospects pour les démarches marketing.
  • Le jeu peut générer du trafic sur le site de l’école ou des formations, ainsi que du buzz autour des événements, mais aussi, s’il propose plusieurs étapes, de fidéliser l’internaute, donc de multiplier les occasions de contact.
  • Le jeu est un media intéressant et actuel, pour le branding par son interactivité, de plus les joueurs acceptent plus facilement le message publicitaire ou corporate dans un jeu qu’ils ont choisi eux-mêmes jouer…
  • S’il s’agit d’un jeu en flash sur mesure, les coûts de production sont acceptables (vers 15 000/20 000 euros, soit le prix d’ 1/8 page de pub dans un quotidien national, sauf que vous maitrisez le temps en ligne). Il y a des studios d’animation qui proposent des jeux finalisés sur lesquels il faut juste adapter le logo. Encore faut-il trouver le jeu qui correspond à votre image et vos valeurs.

Par contre, le jeu digital est vraiment efficace seulement dans le cadre d’une campagne de communication plurimédias, et non pas utilisé de façon ponctuelle. Il faut accompagner le jeu en construisant un événement autour, en relayant l’information à travers le référencement sur Internet, les réseaux sociaux et les relations presse pour le rendre rentable du point de vue du ROI.

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Russie, la performance des réseaux sociaux

Le domaine .SU (Soviet Union) a été crée en septembre 1990 et en avril 1994 apparaît le domaine .RU : c’est le point de départ officiel de l’internet russe. On l’appelle en Russie RUNET. Aujourd’hui, on dénombre plus de 40 millions d’utilisateurs de ce domaine. Il est en plein boom aujourd’hui : réseaux sociaux, blogs, jeux de réseaux, sites de rencontres, micro-blogging… tout est là !

Les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux ont beaucoup de succès en Russie. Plus de 25 millions utilisent déjà ces réseaux quotidiennement et certains experts prévoient une croissance du nombre d’utilisateurs des réseaux sociaux de 23% par an. Alors que les réseaux sociaux russes ont été crées selon le modèle occidental, ils cherchent aujourd’hui leur propre voie pour se développer et réussir.
Les internautes en Russie ont une préférence pour les réseaux sociaux nationaux. D’autres pays de l’Europe de l’Est, comme par exemple, la Pologne, la République Tchèque, la Hongrie font également ce choix. Dans cette zone géographique, les réseaux sociaux nationaux avec un domaine national et l’interface en langue maternelle sont plus attractifs pour les internautes.

Les réseaux sociaux les plus populaires en Russie sont : VKontakte.ru (En contact) ; avec 135 millions de comptes ouverts, Odnoklassniki.ru (Camarades de classe) avec 45 millions. Facebook  existe en Russie, mais reste beaucoup moins prisé qu’en Occident. Fin avril 2011, Facebook dénombrait seulement 4,6 millions de membre en Russie et les tendances sont à la baisse.

La blogosphère

Selon une étude effectuée par Yandex, en 2009 dans la blogosphère russophone il y avait 7,4 millions de blogs, 6,9 millions des journaux intimes et plus d’un demi-million de communautés divers et variées. Leurs nombre a doublé par rapport au 2008. Selon les experts, les blogs russes représentent 5% de la blogosphère mondiale.
Les principales plateformes de blogs sont :

Les blogueurs russes créent quotidiennement 300 000 posts et près de 700 000 commentaires. Le volume moyen de posts dans la blogosphère russe est de 101 mots. Le titre comporte en moyenne 2-3 mots. La majorité des visiteurs des blogs sont des lecteurs, ils sont 30 fois plus nombreux que ceux qui écrivent. Parmi ceux qui écrivent il y a les auteurs des posts, les auteurs des commentaires et ceux qui sont les deux en même temps. Leurs proportions varient d’une plateforme à l’autre.

Twitter

Twitter a mis un certain temps pour bien démarrer en Russie. Le problème de la langue en est probablement la principale cause. Depuis le mois d’avril Twitter parle russe. Selon Yandex le nombre d’utilisateurs russophones de Twitter en 2010 s’élevait à 183 000 blogueurs, 26 fois plus qu’en 2009. 83% des utilisateurs se trouvent sur le territoire russe. 25,9% des utilisateurs ont entre 18 et 24 ans. 37,9% ont entre 25 et 34 ans. 17,4% ont entre 35 et 44 ans. 60% d’utilisateurs écrivent des posts quotidiennement. Chaque jour, il y a près de 150 000 nouveaux tweets en russe, seulement 5% sont des retweets.

Communiquer en Russie à travers le WEB 2.0

Vu la popularité croissante d’Internet en Russie et la taille du marché, l’audience des réseaux sociaux russes séduit de nombreuses entreprises internationales. Cependant « Peut-on communiquer de la même façon qu’en Occident en Russie ? » Visiblement pas. Pourquoi les réseaux sociaux russes sont plus prisés que les réseaux étrangers ? Pourquoi le moteur de recherche russe Yandex arrive à conserver sa position de leader vise à vis d’omniprésent Google ? Il y a le problème de langue, car la part des recherches dans une langue étrangère n’est pas importante en Russie. Mais il y a des problématiques culturelles dues aux spécificités nationales, comme par exemple la perception du visuel des sites et de leurs fonctionnalités par le public russe, différente de l’Occident. Pour réussir donc sa communication à travers le WEB 2.0, il est important de prendre en compte l’aspect socioculturel du pays et le contexte local.

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Un film participatif pour promouvoir sa fanpage Facebook

RISE, le groupe d’écoles de commerce présent sur tout le territoire français et dans les DOM TOM, lance son film participatif en StopMotion. Celui-ci vise à promouvoir la présence des écoles sur Facebook.

Dans un premier temps, l’école avait lancé une campagne d’affichage relayée dans les locaux de ses instituts, indiquant le lien vers sa fanpage facebook (voir photo ci dessous).

Les étudiants ont ensuite été incités à s’exprimer sur les grandes affiches volontairement blanches, avant de les photographier et de les poster sur la fan page de RISE.

Un film participatif a enfin été réalisé à partir de ces affiches (voir film ci dessous):

Pour le groupe RISE, les réseaux sociaux s’intègrent pleinement dans une stratégie globale visant, entre autre, à fédérer les étudiants des instituts répartis aux 4 coins de la France et dans les DOM TOM.

Ce type d’actions participatives est donc privilégié afin que les étudiants des différents instituts soient amenés à participer collectivement aux initiatives de communication de leur école.

Réalisation : NSB Paris