Ce matin, 9 heures, c’est le moment de la visioconférence. Pour des raisons de confidentialité, je ne dévoilerai pas le sujet qui réunit ce jour certains enseignants et dirigeants de Skema business school. Nous sommes donc rassemblés par ce lien virtuel que représentent la caméra et des réseaux informatiques de l’Internet. Des plaisanteries fusent sur le temps qu’il fait. Et chacun donne la température et l’état du ciel qu’il soit à Nice, à Lille, ou à Raleigh (Etats-Unis). Le lendemain que j’avais une conférence avec mon directeur de département qui est, en même temps, le directeur de notre campus à Suzhou, à côté de Shanghai.
L’utilisation de cette technologie n’est pas un gadget mais, pour notre école, installée sur quatre continents, une nécessité. La vie de l’enseignant est marqué par des réunions avec la direction de l’école, des discussions formelles ou informelles avec ses pairs. Sans les technologies actuelles de la communication, employées régulièrement dans les entreprises transnationales, ces rencontres seraient impossibles dans notre univers de Skema, celui de l’enseignement internationalisé.
Et c’est très certainement un laboratoire pour l’enseignement du futur de qui permettra de construire et de proposer des projets éducatifs dans le monde entier, et de diffuser des enseignements à des étudiants répartis sur toute la planète sans forcément demander au professeur de passer son temps un avion au détriment de son activité de recherche qui sera une nécessité encore plus importante.