Pénurie de ressources, baisses des financements… le rapport Germinet pose le problème et justifie la nécessité, pour les institutions d’enseignement supérieur, de s’intéresser à des activités générant des revenus complémentaires.
Soyons prudents, celles-ci ne peuvent se faire dans n’importe quelle condition et il faut prendre soin d’y réfléchir et de se poser les bonnes questions avant de se lancer. (cf post suivant)
Avons-nous des expertises marketables : sont-elles cartographiées et qualifiées ?
Avons-nous des experts pour les développer et les porter ? Nos professeurs sont-ils armés pour animer des sessions devant des cadres supérieurs qui en savent souvent autant qu’eux ?
Sommes-nous équipés sur le plan marketing, connaissons nous nos partenaires entreprises et leur besoins, avons-nous un logiciel de suivi de la relation client (CRM) ?
Avons-nous des profils de professeurs ayant une expérience d’entreprise, pouvons-nous en recruter ?
Sommes-nous capables de rémunérer les intervenants au prix du marché sans être bloqués par les règles institutionnelles et administratives ?
Le Dirigeant de l’institution est-il prêt à monter au créneau chez les clients et montrer l’exemple ?
Nos moyens pédagogiques, technologiques, et nos locaux sont-ils prêts à accueillir des populations plus exigeantes ?
Bref une bonne centaine de questions à aborder avant de se lancer pour de bon et à mobiliser les énergies en interne.
Pour aider à ce diagnostic, la FNEGE, Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises qui fête ses 50 ans, et rassemble toutes les institutions enseignant la gestion, propose la démarche SEEDS (School executive education Survey).
Pour tester cette procédure et la finaliser, la FNEGE recherche deux institutions pilotes en leur proposant un tarif préférentiel très attractif (contacter Valérie Fourcade)
PS A voire aussi le post suivant.