La sagesse populaire dit : « il y a un âge pour tout ! »
La réforme des retraites dit : « vous allez travailler plus longtemps ! ».
Certes, mais pour faire quoi ?
Dans les grands groupes les étages supérieurs sont parfois encombrés par des seniors, moins opérationnels, qui bloquent la montée de dirigeants plus jeunes, plus engagés, plus actifs, plus performants, qui risquent de quitter l’entreprise si la promotion qui leur a été promise ne vient pas.
Faire partir ces grands seniors coûte cher, et coûtera de plus en plus cher. Dilemme !
Il existe, au moins pour une partie de ces populations, une solution originale : l’Executive DBA, soit le Doctorat en Management pour manager expérimenté.
C’est l’occasion, à l’approche d’une fin de carrière, de prendre du recul, de formaliser son expérience, d’envisager de nouveaux engagements et de nouvelles responsabilités, au sein ou hors de l’entreprise. Les opportunités ne manquent pas.
Dans l’entreprise ces nouveaux savoir-faire peuvent être utiles dans la formalisation des connaissances, (cf l’ouvrage « La création de connaissance par les managers Beaulieu, Kalika 2015, EMS), l’identification des expertises internes, dans des actions de formation (voir blog précédent) ou d’accompagnement, dans le management de projets qui exigent de s’appuyer sur des ressources peu repérées, dans l’aide aux différentes procédures d’accréditation ou de qualité ou la gestion des hauts potentiels et des talents.
L’entreprise peut aussi envisager de mettre ces ressources à disposition de grandes institutions (en anglais « secondment ») comme le font déjà Total et d’autres.
Dans l’enseignement supérieur, qualifiées par un Executive DBA, ces personnes sont précieuses car elles sont alors légitimes pour s’intégrer à une faculté en lui apportant ce qui lui manque bien souvent : l’expérience du terrain, la pratique de la recherche appliquée, un matériel pédagogique nourri d’exemples concrets et réels, souvent internationaux.
Ces atouts sont précieux notamment à un moment où ces institutions souhaitent développer les actions de formation professionnelle ( cf rapport Germinet) pour des publics expérimentés, alors que les collègues professeurs contraints par leur charge de formation initiale, leurs publications, leurs recherches académiques, n’ont ni le temps, ni toujours le goût, pour animer ces publics exigeants.
C’est également une façon de rapprocher l’entreprise et le monde de l’enseignement, et pour l’entreprise le moyen de mieux connaître les expertises et les ressources de ces institutions, en assurant une proximité, une capacité à développer une coopération couvrant tous les domaines du partenariat (recherche, recrutement, publication, chaires).
Le cas échéant cela peut permettre à d’autres de se lancer dans des activités de conseil, d’aide à la création d’entreprise, d’accompagnement de projet, de missions pour des ONG, ou autres associations internationales.
L’intérêt de ces programmes est aussi de mettre ensemble, dans des séminaires appropriés, physiquement ou à distance, des doctorants venant d’origines professionnelles et culturelles différentes, pour leur permettre d’échanger sur leurs pratiques et expériences. C’est l’occasion de revisiter les connaissances fondamentales et de les mettre à jour en profitant d’un corps professoral exceptionnel de très haut niveau international.
C’est surtout remettre en projet des personnes de grande expérience et de haut niveau, qui sinon risquent de devenir une gêne pour l’entreprise, alors qu’ils ont encore les moyens de contribuer intelligemment à son développement et à son image. C’est donner un signal fort dans l’entreprise qu’il y a un nouvel engagement passionnant après une carrière de dirigeant.
Pour tout savoir sur une telle opportunité : www.business-science-institute.com
– info@business-science-institute.com
(En partenariat avec l’IAE de Lyon)