C’est en tout cas ce qu’a prétendu Nicolas Sarkozy en présentant le ‘’Grand Emprunt’’ ( 11 milliards d’euros pour l’enseignement supérieur ).
Si l’on peut souscrire sans trop de peine à cette affirmation pour ce qui concerne les modalités et les finalités concentrées de cet effort, il n’en va pas du tout de même s’il s’agit d’apprécier l’intensité de l’effort financier lui-même. Car iI y a au moins un précédent qui le dépasse, et de loin ; à savoir celui qui a été fait lors de la période gaullienne.
De 1958 à 1968, le nombre d’étudiants a été multiplié par deux et demi. Le budget a fait plus que suivre, puisqu’il a été multiplié par quatre, en dix ans. En francs constants, si on prend pour repère l’indice 100 en 1957, la dépense par étudiant croît jusqu’à l’indice 234 en 1967, pour retomber ensuite à 189 en 1972 – sous Gorges Pompidou – puis à 158 en 1977 -sous Valéry Giscard d’Estaing.
Pour en savoir plus, lire ( ou relire ) « la note sur l’évolution de l’effort financier public en faveur de l’Education sous la présidence du Général De Gaulle », écrite par l’économiste Jean-Claude Eicher pour le colloque de 1990 de l’Institut Charles de Gaulle, Actes du colloque édités par Plon et la Documentation française, pages 598-609 ).
Bonjour.
Chronique signalée et commentée dans la Revue de Blogs n°7
http://histoireuniversites.blog.lemonde.fr/2009/12/19/revue-de-blogs-n%c2%b07/
Cordialement