Le nouveau Directeur général des enseignements scolaires nommé ce mercredi 21 novembre a des origines, un parcours et des ‘’affinités électives’’ qui le distinguent nettement de son prédécesseur Jean-Michel Blanquer.
Jean-Paul Delahaye est né dans un milieu tout à fait modeste (sa mère, qui l’a élevé seule avec ses autres enfants, a été ouvrière agricole et femme de ménage). Il a débuté sa carrière professionnelle comme professeur d’histoire-géographie en collège pendant 9 ans. Il est devenu inspecteur départemental de l’Education nationale en 1982. Il a été directeur de l’école normale des Ardennes de 1986 à 1990 et a participé à la mise en place de l’IUFM. De 1991 à 2001, Jean-Paul Delahaye a été ensuite inspecteur d’académie et directeur des services départementaux de l’éducation successivement dans les départements très disparates de Haute-Saône, de Côte d’or et de la Seine Saint-Denis. Devenu inspecteur général de l’Education nationale (« vie scolaire’’), il a été chargé de mission au cabinet du ministre de l’Education nationale Jack Lang de mars 2001 à avril 2002, pour les questions de violence, les ZEP, la lutte contre l’exclusion et la grande pauvreté.
Il a préparé sous ma direction une thèse d’histoire de l’éducation qu’il a soutenue à Paris V le 6 décembre 2003 : « La franc-maçonnerie et l’instruction publique de 1861 à 1882 ». Il a obtenu la meilleure mention d’un jury composé d’Antoine Prost (professeur d’histoire contemporaine à Paris I) , de Jacqueline Lalouette (professeur d’histoire contemporaine à Lille III, spécialiste de l’histoire des relations entre l’Etat et les cultes, de la laïcité et de l’anticléricalisme) et de moi-même (professeur d’histoire de l’éducation à Paris V).
Comme l’a révélé publiquement « Educpros » le 17 mai 2012, Jean–Paul Delahaye a été mis en relation avec Vincent Peillon par mon entremise au début des années 2000 ; et leur collaboration ne s’est jamais démentie depuis.
Jean-Paul Delahaye a été professeur associé en histoire des politiques scolaires à Paris V de septembre 2004 à septembre 2011. Il a écrit (seul ou en collaboration avec d’autres auteurs) trois ouvrages parus chez Berger-Levrault en 2011 et 2012 (« L’autonomie de l’établissement public local d’enseignement », « Le conseiller principal d’éducation », « Conseils et commissions dans les établissements publics locaux d’enseignement ») et surtout, en novembre 2006, un livre paru chez Retz : « Le collège unique pour quoi faire ? », qui est tout un programme.
J’ai bien connu JPD lorsqu’il était IA DSDEN du 93. Je me réjouis de cette nomination et suis heureux de ce que JPD va pouvoir apporter au MEN. A l’époque, j’étais proviseur vie scolaire, chargé de mission au cabinet du recteur de Créteil. Merci de lui transmettre, si cela est possible, toutes mes félicitations et mon amitié fraternelle. M.FOUCHARD
Bonjour,
J’ai bien connu Jean-Paul dans son enfance et pour cause je suis son cousin.
J’ai suivi sa carrière à distance, et je me suis rendu compte qu’il est t resté un fidèle à ses origines et surtout à ma famille témoignant de ce fait un attachement sans faille à ses racines!
Et dire qu’il était presque à la retraite avant les élections de 2012 😉
Salutations
Jacky WALLET
Bonjour,
je suis également à distance le parcours de Jean-Paul Delahaye, étant aussi une cousine éloignée et j’ai bien connu sa maman. Son travail sur la fonction de Cpe m’intéresse particulièrement ; j’exerce cette fonction depuis 15 ans au lycée d’Abbeville dans la Somme. J’ai appris qu’il avait travaillé sur une redéfinition de la fonction avant son départ de la DGESCO ; continue-t-il à participer à ce groupe de travail ? Qui a pris le relais ?
Merci de me contacter si vous avez des informations.Sincères salutations.
Sylvie Riquier Wallet
Ancien chef d’établissement scolaire du second degré dans le 93 entre 2016 et 2021, actuellement retraité, j’ai eu la chance d’exercer sous la direction de Monsieur Jean Paul Delahaie, alors Inspecteur d’Académie de ce département. Monsieur Delahaie investi dans l’accueil des handicapés en milieu scolaire a été et demeure définitivement pour moi un humaniste bien au delà de sa fonction administrative accomplie avec une grande compétence au service d’une non moins grande générosité. Je souhaiterai lui faire parvenir un exemplaire de l’ouvrage que j’ai réalisé, »Le grand désert » paru chez Edilivre. Je n’ai pas son adresse et je pense qu’on ne me la communiquera pas. Que faire? Pourriez-vous le lui faire parvenir si je vous l’adressais?