Le concours externe de recrutement des professeurs des écoles de l’enseignement public a été moins sélectif que les années précédentes, mais avec toujours de grandes différences selon les académies, celles de l’Ile-de-France se caractérisant par un nombre relativement faible de candidats présents au concours par rapport au nombre de postes offerts ( juste un peu plus de 2 en moyenne) contre presque 5 en moyenne pour l’ensemble des autres académies.
Si l’on porte crédit à l’hypothèse de ce qu’il est convenu d’appeler la »crise des vocations », alors elle ne concerne pas l’ensemble de la profession de professeurs des écoles en France, mais seulement les académies de Créteil (2 présents pour un poste proposé), de Paris (2,8 ) et de Versailles (2,1) ainsi que l’académie de Guyane (1,7). En revanche, la concurrence pour obtenir un poste a été tout particulièrement rude dans l’académie de Guadeloupe (14,6 présents au concours pour un poste proposé), de Nancy-Metz (8,8), de Martinique (8,4), de Caen (6,6), de Limoges et de Strasbourg (6 candidats présents au concours pour 1 poste proposé).
En définitive le taux moyen de présents au concours par rapport au nombre de postes proposés s’établit à 3,8 (comme au concours de 1994), ce taux avoisinant le plus souvent 5 présents pour un poste proposé ces vingt dernières années.