Le nombre de candidats présents aux concours externes de 2013 a progressé de presque 10% par rapport à celui de 2012. Mais dans le même temps la progression des postes offerts s’est élevée à 72% .
Après avoir augmenté de 2,7% en 2012, le nombre des présents aux concours externes de 2013 a augmenté encore de 9,8% . Mais, compte tenu de la très forte progression des postes mis au concours, le »ratio » de candidats présentés pour un poste offert au concours est passé de 3,8 en 2012 à 2,4 en 2013. Et dans certaines académies, en particulier dans la plupart de celles où le nombre de postes offerts était nettement au-dessus de la moyenne en regard du nombre des effectifs en activité ( soit 2,2 sur le plan national) il a pu y avoir de réelles difficultés de recrutement comme en Guyane ( 4,4), à Créteil (4,4) ou à Paris (3,4) notamment.
Il y a donc bien une »crise de croissance », préoccupante à bien des égards ( et propre à créer des dysfonctionnements divers).
Mais ce n’est pas à proprement parler une »crise d’attractivité » ( comme certains le claironnent on ne sait trop pour quelles raisons et quels objectifs). Depuis deux ans, et c’est bien confirmé en 2013, le nombre des présents au concours est reparti à la hausse. Et cela alors même qu’ils sont bien désormais à un niveau universitaire »master », alors qu’il y a peu le recrutement se faisait au niveau universitaire » licence ». La quasi totalité des étudiants admis à un concours externe en 2013 sont en effet titulaires d’un master ( 30ù) ou engagés dans la finalisation du diplôme (69%). On notera enfin ( et c’est significatif d’un engagement déterminé vers le métier d’enseignant) que pour la très grande majorité d’entre eux (89%), il s’agit d’un master MEEF ( Métiers de l’éducation ,de l’enseignement et de la formation).