On pourrait croire que Philippe Meirieu est pris par une certaine lassitude, voire le découragement. Mais non, bien au contraire.
Et son dernier livre qui vient de paraître chez »Autrement » le montre à l’évidence, même s’il admet en exergue qu’il s’agit encore une fois de « dépasser les malentendus et revenir à l’essentiel« .
Mais il ne s’agit nullement pour lui de se répéter pour se faire entendre ou pour se faire enfin comprendre (en dépit des »brouillages » plus ou moins développés par nombre de ses adversaires). Il s’agit surtout pour lui d’aller à l’essentiel tout en prenant en compte le contexte actuel. D’où des chapitres aux titres évocateurs de cet »air du temps » tels que « L’antipédago et l’hyperpédago sont dans un bateau » ou « Du consumérisme scolaire aux écoles alternatives » ou « Au bout de la crête : un passge risqué mais peut-être possible« .
Car il s’agit aussi et toujours de descendre « Dans l’arêne » (titre significatif de la deuxième partie de l’ouvrage) tout en traçant rapidement mais nettement quelques pistes à emprunter (à partir d’une interrogation essentielle: »Quelles finalités éducatives pour faire face aux défis d’aujourd’hui? »): »Quelles connaissances mobiliser pour atteindre nos finalités?« ; « Faire de l’Ecole un espace de décérélation« ; « Former à l’attention »; « Mettre en place une évaluation exigeante« ; « Transmettre le goût d’apprendre« .
And last but not least: « Construire des collectifs pour former des citoyens« .
Transmettre le goût d apprendre c’est l’essentiel dans l’usine de valeurs
Merci bien