Blanquer, un rythme d’enfer
Le ministre qui est déjà « fier de ne pas avoir donné son nom à une nouvelle loi » n’hésite pas à se précipiter pour concocter un décret sur les rythmes scolaires… Le 8 juin, un texte de décret sera en effet l’objet d’un vote consultatif du Conseil supérieur de l’éducation. Auparavant, une commission préparatoire se sera réuni le 6 juin. En général, il y a deux semaines entre les deux réunions afin que les différentes parties consultées puissent réfléchir et proposer calmement des amendements. Là, il n’y aura que deux jours. L’Association des maires de France s’est inquiétée du manque de concertation et a publié un communiqué pour demander des clarifications sur le sujet. Jean-Michel Blanquer a fait valoir que « les retours à quatre jours ne concerneront qu’une petite minorité de volontaires à la rentrée prochaine » et que « l’année 2017-2018 permettrait ensuite une réflexion sur le temps et l’espace de l’enfant ». Pourquoi alors se précipiter s’il s’agit d’ « une toute petite minorité » et qu’il est reconnu en principe qu’il faudrait prendre du temps « pour une réflexion sur le temps et l’espace de l’enfant » ? Mystère. Comme on dit, « l’enfer est pavé de bonnes intentions » (proclamées…). Le plus étonnant est que le nouveau ministre… Savoir plus >