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concours de professeur des écoles – Page 2 – Le blog de Claude Lelievre
Le blog de Claude Lelievre

concours de professeur des écoles

Vers un  »pré-recrutement » d’enseignants à bac+3?

Lors d’une conférence de presse donnée le 15 décembre à Bondy ( Seine-Saint-Denis ) après une rencontre avec le collectif ‘’Stagiaire impossible’’, François Hollande s’est déclaré favorable à un « pré-recrutement » des enseignants au niveau licence. On le sait, les enseignants sont désormais recrutés  au niveau ‘’master’’ ( bac+5 ) depuis 2010, et cela s’est soldé ( entre autres raisons ) par une forte diminution des candidats aux concours ( cf  deux de mes billets de novembre : « Les postes aux concours de l’enseignement du second degré » et « La mystérieuse crise du recrutement des enseignants » ). On s’en doute, cet état de fait est tout particulièrement préoccupant pour ceux qui  ( à l’instar de François Hollande ) entendent non seulement que l’on en finisse avec la suppression de postes d’enseignants par milliers chaque année, mais que l’on recrute bien davantage que le nombre de postes libérés par les départs à la retraite ( 12000 postes en plus chaque année, essentiellement d’enseignants, selon la proposition réitérée de François Hollande ). C’est dans ce contexte que le candidat socialiste à la présidentielle propose de mettre en place un pré-recrutement pour ne « pas décourager les jeunes à… Savoir plus >

Concours: pétition contre l’exigence du CLES2 et du C2i

Les syndicats FSU viennent de lancer une pétition contre l’exigence de ces deux certificats dans les concours de recrutement en dénonçant l’inégalité de traitement des candidats devant ces exigences après la publication par le ministère d’un avis exonérant du CLES2 certains étudiants en fonction de leurs cursus et validations obtenues ( cf mon billet du 10 novembre: « les échappatoires au CLES2 » ). La certification immédiate en langue et au C2i avaient déjà fait l’objet d’une pétition à l’initiative du SNES, du SNUipp, du SNEP, du SNES-SUP, du SNUEP,du SNETAP en vue d’un moratoire d’au moins cinq ans pour le CLES2 et le C2i ( cf mon billet du 19 février ). Concours d’enseignants Le CLES et le C2i2e ne doivent pas être exigés pour être recruté Signer la pétition –   Voir les signataires Contact: petition@moratoireclesc2i.org Version pdf pour impression et signatures sur papier Face à l’impossibilité de mettre en œuvre les conditions de certification imposées aux étudiants pour être nommés fonctionnaire stagiaire le gouvernement a finalement décidé de dispenser du CLES2[1] « tous les candidats, titulaires d’un master qui présentent un relevé de note qui atteste de la validation de crédits dans une langue vivante étrangère », à condition que ces crédits… Savoir plus >

Concours de recrutement: les échappatoires au CLES 2

Le ministère reconnaît enfin que, dans la situation actuelle, il était impossible que la plupart des candidats aux concours de recrutement d’enseignants puissent être préparés sérieusement au « Certificat de compétences en langues de l’enseignement supérieur 2° degré » ( CLES 2 ) qui était en principe exigé de tous les candidats pour être stagiarisé. Il a été amené sur ce point à suivre les recommandations du récent rapport Jolion sur la formation des enseignants qui pointait que cela était d’une part dissuasif pour certains ( alors même qu’il y a une baisse sensible du nombre de candidats aux concours ) et  d’autre part injuste ( certains pouvant être effectivement préparés, et d’autre pas selon les cursus empruntés et les universités fréquentées). Il est à noter que, une fois encore dans ce domaine pourtant très important du recrutement et de la formation des enseignants, la décision a été prise de façon impromptue, au dernier moment, quelques jours seulement  avant le début des CAPES qui auront lieu à partir du 15 novembre. Le pouvoir en place magnifie le rôle des ‘’chefs’’, en particulier dans les établissements ( cf la convention de l’UMP de mardi dernier ). On peut les féliciter !… Savoir plus >

La mystérieuse crise du recrutement des enseignants

Si l’on en juge par un récent sondage IPSOS, la ‘’crise’’ paraît difficilement envisageable puisque 64% des Français encourageraient leur enfant  à devenir enseignant s’il le souhaitait ( 16% « tout à fait », 48% « plutôt », 29% « plutôt pas » et 6% « pas du tout » ). Quid, alors, de ce que l’on a pu constater ces derniers temps, en particulier cette année, quant à la forte diminution des candidats ( et plus encore de leur présence effective ) aux concours de recrutement ? Ce sondage IPSOS sur « Les  Français et l’école » ( réalisé fin juillet 2011 auprès d’un échantillon représentatif d’un millier de personnes pour le magazine « L’Histoire » ) est paru dans le Hors-Série Marianne-L’Histoire de samedi dernier. Il apparaît même que, selon les réponses faites par les sondés, 62% ont largement mis en tête parmi les 6 raisons proposées ( ils avaient à en choisir deux ) « le fait de transmettre des savoirs », largement devant « le rythme de travail : horaires, vacances… » ( 38% ), « la sécurité de l’emploi » ( 33% ) ou « le fait de travailler avec des enfants » ( 32%… Savoir plus >

Concours d’enseignants: la certification en langue et du C2i contestée

Dans un communiqué en date du 6 juillet, le SNES demande l’annulation de la certification en langue et du C2i exigée désormais des candidats aux concours d’enseignants. Selon le SNES, « les conditions ne sont pas réunies pour que les étudiants obtiennent ces certifications. Cela se traduit par un échec massif d’environ 70% au CLES2. Par exemple, en STAPS, la réussite au CLES2 est de 30% à Amiens, 15% à Calais, 15% à Nantes ». Le SNES souligne que cette situation est de nature à décourager les candidats ( alors que l’on s’inquiète déjà, notamment dans certaines disciplines, de la forte diminution du nombre de candidats ) : « la chute de nombre des candidats aux concours d’enseignement, suite à la ré forme de la mastérisation va encore s’aggraver ». Le SNES demande donc au ministre de « renoncer à imposer ces certifications » tant que les universités n’ont pas mis en place les formations nécessaires . A la mi février de cette année, le SNES ( en compagnie du SNEP, du SNES-SUP, du SNUEP, du SNUipp et du SNETAP, tous syndicats de la FSU ) avait déjà lancé une pétition ( petition@moratoireclesc2i.org ) demandant la poursuite d’un moratoire pendant… Savoir plus >

« La professionnalisation des masters conduisant aux métiers de l’enseignement au coeur de l’action des ministres »?

C’est en tout cas ( face au mécontentement suscité par la première année de la ‘’mise en place’’ de la réforme entreprise ) ce que dit leur communiqué de presse du 23 mai, qui précise que « Luc Chatel a salué le travail mené conjointement par l’université de Cergy-Pontoise-en –Yvelines, l’université de Versailles Saint-Quentin et le rectorat de l’Académie de Versailles pour élaborer un dispositif de masters en alternance qui réponde à la demande qu’il avait formulée de plus grande professionnalisation du contenu de la formation, en augmentant notamment les périodes de stages dans les écoles et les établissements scolaires ». Mais c’est une toute autre partition qui est prévue pour la rentrée 2011 si on en juge notamment par le texte rendu public ce même 23 mai sur le site du ministère ( intitulé : « Les nouvelles conditions de recrutement des personnels enseignants et d’éducation » ). On comprend mieux alors les réactions des principaux syndicats enseignants, aussi bien ceux qui sont proches l’un de l’autre sur les points fondamentaux d’une réforme radicale de la formation des enseignants à entreprendre ( le SE-UNSA, le SGEN-CFDT, le SNUipp-FSU ) que ceux qui en sont foncièrement éloignés ( le SNES… Savoir plus >

Mastérisation: convergences syndicales dans le primaire?

Si l’on en juge par leurs prises de position publiques, le SE-Unsa, le Sgen-Cfdt et le SNUipp-FSU ont fait un accueil foncièrement positif au rapport ‘’Jolion’’ sur la mastérisation, alors même que les syndicats du secondaire appartenant à la FSU ( notamment le SNES ) ont fait bande à part. Quelques extrait significatifs. Le SE-Unsa ( article du 20 avril ) : « Jean-Michel Jolion pointe la place du concours qui rend difficile une vraie alternance, un cahier des charges de plus en plus intenable pour les étudiants dans le cadre d’un master, un concours de plus en plus inadapté car les contenus ne tiennent absolument pas compte de l’articulation nécessaire avec le master. Il s’insurge contre la non prise en compte de l’activité professionnelle en cours de formation et s’étonne que la discipline reste le point d’entrée principal pour l’ensemble des épreuves […] . Voilà donc un nouveau rapport qui apporte de l’eau au moulin du SE-Unsa qui revendique la réécriture des décrets sur la mastérisation afin d’aboutir […] à une formation professionnelle digne de ce nom ». Le Sgen-Cfdt ( communiqué du 15 avril ) : « Le Sgen-Cfdt se félicite de voir ses analyses et revendications confortées… Savoir plus >

Concours: vers un moratoire pour le CLES et le C2i?

Concours d’enseignants : le CLES et le C2i sont sources d’inégalités ! Nous demandons un moratoire Signer la pétition –   Voir les signataires Contact: petition@moratoireclesc2i.org Aujourd’hui, le niveau de qualification exigé pour être recruté comme enseignant est le master. Le contenu de celui-ci doit intégrer, outre des connaissances scientifiques et professionnalisantes concernant l’exercice d’un métier d’enseignant, des exigences concernant la maîtrise des Langues Vivantes et celle des TICE. Le Master doit donc reconnaître une qualification des titulaires de ce diplôme en ces domaines. Contre de nombreux avis, le gouvernement a fait le choix d’imposer les certifications supplémentaires du CLES et du C2i pour valider les concours de recrutement (CRPE, CAPES, CAPEPS, CAPET, CAPLP, et CPE). Cette mesure est source de grandes inégalités entre les candidats : ces certifications, qui ne sont organisées que dans certaines universités, demandent des formations spécifiques qui ne sont pas actuellement dispensées par toutes les universités en licence ou en Master. Elles sont soumises à des droits d’inscription laissés à la libre décision (ou à la discrétion) de chaque université, et exigent donc des étudiants des dépenses qui ne sont pas accessibles à tous et aggravent ainsi les inégalités sociales. Cette mesure alourdit encore la charge… Savoir plus >

Concours et masters: propositions de l’UNSA-Education

Dans une conférence de presse donnée ce jeudi 3 février, l’UNSA-Education ( la deuxième fédération la plus représentative de l’Education nationale après la FSU ) a livré des propositions circonstanciées pour ce qui concerne les masters et les concours de recrutement des enseignants  dans le cadre de « la reconstruction d’une authentique formation professionnelle », visant notamment «  à la formation des enseignants tout au long de leur vie professionnelle ». Décidément, après les déclarations de Nicolas Sarkozy du 19 janvier affirmant qu’il fallait remettre « sur le chantier les éléments de formation des enseignants » et les évocations ministérielles de la mise en place de ‘’masters polyvalents’’ et de ‘’masters en alternance’’ ( cf mes billets précédents ), des propositions syndicales arrivent à point nommé. Le 2 février, Sébastien Sihr, au nom du SNUipp ( le syndicat le plus représentatif du primaire ) a écrit au ministre Luc Chatel en lui faisant cinq propositions à propos de la formation des enseignants du primaire (  et notamment que « le contenu des masters dispensés sur tout le territoire bénéficie d’un réel cadrage national intégrant les besoins professionnels du métier de professeur des écoles : ils doivent articuler les dimensions disciplinaires,… Savoir plus >

Vers des masters  »polyvalents »?

Le « plan sciences et technologies à l’Ecole » que vient de présenter Luc Chatel semble le confirmer si l’on tire toutes les conséquences de deux de ses préconisations. On se souvient ( cf mon billet précédent ) que lors de ses vœux « au monde de la connaissance », Nicolas Sarkozy ( en improvisant ) avait oublié de parler de la mise en place envisagée de « masters en alternance » et de « masters polyvalents » ; oubli immédiatement réparé par son entourage et par le ministre de l’Education nationale lui-même. Et il semble bien qu’il soit envisagé réellement d’aller dans cette direction, si l’on va jusqu’au bout de la logique de deux préconisations annoncées ( et ce n’est sans doute pas un hasard ) dans le « plan sciences et technologies à l’Ecole ». En premier lieu, celle qui a trait à une modification sensible du concours de recrutement des professeurs des écoles. Après avoir souligné que les trois quarts des professeurs des écoles ont suivi un cursus universitaire en sciences humaines et sociales ( un choix qui ne risque guère de changer, pour l’essentiel, dans un avenir proche ), le ministre Luc Chatel a annoncé qu’il… Savoir plus >