Elections professionnelles de »l’immobilisme »?
Les déplacements en pourcentage des suffrages exprimés se limitent en tout à environ 5 %. Ce qui est peu, au total, dans le contexte actuel et en un moment de »refondation ». Avec un taux de participation qui reste toujours préoccupant : 41,7 % (contre 38,6 % au Comité technique ministériel en 2011, mais plus de 60 % en 2008 et aux scrutins précédents). Il y a eu des moments historiques de déplacements de voix aux élections professionnelles sans commune mesure avec cela. Par exemple, dans l’enseignement secondaire, entre les élections de 1965 et celles de 1969. De 1965 à 1969, le SNES passe de 69% des suffrages exprimés à 58% ; le SGEN de 22% à 17% ; le SNALC de 8% à 16% ( sans compter un nouveau venu, le CNGA qui obtient 9%). Ou bien encore, par exemple, l’irruption du SNUipp à 28% en 1993 (lors de »l’explosion » de la FEN) et sa progression très sensible lors des deux élections qui ont suivi ( 37% en 1996 puis 43% en 1999) changeant fortement le paysage syndical dans le primaire. On est loin de cela avec la progression de FO ( même si elle est sensible) au Comité technique ministériel (13,6% en… Savoir plus >
8 décembre 2014 agrégation, Capes, CPE, refondation de l'Ecole, syndicat 1 Savoir plus >