Blanquer piégé sur le participe passé par manque de tolérance
Le ministre de l’Education nationale a subi une épreuve quelque peu humiliante faute que soient prises en compte par ses »examinateurs » (des journalistes) et par lui-même (!) les « tolérances grammaticales ou orthographiques » de l’arrêté »Haby » du 28 décembre 1976. Sur France Info, le jeudi 6 septembre. L’un des journalistes interroge Jean-Michel Blanquer: « Les crèpes que j’ai mangées. Mangées? » « »ées ». « Oui.! Les crèpes, virgule, j’en ai mangé. Mangé? » »ées, aussi ». »Non , j’en ai mangé; avec en, c’est é ». »Vous auriez dû dire les crèpes, virgule, j’en ai mangé’‘. »C’est ce que j’ai dit, virgule ». L’autre journaliste prend le relais dans l’interrogation du ministre de l’Education nationale: « Les deux euros que m’a coûté ce livre. Coûté? » . » é’‘. »Oui ». »Ce n’est pas si difficile que ça. Puisque ce n’est pas le complément d’objet direct« . »C’est plus subtil que cela en fait. Lorsque le participe passé du verbe coûter est employé au sens propre, il est invariable; mais il est variable lorsqu’il est utilisé au sens figuré » Il est remarquable que ni les journalistes, ni surtout le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer n’ont songé aux « tolérances grammaticales ou orthographiques » de l’arrêté du 28 décembre 1976: « Accord du participe passé conjugué… Savoir plus >