Blanquer et la maladie imaginaire
Le ministre de l’Education nationale ( »l’inspecteur gadget » selon »Marianne ») s’avère incorrigible en brandissant son épouvantail à moineaux : la méthode globale. Qu’est-ce qui pourrait le guérir : une parodie méritée, le ridicule ? Blanquette.- Je vais de ville en ville, de province en province, pour chercher d’illustres matières à ma capacité, pour trouver des maladies dignes de m’occuper, capables d’exercer les grands et beaux secrets que j’ai trouvés. Je dédaigne de m’amuser à ce menu fatras de maladies ordinaires, à ces bagatelles de fiévrottes, à ces vapeurs, et à ces migraines. Je veux des maladies d’importance, de bonnes fièvres continues, avec des transports au cerveau, c’est là que je me plais, c’est là que je triomphe ; et je voudrais, Monsieur, que vous eussiez toutes les maladies que je viens de dire pour vous montrer l’excellence de mes remèdes, et l’envie que j’aurais de vous rendre service. Professeur des écoles Arguant– Je vous suis obligé, Monsieur, des bontés que vous avez pour moi. Blanquette.- Donnez-moi votre pouls. Ahy, je vous ferai bien aller comme vous devez. Hoy, ce pouls-là fait l’impertinent ; je vois bien que vous ne me connaissez pas encore. Quelle est votre grande référence ? Professeur des écoles Arguant.- Monsieur Roland Goigoux…. Savoir plus >
13 décembre 2017 apprentissage, refondation de l'Ecole 3 Savoir plus >