Tournier le premier à débloquer Blanquer sur le bac ?
Le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer s’est réfugié jusqu’alors dans la langue de bois à propos de la réforme du baccalauréat annoncée en se dissimulant derrière les métaphores : »muscler », »épaississement », »tremplin »… Le secrétaire général du SNPDEN (principal syndicat des chefs d’établissement) Philippe Tournier s’est lâché – lui – jusqu’au bout, lors de sa conférence de presse (cf le compte-rendu suggestif qu’en a fait Erwin Canard dans Educpros) : « il n’y aurait dorénavant plus que deux solutions : « Soit on dit que le bac ne sert à rien, donc on le supprime, soit on lui redonne sa place d’examen d’entrée dans le supérieur. » Une place que l’examen occupe toutefois déjà aujourd’hui – au moins officiellement – puisqu’il tient lieu de premier grade universitaire. Si le SNPDEN admet ne pas avoir réfléchi aux modalités exactes du baccalauréat qu’il envisagerait, la philosophie est en revanche déterminée. Le premier syndicat des chefs d’établissement souhaite que le bac soit divisé en deux. « L’idée est qu’il y ait deux évaluations : une qui aurait valeur de certificat de fin d’études secondaires, et une autre qui donnerait le droit d’entrer dans l’enseignement supérieur« , précise Philippe Tournier » Il ne s’agit plus de »muscler » ou d’ »épaississement », voire même de »tremplin » ; mais de tout autre… Savoir plus >
23 juin 2017 baccalauréat, lycée, sélection, supérieur 0 Savoir plus >