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politique scolaire – Le blog de Claude Lelievre
Le blog de Claude Lelievre

Archives de mots clés: politique scolaire

Jean-Paul Delahaye, un nouveau DGESCO

Le nouveau Directeur général des enseignements scolaires nommé ce mercredi 21 novembre a des origines, un parcours et des ‘’affinités électives’’ qui le distinguent nettement de son prédécesseur Jean-Michel Blanquer. Jean-Paul Delahaye est né dans un milieu tout à fait modeste (sa mère, qui l’a élevé seule avec ses autres enfants, a été ouvrière agricole et femme de ménage). Il a débuté sa carrière professionnelle comme professeur d’histoire-géographie en collège pendant 9 ans. Il est devenu inspecteur départemental de l’Education nationale en 1982. Il a été directeur de l’école normale des Ardennes de 1986 à 1990 et a participé à la mise en place de l’IUFM. De 1991 à 2001, Jean-Paul Delahaye a été ensuite inspecteur d’académie et directeur des services départementaux de l’éducation successivement  dans les départements très disparates de Haute-Saône, de Côte d’or et  de la Seine Saint-Denis.  Devenu inspecteur général  de l’Education nationale (« vie scolaire’’), il a été chargé de mission au cabinet du ministre de l’Education nationale Jack Lang de mars 2001 à avril 2002, pour les questions de violence, les ZEP, la lutte contre l’exclusion et la grande pauvreté. Il a préparé sous ma direction une thèse d’histoire de l’éducation qu’il a soutenue à… Savoir plus >

Les ouvertures des syndicats

Vivons-nous une période annonciatrice de temps nouveaux ? Toujours est-il qu’en moins de cinq jours se sont succédé les ‘’ouvertures’’ de trois des principaux syndicats d’enseignants pour une nouvelle donne des politiques scolaires. Cela ne forme pas encore un concert symphonique, mais il n’est pas interdit de penser que l’harmonie vienne. Le 29 août, l’excellent site ‘’ToutEduc’’ indique que « le Snes n’est ‘’pas fermé à des discussions’’ sur les missions et le statut des enseignants à condition qu’il y ait relance de la démocratisation de l’enseignement. C’est ce que répondent ses trois responsables, interrogés par ToutEduc sur l’après 2012, Nicolas Sarkozy ayant annoncé une refonte du statut, et Martine Aubry une ‘’refondation du système éducatif’’ […]. Le Snes souhaite un enseignement secondaire pour tous, général, technologique ou professionnel, et une obligation scolaire portée à 18 ans, avec, à  terme, un objectif de 100% au niveau bac ». Le 30 août, le SE-Unsa indique dans son communiqué de presse de rentrée que «les personnels se refusent à entrer dans un modèle en construction qui a pour objectif de changer la nature même de l’Ecole. Un modèle où la concurrence, la performance, le management seraient les maîtres mots d’un système éducatif… Savoir plus >

Meilleurs voeux et engagements plus soutenus, mister president

Cela fait la deuxième fois que les principales fédérations syndicales de l’Education nationale ( la FSU et l’UNSA  ) ainsi que le SGEN CFDT boycottent les vœux de Nicolas Sarkozy : ceux de ce mercredi 18 janvier 2011 « au monde de la connaissance et de la culture » comme ceux «  aux personnels enseignants » du 9 janvier 2009 à Saint-Lo, dans la Manche. Ces organisations syndicales étaient déjà engagées alors dans une lutte contre 13500 suppressions de postes prévues à la rentrée 2009 et elles appelaient à une grève massive le 17 janvier. Elles sont encore engagées dans une lutte contre la suppression de 16000 postes à la rentrée prochaine et elles appellent à une journée de mobilisation le 22 janvier 2010. Il y a presque cinq ans, le 2 février 2007, le candidat à la présidentielle Nicolas Sarkozy a prononcé un long discours- programme sur l’éducation où il a multiplié les « souhaits » et les « engagements ». Pourrait-il y avoir de «meilleurs vœux » que la mise place effective de nombre de ces « engagements » ? On est fort loin du compte en effet…Et on peut en juger – sans appel – sur pièces…. Savoir plus >

 »PISA France »:très moyen et très inégalitaire

Ce ne sera pas le maelström que certains appréhendaient puisque les résultats des élèves français sont globalement dans la moyenne de l’OCDE, même s’il y a de très préoccupantes inégalités persistantes ( qui sont même en augmentation sensible dans le domaine le plus traité cette fois ci, à savoir la compréhension de l’écrit ). Les résultats des élèves français aux tests PISA 2009 sont globalement tout à fait moyens dans les trois domaines étudiés : 496 points en compréhension de l’écrit ( contre 493 pour la moyenne des pays de l’OCDE ), 498 en culture scientifique ( contre 501 ), 497  en mathématiques ( contre 496 ). Dans ce dernier domaine, celui des mathématiques, on avait enregistré une baisse de 15 points entre PISA 2003 ( 511 points de moyenne en France alors ) et PISA 2006 ( 496 points ) et nous en sommes à 497 en 2009. Nous avons donc bien quitté le groupe des pays les plus performants en mathématiques pour nous fondre dans celui qui regroupe ceux qui se situent autour de la moyenne. Finalement, nous sommes désormais tout juste moyens partout. Il n’y a pas de quoi s’en vanter ; mais ce n’est pas non… Savoir plus >

L’apprentissage de nouveau à l’ordre du jour

Le 24 mars 2009, le chef de l’Etat a annoncé vouloir doubler les effectifs des formations en alternance. Et, à la mi-décembre, Nicolas Sarkozy a précisé que 500 millions d’euros du grand emprunt seront consacrés à l’apprentissage. Ce n’est pas le première fois, loin s’en faut, que des chefs de l’exécutif annoncent leur ambition de doubler le nombre des apprentis en France. Il y a une vingtaine d’années, fin décembre 1991, Edith Cresson, Premier ministre d’un gouvernement socialiste, tente même de radicaliser le principe de l’alternance :  » La mixité du temps passé dans l’établissement de formation et dans l’entreprise doit devenir la règle, et ceci pour toutes les formations, qu’elles soient professionnelles, techniques ou générales « . Concrètement, le document préparatoire gouvernemental écrit en février 1992 prévoit que, dans les cinq ans à venir, le nombre d’apprentis soit plus que doublé ( et passe de 230000 à 500000 ). Mais la droite gagne les législatives. Et Edouard Balladur, devenu Premier ministre, fait voter dès octobre 1993  » une loi quinquennale sur l’emploi  » qui prévoit des dispositifs pour un fort développement de l’apprentissage.   Si l’on en juge par les statistiques, cette loi a eu indéniablement des effets sensibles. Le nombre des apprentis, qui était… Savoir plus >

Les bacs professionnels et l’entrée dans le supérieur

A l’origine, ces bacs ne sont pas conçus pour assurer une promotion sociale   Le 28 mai 1985, le ministre de l’Education nationale Jean-Pierre Chevènement précise que les  » baccalauréats professionnels  » sont créés afin de répondre en premier lieu aux besoins de modernisation du pays ( dans le cadre d’une concurrence internationale accrue ) en formant   des ouvriers de plus en plus qualifiés   » souvent au niveau du baccalauréat, quelquefois à un niveau supérieur encore « . L’objectif premier de cette création n’est donc pas de l’ordre de la promotion sociale. Le 8 octobre 1985, le ministre précise qu’il s’agit  » d’offrir, à l’issue de la classe de troisième, trois voies d’égale dignité  » : la voie générale, dans laquelle  » peuvent s’engager ceux qui ont les capacités de poursuivre des études aux niveaux les plus élevés de l’Université  » ; la voie technologique,  »  qui conduira la majorité des jeunes qui s’y engagent vers un niveau de technicien supérieur  » ; et la « voie  professionnelle, qui assure, après l’obtention d’une qualification de niveau V, une possibilité de poursuivre la formation jusqu’au niveau du baccalauréat et même vers un niveau plus élevé « . Il y a donc l’affirmation ( symbolique ) par le titre même de ‘’baccalauréat’’ d’une égalité de dignité, mais… Savoir plus >