Des tuteurs très exposés et incertains
La réforme ‘’mastérisée’’ de la formation professionnelle va avoir pour effet à la rentrée prochaine de devoir compter essentiellement sur le suivi de ‘’tuteurs’’ lors de la première année de l’entrée en fonction des nouveaux enseignants ( du moins dans le secondaire, car dans le primaire il est possible de s’appuyer sur des dispositifs issus des IUFM, et notamment sur les maîtres formateurs confirmés dans leur rôle et leur service ), Or, le moins que l’on puisse dire est que cela va se passer ‘’à géométrie variable’’. Actuellement, les enseignants du secondaire à qui l’on propose de devenir tuteur ne savent toujours pas quel sera précisément leur temps de service, leur rémunération, et a fortiori leur formation. Dans certaines académies, nombre d’enseignants refusent d’être tuteur, soit par incertitude sur les conditions d’exercice, soit par refus de ‘’cautionner’’ la réforme. L’Apmep ( association de professeurs de mathématiques ) paraît se prononcer dans ce sens en déclarant que « le nombre d’heures en responsabilité du jeune enseignant est trop élevé et ne lui permet pas de se consacrer à une formation professionnelle digne de ce nom ». D’autres acceptent, parfois en ‘’désespoir de cause’’, notamment pour ne pas laisser leurs futurs collègues… Savoir plus >
1 juillet 2010 agrégation, Capes, mastérisation, syndicat 0 Savoir plus >