L’Université, les STAPS, l’Education Physique et Sportive

Exit la qualification aux fonctions d’enseignant-chercheur?

Je pensais qu’il était temps que l’année finisse. Des mois à se bagarrer pour le montage improvisé des ESPE et des masters enseignements, puis les nomenclatures des diplômes et la disparition des spécialités, le tout sur un fond de dossiers AERES, formation et recherche. Dure saison.

La dernière couche est donc la disparition de la qualification. En d’autres termes, la fin de toute référence nationale, la ruine des efforts des CNU pour maintenir et élever le niveau des enseignants-chercheurs, la porte ouverte aux mandarinats, aux recrutements de complaisance, aux thèses arrangées. Étonnant à l’heure où l’on veut élever le niveau des universités, leur permettre de concurrencer les meilleurs établissements internationaux, et permettre à 50% de la population d’accéder au niveau Licence.

S’il y a une logique derrière tout cela, je dois dire que j’ai quelque difficulté à la percevoir.

Commentaires (4)

  1. doctrix

    Bonjour,
    Doctrix a rassemblé toutes les infos sur le sujet ici : http://www.pearltrees.com/#/N-f=1_8436441&N-fa=8245529&N-p=81897980&N-play=0&N-s=1_8436441&N-u=1_1299463
    Bien à vous,
    Sebastien Poulain pour Doctrix http://blog.educpros.fr/doctrix/

  2. Eric

    La Commission Mixte Paritaire a rétabli la Qualification.

  3. David

    le mandarinat et les thèses de complaisances ont toujours existé : avec ou sans qualification. Maintenant, il faudrait mener un vrai débat sur le pourquoi, le comment et le quoi de la qualification. Pierre Dubois a fait une analyse pertinente sur le cohorte des non-qualifiés à l’université et qui constituent le vivier de cette dernière. Si l’on veut aller plus loin dans le raisonnement il faut tout mettre à plat. Il faut recommencer à définir une fois pour toute la notion de qualification par rapport à ses finalités ? Que ferions des non-qualifiés qui interviennent à l’université (voir le billet du Pierre Dubois) pour pouvoir les (re)qualifiés ? Voila les vraies questions qui attendent les « connnaisseurs » de l’enseignement supérieur de notre pays.

  4. Gérard Dehier

    J’ai été qualifié trois fois et j’ai toujours travaillé dans l’université.Je suis parti à la retraite à 65 ans et huit mois, professeur certifié qualifié trois fois.Le droit devrait se saisir de telle situation pour éviter les abus ; au bout d’un certain temps des problèmes se posent en terme de reconnaissance et de rémunération. Il y a des gestions schizophrènes de la compétence simplement monstrueuses en terme d’organisation. Mon excentricité ne doit pas servir de masque à l’iniquité.

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