Une nouvelle version du Cadre National des Formations nous a été communiquée le 6 novembre. Ce texte ne fait pas mention de l’inscription sur le diplôme, sous forme de visa, du parcours suivi par l’étudiant, alors que cette disposition apparaissait dans la version précédente du texte. Cette absence a vivement inquiété la communauté des STAPS car elle risquait d’affecter gravement les perspectives d’employabilité des étudiants. Le Code du Sport de 2004 accorde aux licenciés STAPS des prérogatives d’intervention spécifiques, à condition que les intitulés des « filières » suivies apparaissent sur les diplômes (« Activité Physique Adaptée-Santé », « Education et Motricité », « Entraînement Sportif »). L’inscription de ces parcours sur les diplômes est une solution qui a priori doit permettre de pallier la suppression des 5 spécialités nationales.
Jean-Michel Jollion a eu la courtoisie de nous contacter pour nous rassurer sur le principe d’inscription des parcours sur les diplômes. Ce principe est acté et son absence dans le texte soumis à concertation n’est liée qu’à un problème de hiérarchie des textes règlementaires. Dont acte. Notre réaction a été à la mesure de l’enjeu pour notre système de formation.
Battez-vous ! Le MESR et la DGESIP ont perdu tout sens des réalités. Un seul objectif pour eux : réduire le nombre d’intitulés en croyant qu’ils vont réduire le volume pléthorique de l’offre de formation. Leur raisonnement n’est même pas du niveau du BEPC !
Une demande. Ce serait évidemment sympa d’indiquer au lecteur le lien vers la nouvelle version de la nomenclature !
« Ce texte met donc en péril l’employabilité de nos étudiants » : absolument, et cela vaut pour tous les diplômes. Comment un employeur pourra-t-il identifier les compétences et connaissances spécifiques des diplômés ?
J’ai reçu ce soir un message d’explication de Jean-Michel Jolion:
http://www.c3d-staps.org/toutes-les-actualites/item/cadre-national-des-formations-les-explications-de-jean-michel-jolion
Je tiens à le remercier pour ces informations. Nous resterons cependant vigilants sur les multiples aspects de ce texte.