Ce cliché illustre bien une situation dramatiquement problématique qui ne se réduit certes pas à la seule filière STAPS. Mais il manifeste en même temps l’incroyable légèreté, pour ne pas dire irresponsabilité, des enseignants qui ont ainsi laissé s’entasser un tel effectif d’étudiants dans un amphi qui ne pouvait pas les contenir. Tous les amphis disposent d’une capacité officielle d’accueil explicitement définie et validée par la Commission de sécurité qui a autorisé leur exploitation. Y déroger en laissant utiliser les escaliers par les étudiants comme s’il s’agissait de places assises ou de strapontins relève clairement d’un « violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité » pouvant elle-même déboucher, en cas d’accident, sur une « mise en danger le la vie d’autrui ». Du coup, au lieu de voir seulement dans la photographie présentée une dénonciation de la misère en milieu STAPS, on peut aussi y voir un acte de dénonciation publique des collègues qui ont laissé faire un tel entassement. Et, plutôt que de rendre publique une telle image, le Président de la conférence des directeurs d’UFR STAPS aurait peut-être eu mieux fait de rappeler à ses collègues leurs obligation minimales en matière de sécurité des étudiants que la nation leur confie.
Ce cliché illustre bien une situation dramatiquement problématique qui ne se réduit certes pas à la seule filière STAPS. Mais il manifeste en même temps l’incroyable légèreté, pour ne pas dire irresponsabilité, des enseignants qui ont ainsi laissé s’entasser un tel effectif d’étudiants dans un amphi qui ne pouvait pas les contenir. Tous les amphis disposent d’une capacité officielle d’accueil explicitement définie et validée par la Commission de sécurité qui a autorisé leur exploitation. Y déroger en laissant utiliser les escaliers par les étudiants comme s’il s’agissait de places assises ou de strapontins relève clairement d’un « violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité » pouvant elle-même déboucher, en cas d’accident, sur une « mise en danger le la vie d’autrui ». Du coup, au lieu de voir seulement dans la photographie présentée une dénonciation de la misère en milieu STAPS, on peut aussi y voir un acte de dénonciation publique des collègues qui ont laissé faire un tel entassement. Et, plutôt que de rendre publique une telle image, le Président de la conférence des directeurs d’UFR STAPS aurait peut-être eu mieux fait de rappeler à ses collègues leurs obligation minimales en matière de sécurité des étudiants que la nation leur confie.