L’Université, les STAPS, l’Education Physique et Sportive

Archive mensuelles: février 2019

Premier bilan de réussite pour les étudiants ParcourSup en STAPS

Les jurys d’examen du premier semestre de Licence 1 ayant statué dans la plupart des universités, il nous est possible de dresser un premier bilan de réussite pour la première promotion d’étudiants STAPS issus de la procédure ParcourSup. 33 UFR et départements et 9 antennes ont répondu à notre enquête, représentant un total de 15113 étudiants inscrits en 2018-2019. Cette enquête analyse les résultats de la première session du premier semestre, donc avant la session de rattrapage.

La figure 1 permet de comparer les résultats de la promotion 2017-2018 et ceux de la promotion 2018-2019, tous étudiants confondus (néo-entrants et redoublants). D’une manière générale, on observe moins d’étudiants absents aux examens cette année que l’année dernière. A noter que nous n’avons pas été en mesure dans ces pourcentages de distinguer les décrocheurs des étudiants défaillants. On peut noter que ces pourcentages restent bien plus faibles (moins de 15% dans tous les cas) que ceux régulièrement dénoncés sur les réseaux sociaux. On observe également une baisse des pourcentages d’étudiants obtenant des moyennes inférieures à 7, et une hausse pour les moyennes plus élevées notamment dans la tranche 10-13. Cette figure isole également les résultats des néo-entrants de 2018-2019. On voit que toutes les tendances précédemment décrites sont accentuées si l’on ne prend en compte que les étudiants issus de la procédure ParcourSup.

 

Figure 1 : Répartition en pourcentages des résultats des étudiants inscrits en 2017-2018, en 2019-2019, et des néo-entrants de 2018-2019.

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Le concours en M2 : c’était la pire des solutions !

Le rapport de Monique Ronzeau et Bernard Saint-Girons, publié le 20 février 2019, privilégiait deux pistes pour le positionnement des concours enseignants :

  1. Des épreuves d’admissibilité en fin de Licence, et une admission en fin de master, admission qui « fondée sur l’obtention du master, ce qui devrait permettre de vérifier les compétences professionnelles acquises par les étudiants, cette évaluation devant nécessairement être prononcée conjointement par l’université et l’employeur, en articulant l’évaluation du master avec l’appréciation de la capacité des candidats à opérationnaliser les compétences professionnelles exigibles d’un enseignant débutant ». Cette solution était peu ou prou celle que la C3D avait défendue (voir notamment ici et ici).
  2. Un concours en fin de Master 2 (admissibilité puis admission). L’idée était principalement d’éviter de scinder le cursus master en deux phases, pré et post-concours.

Les ministres ont visiblement opté pour la seconde solution, qui à notre sens constitue le pire scénario que l’on pouvait entrevoir. (suite…)