Quel est mon état d’esprit de rentrée ?
D’abord la très bonne nouvelle, c’est le retour des étudiants et de la vie sur nos campus. Le retour de tout ce qui a été mis de côté durant ces 18 mois et qui fait le sel de la vie… Ensuite, l’horizon s’éclaircit, nous espérons que la situation va se stabiliser et s’améliorera avec un assouplissement des mesures gouvernementales.
Ce retour à la normale permet de libérer enfin du temps, lui aussi a disparu ! La situation sanitaire a entraîné une nécessaire et continue adaptation dans des successions de cycles tous différents, chronophage et pas toujours comprise et admise par l’ensemble de nos parties prenantes. Ce qui nous ont épuisés.
Ne jetons pas aux oubliettes le « monde d’après » !
Ne commettons pas l’erreur de vouloir absolument revenir au « monde d’avant » mais plutôt de voir comment s’organiser dans le « monde d’après », de prendre le temps de faire le bilan tant en interne comme en externe sans tarder. Nous devons faire la synthèse de ces deux mondes. Pour nous écoles, que ce soient en termes de cours, de pédagogie, d’événements, de relations avec nos étudiants et, en règle générale, de tout ce qui concerne l’organisation de l’expérience étudiante ainsi que celle de l’école. La crise a accéléré nos actions et nos décisions, mettre la marche arrière serait contre productif.
Ne jetons pas le « monde d’après » aux oubliettes ! Ne le transformons pas en commissions parlementaires !
« Quand on veut enterrer une décision, on crée une commission. » disait Clemenceau (1841-1929). Osons plutôt !
Ceux qui réussiront sont celles et ceux qui parviendront à faire cette synthèse des acquis des deux mondes.
La question climatique reste également très vive, une préoccupation tant pour les entreprises que pour les étudiants. Il faut avancer vite dans le domaine et montrer que les business schools sont forces de propositions et de solutions.
Ça tombe bien, nous entrons dans une phase intense de débats politiques avec l’élection présidentielle d’avril 2022 ! Le bon moment d’informer les candidats sur ce que sont les écoles de management et quelle valeur nous apportons aux étudiants, aux entreprises et à la société. Notre modèle fonctionne bien et GEM a décidé de porter haut sa propre vision et sa raison d’être en devenant société à mission. Nous entrons ainsi de plein pied dans les débats essentiels pour notre avenir en apportant un éclairage nouveau et pragmatique, par l’action et la recherche.
La géopolitique comme boussole dans un monde chaotique
Autre aspect éminent, continuer à plaider pour la géopolitique, aujourd’hui devenue l’une des clés fondamentales de lecture du monde, et donc part essentielle de la culture générale du XXIème siècle comme j’aime à le rappeler. Il faut continuer à identifier les compétences clé en la matière et les métiers qui découlent pour les entreprises et au-delà.
Nous préparons d’ailleurs activement la prochaine édition de notre Festival qui a pour thème « la géopolitique de la technologie » au vu des tensions que nous vivons sur les semi-conducteurs…
Une recommandation de lecture pour cette rentrée : « La guerre mondiale des ondes », le grand roman d’espionnage de la 5G de Sébastien Dumoulin. C’est un sujet d’actualité pour les entreprises et également pour Grenoble reconnue mondialement pour ses centres de recherche dont celui de ST Microelectronics et ses ambitions dans le domaine.
Je vais bien sûr poursuivre mes activités numériques, la participation à des événements clé en France et à l’étranger, et le mentoring d’autres écoles de management dans les pays émergents pour différentes accréditations. C’est important car les Business Schools dans pays émergents ont un rôle à jouer. En restant ouvert et curieux de touy autre projet à découvrir !
Alors bonne rentrée à toutes et tous !
Vivons l’expérience de ces moments retrouvés et projetons-nous dans un avenir que nous avons la capacité et la responsabilité de construire !
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