C’est une rentrée comme je les aime, pleine de vie et d’étudiants. J’espère également que les mesures sanitaires vont continuer à s’assouplir. Au-delà du port des masques et du respect des gestes barrière, la principale contrainte concerne la vie associative. Tout événement, interne ou externe, doit être validé par la Direction de l’école sur la base d’un document type. Nous demandions de toute façon aux associations de remplir une demande auparavant. Ce n’est donc pas entièrement nouveau et je trouve qu’ils jouent bien le jeu. Ils ont une attitude responsable dans la prévention et la gestion des pass sanitaires, autre condition indispensable de cette vie associative du #mondedapres, sans oublier le respect d’une jauge de 75%. J’ai échangé avec des étudiants et la majorité d’entre eux est vaccinée, à la fois par conviction personnelle ou par pragmatisme car le pass est le sésame qui permet une vie étudiante !
La rentrée dans la presse et la tweetosphère
- En France…
Le Figaro et Le Monde ont titré en une sur cette rentrée avec pour chacun des focus sur des domaines spécifiques. Pour le premier (qui cite les Grandes écoles), les enjeux d’une rentrée en présentiel et la crainte d’une baisse de niveau. J’ai d’ailleurs trouvé pertinente la remarque de Laurent Champaney, DG Arts& Métiers et Président de la CGE «nos élèves développent un syndrome de l’imposteur».
Ce qui est naturellement faux Je pense même qu’avec le Covid, ils ont même acquis j’en suis sûr des #compétences qu’ils ne soupçonnent pas et qui leur serviront toute leur vie. Je pense à la flexibilité, la gestion de la complexité dans des environnements incertains, la réflexion sur le sens du travail et du management
Pour le second, une rentrée sous haute tension due notamment à la hausse des inscrits.
- À l’étranger…
Cette rentrée sur le mode #mondedapres concerne également d’autres pays.
Que faut-il en retenir, comme tous les mois, la mondialisation de l’enseignement supérieur en tweets ? Une rentrée où chaque pays essaye de trouver et de mettre en place la meilleure formule.
Enseignement en #présentiel ou à #distance : comment les autres #pays jonglent-ils avec les deux dispositifs en pleine épidémie de Covid-19 ? 💡🌎
👉 https://t.co/c12aMXhnDA@EuropeanEdTech @AssoEDTEQ @businessfrance @FEI_sevres— EdTech France 🇫🇷🇪🇺 (@EdtechFrance) September 2, 2021
À retenir pour chaque pays l’importance (et la nécessité !) de former les enseignements
J’ai bien aimé la conclusion : l’hybride, solution d’avenir. Je pense que c’est la solution, à condition bien évidemment que la pédagogie reste centrale
Des réalités différentes selon les pays pour les étudiants étrangers
- Chouchoutés en Angleterre
Les universités britanniques aux petits soins pour les étudiants internationaux (courrierinternational.com ). Des avions spécialement affrétés pour les étudiants chinois et des cours à distance à la carte pour ceux qui ne pourront pas venir sur place…mais commentaire personnel : les universités ne sont pas prêtes à renoncer aux revenus que leur assurent les frais de scolarité payés par les étudiants étrangers.
- Tendus au Canada et c’est une surprise pour moi tant ce pays a l’habitude d’attirer et d’accueillir des étudiants internationaux
Retards dans la validation des permis d’études, exigences et contraintes diverses liées à la pandémie : les frustrations s’accumulent pour ceux qui doivent rejoindre une université canadienne cet automne.
https://courrierinternational.com/revue-de-presse/universites-au-canada-une-rentree-semee-dembuches-pour-les-etudiants-etrangers
- Revendicatifs en Chine
Une volonté cependant pour les étudiants de reprendre les cours en présentiel comme l’expriment les étudiants étrangers en Chine.
https://tinyurl.com/m63we4uz
Ireland’s universities have lost €270 million (US$318 million) in commercial revenue because of COVID, income on which they rely to fund their operations https://t.co/QtXWRPLdP3
— UniversityWorldNews (@uniworldnews) September 22, 2021
Au-delà de l’aspect économique, une réflexion vers une évolution du modèle.
https://thepienews.com/news/australia-shift-from-economic-benefits-of-hosting-international-students-needed
Les conséquences d’AUKUS vont peut-être accélérer cette réflexion car je doute que les étudiants chinois continuent à aller – massivement – étudier en Australie.
La question sera de voir s’ils choisiront une autre destination éducative ou qu’ils resteront en Chine dans des universités qui ne cessent de grimper dans les classements
La mondialisation de l’enseignement supérieur ne concerne pas que l’accueil d’étudiants étrangers mais peut aussi prendre la forme d’implantations de campus à l’étranger ou d’alliances internationales. Comme n’importe quelle activité, les alliances peuvent conduire à des séparations
En tout cas celle de Yale avec NUS fait couler beaucoup d’encre et devra être analysée avec soin car un échec de la relation entre deux très belles marques pose question !
The ending of the partnership between Yale and NUS doesn’t “lessen the success” of the liberal-arts college they created, one Yale administrator said. But others think the college’s closure gives Yale a black eye.https://t.co/9qGXDHM7Nj
— The Chronicle of Higher Education (@chronicle) September 21, 2021
En cette rentrée, la géopolitique s’invite de plus en plus dans l’enseignement supérieur comme en témoigne ce commentaire du Président d’une université anglaise.
Universities are “part of nation’s power”: Anthony Finkelstein @profserious, UK’s former “spy tech chief’, now @CityUniLondon president, sees sector within “geopolitical contest” – and aims to “take risks and innovate” https://t.co/paySWS75gU pic.twitter.com/SMLkn2vywP
— Times Higher Education (@timeshighered) August 30, 2021
Cette géopolitique dans l’enseignement supérieur on la retrouve aussi dans l’affrontement Chine / USA. Des chercheurs de l’Université de Stanford dénoncent la chasse aux espions chinois dans les universités américaines.
Les raisons toutefois ne sont pas uniquement géopolitiques tant les étudiants chinois sont nombreux dans un grand nombre de programmes doctoraux et de recherche https://tinyurl.com/33kcbpyx
Pour terminer, deux sujets de réflexion
L’éternelle question des frais de scolarité et — sous-jacent — celui du financement de l’enseignement supérieur.
The average college tuition cost has increased in the 2021-2022 academic year over the prior year across both public and private schools, U.S. News data shows. https://t.co/UrPL2z1aoi #BestColleges pic.twitter.com/hJ42MzolMt
— U.S. News Education (@USNewsEducation) September 21, 2021
https://twitter.com/CampusMatin/status/1440382667510353933
- Ce constat terrible sur la triche
La question est de savoir si ce sont les élèves qui dérapent de plus en plus ou alors nos systèmes de surveillance qui grâce à la technologie sont plus efficaces. La réponse de toute façon est dans la prévention et la répression.
More than one in 10 students cheat, most are not caught says new report – Geoff Maslen reports #Plagiarism #exams #assessment #HigherEd https://t.co/kLGpEpauCh
— UniversityWorldNews (@uniworldnews) September 5, 2021
Et une bonne nouvelle pour terminer !
#France most popular destination for 1st #UK students on #Turing scheme. Mais bien sûr! @TheLocalFrance https://t.co/RkF9W7AbKe #highered #studyabroad @CampusFrance
— Christopher Cripps (@C_Cripps) September 9, 2021
A la semaine prochaine !