Le blog de Jean-François FIORINA

Fiorina Talk #9 – La cop 26 des étudiants de GEM

La bannière officiel de la COP 26 à Glasgow

Cette semaine, Claire, Lisa et Yuna, étudiantes à GEM – Grenoble Ecole de Management, nous parlent de leur expérience à la récente COP 26 de Glasgow.

  • Claire Briand, élève en deuxième année, fait partie de l’association ImpAct de GEM – pour des projets de développement durable.
  • Lisa Silberfeld, étudiante également en deuxième et membre de l’association ImpAct.
  • Yuna Guiborel, élève en deuxième année, fait partie de l’association de GEM ONU pour comprendre la diplomatie et les relations internationales.

La COP 26, pourquoi et comment ?

Depuis l’année dernière, les responsables des associations étudiantes de GEM ont eu la volonté d’élargir leurs horizons. Cela a commencé par la COP 2 étudiante en 2020. Puis, cette année, avec la COP 26. Les associations ont demandé à GEM d’obtenir des accréditations pour s’y rendre. Avec l’aide de l’administration, le projet a vu le jour.
Les deux semaines ont donc été couvertes par un groupe de 10 étudiants (5 par semaine), une très belle opportunité à la fois pour les associations et l’école.

Une école à la COP 26, l’exception ?

C’est n’est pas facile d’assister à ce type de conférences. Il faut obtenir l’accréditation de la part de l’UNFCCC (United Nations Framework Convention On Climate Change). C’était une chance de pouvoir partir. D’autres étudiants français de diverses universités étaient sur place, avec qui nous avons pu échanger.

L’organisation au sein de la COP 26 ? 

Les étudiants disposent d’un badge « observer » qui donne accès aux meetings rooms, aux conférences, aux séances plénières en tant qu’observateur. Cependant, tout n’était pas ouvert comme certains rendez-vous : « open » or « close ».

Votre organisation ?  

Chaque soir, consultation du planning du lendemain pour se répartir les interventions afin d’avoir une vue globale du thème de la journée. Mais le choix se faisait avant tout sur les envies de chacun selon les thèmes abordés.

Les participants de la COP ?

  • Les observateurs comme nous.
  • Les négociateurs, les parties prenantes (ceux qui rentrent dans les salles de négociation)
  • et la presse.

Il y a également un jeu de couleurs (jaune = ONG + observateur, rose = les parties prenantes, bleu = United Kingdom, Gris = personnel technique + sécurité et le vert = négociateur).

Les relations avec les personnalités présentes ?

Les négociateurs étaient surpris, curieux et intéressés par notre présence à la conférence.
Cela a permis de belles rencontres donnant lieu à de beaux échanges. Comme avec la ministre de l’Écologie française et celle des Pays-Bas, l’ex PDG de Danone… On a pu entrapercevoir Barack Obama ! Il y a eu également des personnalités politiques comme le maire de Grenoble ou le candidat Europe Écologie les Verts à la prochaine élection présidentielle, Yannick Jadot.

Votre bilan de la COP 26 ?

Pour toutes, le résultat est mitigé. La COP 26 n’a pas répondu aux attentes. Les événements les plus intéressants étaient pris d’assaut et très difficilement accessibles. Quant aux conférences auxquelles nous avons assisté toute la journée, elles étaient toutes retransmises en direct sur YouTube. Ce qui est une très bonne chose mais au final, nous aurions pu également y accéder chez nous.
Il y avait une atmosphère particulière, les pays se félicitaient beaucoup entre eux. Alors que, en tant que jeune, nous avions du mal à constater des actions concrètes pour notre avenir.
Mais cela reste une expérience à vivre dont on retiendra une organisation, des rencontres et des échanges auxquels nous n’aurions pas eu accès en temps normal.

Les questions à Jean-François FIORINA, Directeur Adjoint, Directeur des programmes de GEM.

  • Claire « À notre âge, si vous aviez eu l’opportunité de vous rendre à la COP 26, y seriez-vous allé et qu’est-ce que vous auriez recherché ?»

Oui, car à votre âge j’étais déjà intéressé par les questions de société et la géopolitique. J’y serais allé dans une optique de découvrir des solutions et des idées.

  • Lisa « Est-ce que si l’occasion se présentait, vous enverriez de nouveau une délégation d’étudiants de GEM à la COP ? Et si oui, que changeriez-vous dans l’organisation ?»

Oui pourquoi pas, que ce soit celle-ci ou une autre conférence internationale ou multilatérale. Mais cette fois-ci, en bénéficiant de votre expertise, et beaucoup plus de préparation en amont. Tout ce qui peut être vu de l’intérieur est bénéfique pour les étudiants.

  • Yuna « Est-ce que vous êtes positif ou sur la réserve concernant l’avenir des négociations internationales sur le climat ?»

Il y a un besoin de recherches, le consensus sur l’urgence environnementale est là mais il manque un maillon,   le « and so what ? » que ce soit au niveau de la stratégie, des nouvelles façons de consommer, des nouvelles compétences… Les besoins d’information et de contenus pour les étudiants sur ces sujets sont grandissants et le rôle des business schools, centres de recherche, universités est de palier ce manque. Pour nous, la réflexion repose sur la qualité des contenus afin que l’on puisse vous l’enseigner.

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