Le blog de Jean-François FIORINA

diversité

« L’élément humain ne rentre pas dans une cellule Excel ! »

Que ce soit en matière d’éducation ou de management, c’est l’humain qu’il faut mettre au centre. L’humain pour donner sens, l’humain pour former et devenir un leader authentique. C’est ce que propose depuis plus de 20 ans Philippe Le Roux dans son cabinet Key People où comités de direction tout comme futurs entrepreneurs formés à HEC peuvent se ressourcer/révéler dans ce qu’il appelle les « humanités », culture générale de l’ouverture et de l’altérité souvent peu présente dans ces instances. Rencontre avec cet assembleur de personnalités improbables pour développer des « choses inutiles » mais essentielles dans « ce changement de civilisation » que nous traversons.  … Savoir plus >

Ecoles de Management : tordre le cou aux idées reçues !

Le temps de l’orientation post bac est arrivé. Bien des questions se posent aux étudiants et à leur famille. J’ai décidé de tordre le cou à un certain nombre d’idées reçues à propos des grandes écoles et, en particulier, sur les écoles de commerce ou plutôt de management. Vous comprendrez par la suite… Alors pourquoi donc faire une grande école et comment bien la choisir ?

Étudiants réfugiés : les accueillir comme leurs pairs

À la suite de la demande du ministère de l’Enseignement supérieur, la Direction de GEM a décidé d’accueillir dix étudiants réfugiés par an. L’école s’est mobilisée et rapprochée de la COMUE/UGA (Université Grenoble Alpes) qui coordonne et oriente les candidatures. Les trois premiers de nationalité syrienne viennent de démarrer leur cursus à la rentrée. Cela fait partie de nos missions, surtout dans le contexte géopolitique que nous connaissons. Discussion avec Jaclyn Rosebrook Collignon, responsable RSE/Développement durable au sein de l’école qui s’est chargée de faire le lien avec la COMUE et d’organiser leur accueil.

Management, emploi, nouveaux marchés : le sport occupe le terrain !

Alors que l’Euro de foot entame sa deuxième semaine – juste après Roland-Garros – et avant deux « poids lourds » que sont le Tour de France et les JO de Rio, sans compter l’explosion du e-sport, l’actualité sportive occupe une large part de l’espace public. Je saisis cette occasion pour effectuer un tour d’horizon du sport dans les business schools et au-delà.Pourquoi et comment s’intéresser au sport dans une business school ?

10 ans de présidence de la banque Passerelle. Quels retours d’expérience ?

A l’heure où Jean-Guy Bernard, DG de l’EM Normandie vient d’être élu Président de Passerelle, après ma démission, une page se tourne. Je livre dans ce post mes retours personnels sur ces 10 belles années à la tête de cette association. Je me souviens des premières réunions  auxquelles j’ai participé. Des écoles ne sont plus là, d’autres se sont positionnées. Le recrutement est devenu l’enjeu majeur pour nos établissements, source essentielle de revenus, dans un contexte concurrentiel exacerbé y compris à l’international. Quels enseignements retenir de cette décennie ?

Bien accueillir les admissibles, c’est un métier !

Rencontre, cette semaine, avec nos deux chefs de projet ESCAPADE, l’association d’accueil des admissibles au concours d’entrée de GEM. Ces deux étudiants – Clara et Julien – sélectionnés par l’administration et leurs pairs, commencent la préparation de l’accueil dès le mois de janvier. L’activité démarre réellement avec les oraux, cette année, le 22 mai. Ensuite, il faut passer le témoin, former ses successeurs. Une activité de management d’un groupe de 60 « staffeurs » étudiants et de gestion projet grandeur nature, belle application des savoirs accumulés pendant leur première année.

Une business school qui réussit fait corps avec son territoire

  Les business schools ne vivent pas en autarcie ! Bien au contraire, elles s’inscrivent d’abord dans leur territoire. Une proximité qui participe à la vie locale et l’anime. Que ce soit en matière pédagogique et de recherche, économique ou culturelle, Grenoble et son école de management, en sont l’exemple. Dans le droit fil du projet BSIS* initié par la FNEGE, nous avons fait de la mesure de notre impact sur notre environnement l’un de nos axes stratégiques. Au-delà de la mission de fournir profils et compétences aux entreprises locales, nous sommes acteur, à part entière, de notre territoire. En voici, les principales illustrations.

Coopérations Nord-Sud : pourquoi les développer ?

Je considère partie prenante de nos missions le fait de nouer des liens forts avec des établissements hors zone OCDE. J’ai donc lancé à GEM, le Programme d’Aide et d’assistance aux Pays Tiers et Emergents (PAPTE) qui concerne 11 pays, plus de 300 étudiants et 150 professeurs. Une démarche qui apporte à nos confrères une véritable expertise et, en retour, nous aide à construire notre stratégie internationale. Entre philanthropie et développement stratégique

Le grand méchant loup a-t-il revêtu les habits du low cost ?

  École du futur Deux récents articles, l’un d’Emmanuel Davidenkoff (Educpros) et l’autre de Philippe Silberzahn (contrepoints.org) abordent cette question pour l’Enseignement supérieur. Quelle part de fantasme dans un contexte médiatique chauffé à blanc par le conflit à Air France/Transavia ? Le low cost n’est pas, pour moi, synonyme de bas de gamme ! Mais de nouvelles stratégies pour offrir de nouveaux services ou toucher d’autres publics.

Financement de l’Enseignement supérieur

  Alerte pour nos écoles : quelles réponses ? D’un côté, de bonnes nouvelles avec de remarquables classements pour nos écoles de management dans le Financial Times ; de l’autre, tel un écho dissonant, le gouvernement confirme qu’il réforme le mode de collecte de la taxe d’apprentissage (moins 50 millions au global) – revenu significatif pour nos établissements -, et qu’il ponctionnera 500 millions dans la trésorerie des CCI, nos tutelles institutionnelles. Faut-il rappeler une fois de plus que l’enseignement a un coût ?