Le blog de Jean-François FIORINA

Archives de mots clés: la mondialisation

Séquence inédite de la crise sanitaire…

Une nouvelle fois, les mots « adaptation » et « incertitude » ponctuent mon vocabulaire au quotidien ainsi que notre manière de vivre… Que se passe-t-il ? Quels enjeux affronter ? Comment les gérer avec les incertitudes et les risques que je dois prendre en tant que dirigeant ? Cette séquence de la crise sanitaire à la fois erratique et instable pose de nouvelles questions et impose son rythme.

Mondialisation du Supérieur : ça s’accélère ! Ma revue de tweets

école du futur, l'essentiel de l'innovation éducative

Plus aucun doute, l’enseignement supérieur est devenu mondial en termes de stratégie, d’impact, d’influence, de marchés, d’évaluation, de classements, de flux d’étudiants… La conquête de l’intelligence et des talents constitue le moteur de la réussite des États dans ce contexte d’accélération des cycles et d’adaptation à un monde changeant, toujours plus exigeant. Chaque pays adopte/adapte sa propre stratégie à ses réalités (cf tweets Pays-Bas). L’Éducation et l’innovation sont la solution. Revue de tweets entre constats, espoirs et désillusions en évitant d’entrer dans une rhétorique guerrière alors que nos premiers Trophées de la Paix économique (initiées par la Chaire Mindfulness de… Savoir plus >

Avis de tempête géopolitique sur l’enseignement supérieur

Au-delà du basculement de l’enseignement supérieur vers l’Asie qui s’exprime, en autres, par l’envolée de leurs établissements — en particulier chinois —dans les classements, les changements géopolitiques impactent la vision et le management des institutions d’enseignements supérieurs de notre sphère d’influence. Pour Bernard Belloc (ancien président de Toulouse 1), « l’enseignement supérieur en France subit l’internationalisation plus qu’elle n’en tire parti », l’Etat ne jouant pas un rôle clair et moteur. Comment réagir ? À quelle échelle ? Et si l’Europe prenait (enfin) les choses en main ?

Arabie saoudite : du soft au hard power ?

Suite de ma trilogie sur la mondialisation de l’Enseignement supérieur, après la Chine, j’aborde le modèle saoudien. Contrairement à son grand rival iranien, le leader du monde arabe ne possède aucune tradition universitaire ni stratégie d’ouverture comme celle du Qatar, de Dubaï ou d’Abu Dhabi. Il a cependant parfaitement intégré l’importance de développer un tel secteur, à la fois en interne pour préparer « l’après-pétrole » et en externe comme facteur d’influence religieuse et maintenant d’attractivité et de rayonnement. Au vu de l’actualité et des États en conflit dans la région, ce pays interpelle. Son jeune prince héritier Mohammed Ben Salman manie… Savoir plus >

Chine : le dragon dans la bergerie

  À l’heure où le nouveau ministre de l’Éducation entre en fonction, je débute une trilogie sur la mondialisation de l’enseignement supérieur en présentant trois systèmes aux logiques d’influence différentes (Chine, Iran et Arabie Saoudite). Ce premier post concerne la Chine qui utilise efficacement son système d’Enseignement supérieur — en pleine expansion  — au service d’un soft power, à la fois à l’interne (la montée en gamme de ses universités d’élite) et à l’externe par l’envoi d’étudiants à l’étranger et le développement d’un réseau impressionnant d’Instituts Confucius. Concernant les étudiants de ces pays, je distingue deux catégories, les « fils de nantis » à… Savoir plus >

Le « Ni Ni » désespérément au 3ème tour ?

C’est fait. Le nouveau président de la République est élu. Cette longue et pénible campagne prend fin pour en démarrer une autre ! En espérant   que le « Ni Ni » ne sera pas une nouvelle fois au rendez-vous de la campagne des législatives. Je veux dire, le Ni Enseignement supérieur/recherche (encore moins Grandes Ecoles), Ni Entrepreneuriat. Vivement que le pays se remette en mode « action » !

Mondialisation, plus de tabou !

Cela se confirme, le mondialisation de l’Enseignement supérieur n’est plus un tabou ! Surtout pas pour les « anciens » et les nouveaux pays émergents. La vague de repli identitaire actuelle n’impacte pas leur volonté profonde d’ouverture, de coopération, d’influence voire de conquête ! Ce post – clin d’œil – en pleine montée du protectionnisme revendiquée par les tenants du Trumpisme et autres Brexit, balaie, en une trentaine de tweets et références, les grands enjeux de la mondialisation pour l’Enseignement supérieur. 

Nos élites ont-elles compris le rapport « Enseignement supérieur par-delà les frontières » ?

On l’attendait ce rapport stratégique pour un Enseignement supérieur international au-delà des frontières ! C’est à la fois un « ouf » de soulagement et une grande inspiration avant… l’effort : rien n’est irréversible mais il y a urgence ! Depuis plus de 10 ans la question d’une stratégie claire et ambitieuse à l’international se pose. Beaucoup de pays ont pris de l’avance… Ce rapport très complet (presque trop) éclaire parfaitement les enjeux et propose plusieurs scénarios. Coup de chapeau à Bernard Ramanantsoa et à son équipe pour ce document. Mon analyse et mes propositions.

Entreprendre au rythme de la mondialisation dans un pays pauvre. Acte 2 : de la réalité du terrain à l’international

Deuxième chapitre de mon voyage à Madagascar dans lequel le groupe familial SOCOTA s’adapte à un environnement instable, saisit les opportunités et crée de la valeur. L’ensemble du groupe compte 8000 salariés dont 7.000 dans son pôle textile et habillement, un exemple de réussite internationale spectaculaire dans un des pays les plus pauvres et les plus corrompus au monde. Étude stratégique.

Entreprendre au rythme de la mondialisation dans un pays pauvre. Acte 1 : adversité, résilience et vision

Il en est des rencontres qui vous marquent. Celle du président du groupe SOCOTA basé à Madagascar est peut-être, pour ma part, la plus forte. L’homme, sa famille et son groupe se sont fixés d’aligner leurs objectifs d’industriels privés avec l’intérêt public jusqu’à maîtriser l’impact carbone de leurs activités. L’itinéraire de Salim Ismaïl, est un exemple à méditer. Le modèle de l’entreprise de demain, mondialisée et responsable, serait-il malgache ?