Diffuser les savoirs : est-ce suffisant contre le terrorisme ? Continuer la lecture
Communicants : profitez des élections !
Même si je ne pense pas que du bien de la démocratie universitaire, il faut bien reconnaître que les élections sont un moment unique d’intenses débats, de propositions audacieuses, visionnaires ou démagogiques, de projection vers l’avenir ou de conservatisme castrateur.
Les élections sont également, pour les communicants, un moment décisif, comment le bonifier ?
Et si la com se décomplexait sur sa légitimité
Un petit article pour faire peur à ceux qui pensent que la com n’est, au mieux, que fonctionnelle, au pire l’origine de tous les discrédits et trahisons. Mon envie est de partir à l’opposé complet de ce que nous avons tous connu, un jour ou l’autre et heureusement de moins en moins, la non-reconnaissance de notre métier de communicant (lire la com est-elle percue comme un métier à l’université ?) et donc au contraire, essayer d’imaginer quelles limites il peut bien exister à notre métier, quand il est reconnu. Ce sont des échanges avec un lecteur qui contestait un autre article (Quand la com construit la stratégie d’établissement), qui m’ont questionné. Je voyais la communication comme le bon intervenant pour poser les bonnes questions, particulièrement en cas de stratégie en panne… mais on peut penser plus loin… Continuer la lecture
Les communicants ennemis des journalistes ? Sérieux ?
Une journaliste s’en prend à deux communicants médusés
Justine Brabant, a signé une chronique le 17 décembre dernier sur le site d’arrêt sur images. Suite à l’article du Monde signé par son service culture, fâché de ne pouvoir découvrir librement le dernier Star Wars avant le commun des mortels, Justine écrit un article présentant les journalistes comme des victimes de « l’empire des communicants« . Le titre est direct » Surveillons les communicants« , accompagné d’une menace vertueuse (?) et visiblement nécessaire : la création d’un observatoire de la communication… consternant. Dans le métier, face à l’ignorance, nous sommes habitués, presque résignés face à ces attaques… elles sont quotidiennes, mais quand cela vient d’Arrêt sur Images, il n’est pas possible de laisser passer. Continuer la lecture
Qui a éteint la lumière aux pays… des lumières ?
Tout le monde ou presque voyait venir la montée constante du FN, peu l’imaginait si forte. Ce vote s’est transformé, plus personne ne peut parler d’un vote contestataire de premier tour. Il faut admettre un vote d’adhésion voire de conviction bien avant de se contenter de vote sanction. Au delà des mots choisis par le FN « vote d’amour » là où ils sèment le rejet avec tant de constance, la question, malheureusement aussi constante nous hante : que faire où nous sommes ? Continuer la lecture
Pensez marque avant de penser offre
Comme je l’ai déjà écrit ici et là, l’offre n’est que la finalité de ce que vous faites mais pas ce que vous êtes. Si vous voulez ajouter de la valeur ajoutée, vous ne pourrez pas faire sans l’offre, mais vous ferez peu en vous en contentant. Une fois dit cela, le plus dur reste à faire afin d’échapper à la course au conformisme et aux grosses tartes à la crème (innovation, excellence, international, développement durable)… mais comment ?
Com° : l’image est un message
La campagne d’affiches de la MASP Art School (Brésil)
Nous sommes tous, souvent, confrontés au même problème : alors que partout l’image règne, nous souffrons d’un vrai déficit pour illustrer nos communications, sciences dures comme sciences humaines. Notre quête de l’image, pénible, transforme ce moyen en fin, comme si l’image était nécessaire car son absence serait préjudiciable et non car elle porte en elle une partie du message… et pourtant…
Un regard sur le nouveau logo de Paris 1
Chaque année connaît son lot de nouveaux logos. Ce travail se professionnalise de plus en plus dans l’enseignement supérieur : agences, recherche de sens, signatures de renom, enjeux de visibilité et de distinction… Le cas récent de l’Université Paris1 Panthéon Sorbonne est très intéressant dans ses choix.
ENS-SUP : notre rôle face à l’ignorance et la barbarie
Nous sommes évidemment tous sous le choc des actes et l’incompréhension des motivations des folies perpétrées en France, mais aussi au Nigéria et au Moyen Orient. Au delà de la belle fraternité manifestée, chacun doit s’interroger sur ce qu’il peut et doit faire aujourd’hui. Mais pourquoi cela nous concerne-t-il particulièrement dans nos métiers ? Parce que notre rôle est de faire progresser la connaissance et la raison en une époque ou l’ignorance progresse à nouveau. Il ne s’agit pas, pour nous, universitaires, de faire de la politique, mais d’assumer notre rôle de porteur de savoirs, vulgarisés ou non. Le faisons-nous ? Insuffisamment certainement, mais de plus en plus.
Entre le chercheur et le grand public : le médiateur
Il existe quelques scientifiques qui ne brillent pas que par leurs recherches mais également par leur facilité à transmettre à tous les publics. Un vrai régal, mais un peu trop rare pour s’en contenter. Le plus souvent, chacun son métier, il faut un médiateur, un journaliste ou un chargé de communication éditoriale pour traduire et rendre compréhensible et abordable les recherches, problématiques et découvertes les plus complexes (Je ne rentre pas ici dans le périmètre de chacun de ces métiers).
La journaliste Cléo Schweyer est l’une d’eux. En parallèle de son travail pour la presse, elle anime Sciences pour Tous, un site dont l’objet est de « parler de la science avec ceux qui la font« , édité par l’Université Claude Bernard Lyon 1. Elle collabore également au magazine BABEL lancé prochainement par l’INALCO.