Cracking the management code

Archive mensuelles: avril 2019

Pourquoi la vulgarisation est-elle si difficile pour les chercheurs ?

Je suis très régulièrement consultée par des journalistes qui souhaitent mon regard (mon expertise ?) sur des sujets auxquels ils travaillent. La conversation commence souvent par : « Je travaille actuellement à un sujet qui est une des grandes tendances du moment » ou « à un phénomène en plein essor » ou bien « une évolution structurelle » ….

Ce peut être « Les fripes en ligne », « La répartition des tâches ménagères chez les jeunes couples », « Le refus du travail chez les millenials », « La création d’entreprise pendant les études », « Les nouvelles valeurs du travail » etc etc etc … Et quand je freine l’enthousiasme sur « le développement », « l’essor », l’ « engouement », et que j’interroge sur les origines de ce sujet,  inévitablement deux types de sources :reviennent systématiquement : la première est « d’autres articles » ; la seconde des interviews de personnes témoignant du phénomène étudié.

Si je caricature, cela va de ‘ »Il y a beaucoup d ‘articles et d’études qui disent que …  » et/ou « J’ai les témoignages de 5 jeunes hommes qui affirment faire le ménage et les courses », ou « J’ai rencontré 3 personnes qui refusent de travailler parce que le travail n’a pas de sens pour eux« .

On me demande de faire les liens entre les deux sources, donner du sens, et être caution de l’« enquête ». Je ne pense pas être excessive dans mes dires. La démarche même est vertueuse, car on peut aussi imaginer le nombre de d’articles qui « shuntent » ce moment de (fugace) prise de recul.

Les articles sont alors un assemblage entre :

1/ Des références documentaires qui légitiment le propos, d’autant mieux s’il y a des chiffres,

2/ des témoignages qui ont force de preuve et qui incarnent le sujet,

3/ quelques citations d’experts (plusieurs si possible) qui créent les passerelles, donnent du sens, proposent une analyse supplémentaire.

On n’est pas dans la démonstration mais dans l’ « assemblage », et le gros problème c’est que ces « rapprochements fulgurants » dans le sens où ils présentent le visage d’une construction  intellectuelle, sont tout sauf une démonstration, telle que l’exige la démarche scientifique.

Ils sont comme le canada dry : ils ont l’allure d’une démonstration, le goût d’une démonstration mais ils n’en sont pas. Au mieux, ils donnent à voir de façon impressionniste le phénomène qu’ils traitent, au pire, ils déforment la réalité pour mieux servir une « intention » de départ, sans forcément la remettre en cause si elle est réfutée.. Je n’entrerai pas dans un débat sur une déformation intentionnelle des faits pour servir une cause par exemple, mais il est vrai qu’un article peut être auto-prophétique,ce qui, pour certains sujets, peut d’ailleurs être une bonne chose !

Je prends un exemple récurrent : quelques portraits d’étudiants-entrepreneurs à succès associés à une enquête montrant que 20 % des étudiants ont l’intention de créer un jour une entreprise peut faire de la France une « start up nation » si on oublie de regarder que moins de 1 % des diplômés des écoles de commerce française créent véritablement une entreprise (qui ne deviendra jamais une ETI : entreprises de taille intermédiaire).

Les journalistes, des passeurs

Ces journalistes font œuvre d’information, ils enquêtent et c’est leur métier. C’est eux que le grand public va lire ou écouter pour avoir accès à des descriptions, des analyses de sujets inconnus, mal connus ou tout simplement « dans l’air du temps ». Ils font œuvre de « vulgarisation », au sens noble du terme, c’est-à-dire qu’ils permettent au plus grand nombre de saisir quelques clés du monde qui les entoure.

Ils sont un premier barrage devant le tsunami quotidien de fake news qui nous submerge chaque matin. Ils sont aussi le contre-poids du phénomène (en essor 😊) du « peer to peer » informationnel, c’est-à-dire l’ensemble des blogs ou forums ou chacun livre son opinion sans aucun filtre.

Avec la pression du « publish or perish » qui est leur lot quotidien, et celle de la concurrence de tous les réseaux sociaux qui donnent de la voix en continu, ces journalistes sont dans l’urgence quasi quotidienne du « toujours plus nouveau ».

Dans ma partie (les sciences de gestion), ils sont souvent déçus de la lenteur avec laquelle des tendances se mettent en place, et notre réticence à les prendre pour acquises. Tous les ans, que dis-je, tous les mois, toutes les semaines, il faudrait quelque chose de nouveau ! Les phénomènes comme celui des MOOC dans l’éducation, ou celui de l’entreprise libérée en management ne se comptent pas par milliers et ne se décrètent pas un beau matin comme « nouveauté » pour être remplacé trois mois après par un autre sujet encore plus « trendy » ! C’est toujours une angoisse pour un-e directeur-trice de business school de répondre à la question de Septembre : « Alors, quoi de nouveau pour cette rentrée ? ». Il y a toujours des réponses, mais seront-elles à la hauteur des attentes médiatiques ? 

La question des intermédiaires dans la diffusion de la connaissance scientifique est donc très sensible. Plus il y a d’intermédiaires, plus le risque est grand de voir une déformation des résultats, pas assez parlants, pas assez tranchés, et auxquels on va donner « un petit coup de peps » pour accrocher mieux l’attention du lecteur ou de l’auditeur.

Le monde de la science vs le monde de l’opinion

On bascule ainsi du monde de la science au monde de l’opinion. C’est d’autant plus vrai dans les disciplines dites de « sciences humaines » (la sociologie, l’histoire, la gestion …) qui ont deux handicaps :

1/ leurs productions sont « immatérielles », elles ne peuvent prétendre à vacciner l’humanité ou à permettre de poser un robot sur Mars ;

2/ tout le monde est un expert de leurs sujets, puisque, au quotidien,chacun expérimente les relations sur le lieu de travail, les rapports hommes/femmes, les nouveaux modes de consommation … La frontière entre démonstration scientifique et « café du commerce » est alors très poreuse …

Une solution est donc le « circuit court » comme en agriculture, c’est-à-dire un contact direct entre le scientifique et le grand public, mais n’est pas Michel Serres, Yves Coppens, Eric Orsenna ou Hubert Reeves qui veut ! Leur capacité à rendre simple et intelligible les connaissances les plus complexes est hors du commun de la plupart des scientifiques.

Pourquoi cela ? J’en identifie 3 mais il y en a surement d’autres que des lecteurs attentifs suggéreront :

1/ la première est que la recherche scientifique se concrétise par la découverte certes, mais aussi et surtout par la publication dites « entre pairs », qui n’a pas pour vocation à être accessible aux néophytes. C’est d ‘ailleurs sur ces publications scientifiques qu’ils sont jugés et font carrière. Le vocabulaire est complexe, les démonstrations sophistiquées, la narration laborieuse, les résultats souvent partiels et bridés par les « limites de la recherche ». La vulgarisation n’est pas dans les objectifs des chercheurs, cette vocation ne peut venir que de leurs envies personnelles.

2/ Le chercheur est habité par le doute. Il lui faut « démontrer », ce qui passe par :

  • une compilation des écrits antérieurs avec une citation systématique de toutes les sources mobilisées, ce qui rend souvent la lecture de l’article long et indigeste,
  • une justification et une description de la méthode de recherche, ce qui donne lieu à des passages très compliqués voire complètement obscurs,
  • une analyse critique des résultats obtenus, qui, bien souvent, relativise énormément les « trouvailles ».

Or, la vulgarisation, pour être lue et comprise oblige à ::

  • valoriser le résultats et les mettre en premier,
  • rendre la méthodologie invisible,
  • réduire les références au minimum,
  • être assertif,
  • faire court

Tout le contraire en termes de posture.

Entrez dans « La Conversation »

Alors, il existe une formule qui me semble tout à fait passionnante et qui permet de « vulgariser » la connaissance sans la trahir. Car c’est bien de cela dont on parle : traduire sans trahir !

Il s’agit de la plateforme « The Conversation » que je vous suggère d’explorer au lien proposé en fin d’article. The Conversation a pour signature : «  L’expertise universitaire, l’exigence journalistique ». C’est un réseau issu d’Australie, maintenant mondial et qui est entièrement gratuit pour ses lecteurs, auditeurs ou spectateurs (car il y a aussi des vidéos). Ce sont les institutions membres qui en payant une adhésion abondent les fonds nécessaires au fonctionnement du projet. Le statut est associatif et les dépenses sont essentiellement les salaires des journalistes scientifiques qui constituent « la rédaction ». C’est bien dans cette rédaction dirigée avec brio par Didier Pourquery et Caroline Nourry que réside la réussite du projet. En France, ce sont 13 journalistes qui détiennent cette expertise de « vulgarisation scientifique ». Chacun dans son domaine de compétence, coopère avec des scientifiques pour les aider à une traduction simple et pédagogique de leurs travaux de recherche. Ils doivent faire preuve d’exigence pour ne pas tomber dans l’ « opinion » qui trahit et déforme. Une autre de leur mission est de susciter la curiosité, de transmettre le désir de connaissance, et de créer chez leurs lecteurs le réflexe de distance critique qui fera qu’on distinguera l’information juste, des « fake news ».

Ainsi, les sujets traités peuvent être suggérés par la rédaction avec l’objectif de mieux comprendre l’actualité du moment. Ils peuvent aussi être proposés par les chercheurs eux-mêmes qui souhaitent partager les fruits de leurs travaux.

The Conversation est donc un site à mettre dans ses favoris. Il est utile à tous : les élèves et étudiants pour compléter un cours, préparer un dossier ou un exposé ; les enseignants pour enrichir leur information sur un thème à traiter, les parents et grands parents parce qu’ils ont envie d’être en phase avec leurs enfants ou pour leur culture personnelle, les journalistes qui veulent des idées de sujets, des ressources documentaires ou des sources légitimes, et tous les autres dont des chercheurs qui veulent entrer en relation avec des collègues. Il y a même maintenant une rubrique « junior » avec des questions venant des enfants, et des réponses adaptées.

Je suis depuis quelques mois Secrétaire Générale de The Conversation France et j’en suis très fière. .A l’ heure du tout digital, à l’heure du gavage informationnel, dans ce monde où l’opinion et le ressenti règnent en tyrans, je déclare The Conversation d’ « utilité publique ».Un bel antidote au « fake news » à consommer sans modération !

Et voilà le sésame : https://theconversation.com/fr

Si vous avez aimé ce billet, partagez-le ! et partagez le lien !

 

Quoi de neuf ? La recherche-intervention !

 

Pourquoi faire de la recherche-intervention ?

J’ai eu l’occasion à plusieurs reprises ces derniers temps de témoigner de ma pratique de la recherche-intervention, et je constate qu’il y a une demande forte de la part de nombreux collègues de cette façon de mener des recherches (1).

Pourquoi cela ? Mon hypothèse est que la recherche-intervention (RI) converge depuis quelques années avec les évolutions de la société, des chercheurs, du management et des business models des organisations scientifiques.

Tout cela à la fois ? Il me semble bien que OUI.

Un peu d’histoire pour comprendre le désamour de la RI

La recherche-intervention existe depuis fort longtemps et même avant d’avoir été nommé ainsi. En effet, si on relit les premiers papiers considérés comme relevant des sciences de gestion (on peut citer Fayolle, Taylor, Maslow, Lewin ….), on ne peut que constater qu’elle a été au départ de ce qu’on considère maintenant comme une discipline scientifique installée. Quels sont les attributs de cette installation ? Une communauté de chercheurs, un numéro de section (le 6) à l’Université, un concours d’agrégation, des associations savantes ….

Seulement, comme discipline (encore) jeune (le premier concours d’agrégation la portant sur les fonds baptismaux universitaires date de 1976), comme discipline creuset, elle a longtemps été source d’introspection et de controverses quant à sa scientificité, d’un point de vue épistémologique.

Il a donc fallu, pour se rassurer, trouver deux grands parachutes : le premier a été d’envoyer les premiers enseignants chercheurs en sciences de gestion aux USA, à une époque où tout ce qui était made in America ne pouvait être que bon ! le second a été la mathématisation, l’hypothético -déductif, et la mise en équations (structurelles) de phénomènes pourtant purement humains, et portant donc une grande part d’irrationalité.

La messe était dite ! Les quelques pionniers voulant obstinément promouvoir la recherche-intervention se condamnaient à une forme de marginalisation, sinon même de discrédit.  Revendiquer une méthode d’essence française ET une recherche qualitative, ancrée dans la pratique de entreprises, ne pouvait que porter atteinte à la scientificité tant désirée de la discipline gestion.

J’ai mené ma recherche doctorale au début des années 90 (soutenance en 94) au sein de l’ISEOR et je ne peux que témoigner (avec mes collègues de l’époque) de la forme d’ostracisme que nous avions à vivre.

Il est donc extrêmement intéressant et sympathique de voir que la roue tourne et que la recherche-intervention connait maintenant un intérêt qui n’est pas que de la curiosité.

Elle répond maintenant à des grandes attentes.

Rencontre avec l’évolution de la scientificité

Comme l’ont analysé de grands épistémologues, et tout particulièrement Kuhn avec sa notion de « paradigmes », la science est un construit sociétal : ce qui est science est ce qui correspond, à un moment donné, à une conception du cadre de référence d’une communauté de scientifiques. Les phénomènes observés sont explicables avec ce cadre jusqu’à un certain moment, et, la connaissance avançant, ce cadre (ce paradigme) devient invalide et se superpose un nouveau cadre de référence. C’est comme cela que la mécanique quantique s’est installée en lieu et place de la mécanique newtonienne.

En sciences de gestion, nous avons longtemps été soumis à l’obsession de la modélisation, avec la construction de modèles selon des règles hypothético-déductives avec des validations statistiques.

La recherche-intervention propose une autre vision d’une connaissance d’intention scientifique des phénomènes : elle postule de l’inachèvement théorique. Son principe est la variation maîtrisée de l’objet de recherche, c’est-à-dire la conduite du changement dans une organisation pour comprendre comment et pourquoi l’organisation évolue, plus particulièrement dans les interrelations entre personnes, et dans les relations entre personnes et objets de gestion (process, outils, locaux etc …).

Elle interpelle en cela la notion même d’hypothèse : elle inscrit l’hypothèse dans une dynamique de compréhension, sans chercher à vouloir la valider ou l’invalider. Le « corps d’hypothèses »  en recherche intervention bouge, évolue, jusqu’à la fin de la recherche. C’est très orthogonal aux critère de la scientificité tels qu’ils ont toujours été vus car issus des sciences dites dures.

En recherche-intervention, ce qui compte c’est le chemin, même si, paradoxalement, il y a obligation de réussite pour l’organisation qui a accepté cette méthodologie, car le chercheur-intervenant doit être capable de tenir ses promesses. Et ces promesses sont contractualisées avec l’organisation au début de la recherche : aller vers une organisation « idéale », en tous les cas meilleurs, où les dysfonctionnements seront moins nombreux, où la performance économique ne chassera pas la performance sociale.

Or, cette vision du « chemin » est de plus en plus celle qui inspire la science et les organisations. Avec la postmodernité, ou l’hypermodernité, on a bien compris que le « grand soir » de la découverte n’était qu’une chimère. Le progrès n’est plus vu comme un Graal, mais comme un équilibre précaire.

En cela la recherche-intervention incarne pleinement une nouvelle vision du geste scientifique dans son acceptation de l’inachèvement théorique.

Rencontre avec les nouvelles compétences en management

Un autre point important sont les compétences que mobilise toute recherche-intervention. Quelles sont-elles ?

  • La capacité à conduire le changement en toute responsabilité, c’est-à-dire à dessiner une vision,
  • Le talent de mobiliser des équipes diverses et pas toujours partantes,
  • L’aptitude à mener des projets de façon abductive, c’est-à-dire à garder une forme d’agilité d’esprit qui évite de prédire le futur avec les éléments du présent mais bien à imaginer l’avenir,
  • Le chercheur-intervenant développe aussi ces soft skills si recherchées : la résilience, l’opiniâtreté, l’empathie, la reliance … surtout la réflexivité. Plus que dans tout autre dispositif, conduire une recherche-intervention oblige à faire et à se regarder faire au sens d’exercer son sens critique pour apprendre et apprendre à apprendre en continu.

Rencontre avec la légitimité des organisations scientifiques

De façon plus pragmatique, mais il faut aussi considérer la science en action, la recherche-intervention rencontre le besoin de légitimité de nombre d’organisations scientifiques. On peut le voir de deux façons :

  • La première est le financement que peut motiver facilement la recherche-intervention. En effet, répondant à des attentes des entreprises, leur proposant un résultat et des livrables (ce qui n’exclut pas l’objectif de production de connaissances), elle est légitime aux demandes de financement. Elle est crédible dans le sens où il y aura un ROI.
  • La seconde façon est la légitimité qu’elle apporte à des organisations qui se voient de plus en plus comme des acteurs « en société ». La recherche-intervention est éligible à la mesure d’impact sur la société, elle permet de faire « bouger les lignes » de façon lisibles pour les parties prenantes, ce qui est source d’une attente forte des laboratoires de recherche de l’Université, des Grandes Ecoles. J’ajoute que si cela va plus ou moins de soi dans les sciences de la vie ou les sciences dites dures, est plus difficiles avec les sciences comme la gestion qui évoluent dans l’immatériel.

Les chercheurs -intervenants sont définitivement des talents. La preuve en est que de très nombreux docteurs passés par cette voie sont considérés comme des potentiels à forte valeur ajoutée par les entreprises.

Rencontre avec un monde gorgé de fake news

Dernière rencontre d’importance, la recherche-intervention introduit dans les organisations où elle est pratiquée des réflexes de réflexivité. Dans sa pratique quotidienne, elle oblige les acteurs des entreprises à se positionner différemment vis-à-vis des phénomènes qu’ils vivent ou qu’ils observent. Ils ne deviennent pas tous chercheurs mais adoptent des capacités de décryptage que ne leur donne pas d’autres méthodes ou le chercheur est « en dehors » de l’organisation. Etant co-producteurs de la connaissance, ils sont alors mieux à même de distinguer ce qui est du domaine de l’opinion et de prendre le nécessaire recul avec les fake news.

 

J’en arrive à la conclusion d’une démonstration qui va certainement être battue en brèche par nombre de chercheurs. Cette réflexion relève de l’affirmation et de la conviction amis elle est nourrie par 20 ans d’enseignements d’épistémologie en master recherche et école doctorale, de mon expérience de chercheuse et de directrice de recherches doctorales en recherche-intervention.

« Il n’y a rien de plus pratique qu’une bonne théorie » disait Kurt Lewin. Il n’y a rien de plus inspirant qu’une recherche-intervention. Son seul défaut est d’entrer difficilement dans les canons de la publication « main stream » mais là encore, les lignes bougent, et ces mouvements viennent d’outre-Atlantique, le pays du « publish or perish ».

Les planètes s’alignent pour les chercheurs qui souhaitent être des intervenants ! 

 

(1) je signale l’excellent stage organisée par la FNEGE et animé par mon collègue Laurent Cappelletti Professeur au CNAM, qui témoigne de cet intérêt.