Découvrez la manifestation en cliquant sur son clip : https://youtu.be/mQDhAHpiMlc
Le 26 mars 2015, lors des Ateliers Pédagogiques du Laboratoire d’Innovation Pédagogique (LIP) de l’Université Catholique de Lille, 50 universitaires (professeurs, ingénieurs, administratifs) de l’Université Catholique de Lille et de quelques autres établissements d’enseignement supérieur et de recherche ont découvert les serious games (SG). Ils ont appris à les construire en équipes, puis à y jouer. L’animation de cet atelier a été faite par Marion GERARD (Ingénieur pédagogique, Service d’Informatique Documentaire de la Bibliothèque de l’Université Catholique de Lille), Julian ALVAREZ (Professeur associé à l’Université de Lille 1) et Olivier IRRMANN (Enseignant-Chercheur dans le groupe HEI-ISA-ISEN), experts en la matière.
Le programme de l’atelier a été le suivant :
Premier temps de 13h30 à 14h00 : Accueil et animation par Jean-Charles CAILLIEZ (Direction du LIP) et Julian ALVAREZ.
Deuxième temps de 14h à 15h30 : Construction de 3 jeux (3 équipes). Chaque participant a eu la possibilité de s’initier à la construction d’un jeu en équipe, au choix : jeux vidéo, jeux de société ou jeu de rôle.
Troisième temps de 15h30 à 17h00 : Participation aux jeux. Les personnes ont changé de groupe pour tester les jeux construits. Un débriefing s’en est suivi pour recueillir les impressions (construction du jeu et jeu lui-même dans sa pratique).
L’organisation de la journée a été réglée par l’équipe du LIP, notamment Adélaïde AUBERT et Emilie MORVILLERS, Séverin LEBLANC (pour les affiches), Claude ROCHE, Thierry SOBANSKI et Pascal DOURLENS et les équipes du Medialab (David FREMY et Laurent GODIN) dirigé par Guillaume LEROY pour les films et interviews.
A la fin de la séance, il a été demandé à chacun de réagir par mail en répondant à 3 questions. En voici le résultat :
Quelles ont été vos impressions lors de la construction du serious game ?
Construction d’un SG en vidéo
J’ai découvert qu’il est possible de faire très rapidement des P.O.C. de serious games. Impressions négatives : le temps imparti très court nous obligeait à bâcler.
J’ai découvert les possibilités offertes par les jeux vidéo (exemples donnés dans de nombreuses thématiques). Certains types de jeux permettent au joueur d’éprouver ce que vit le héros par des franchissements d’épreuves, etc… Jeu existant sur les conditions de vie des migrants qui tentent de franchir les frontières… Pour la construction du jeu, l’utilisation de Powerpoint permet d’envisager relativement facilement et rapidement la conception (en maîtrisant un peu la technique des liens hypertexte). Le serious game doit aussi, selon moi, être plaisant dans sa conception. Si le prof s’amuse et qu’il y trouve du sens, ça passera auprès de ses élèves. Finalement, c’est la même logique qui guide toutes les constructions de cours. En bref, j’ai eu le sentiment de passer un moment sympa dans une équipe et de mesurer que la construction d’un jeu vidéo était réalisable par tous.
Impressions positives : participation, co-construction, imagination. Impressions négatives : manque de temps.
Impressions assez mitigées. Je trouve qu’un tour de table aurait été intéressant car il y a eu cette phase d’observation ou globalement les personnes n’osaient pas donner leur avis ou exprimer leurs opinions. Et puis pour la vidéo, difficile de travailler sur Powerpoint sans souris ;-). J’avoue ne pas avoir compris à quoi servait mon intervention lors de la présentation de notre serious game. L’objectif du serious game n’est-il pas d’être suffisamment intuitif pour ne pas avoir à expliquer ? J’aurai préféré que tout le monde soit positionné comme observateur de l’ensemble des créations. Je n’ai pas pu voir les autres vidéos, ni les jeux de société.
J’avais choisi Vidéo, car le concept présenté utilise Powerpoint qui a le mérite d’être un logiciel très employé pour des présentations. De plus, cette démarche n’exige pas l’achat ou l’apprentissage de ce logiciel (à part la création de liens hypertextes entre les différentes diapositives, mais chose peu compliquée). Positif : simplicité de mise en œuvre, permettant des interactions ou des choix débouchant sur des « leçons ». Ces « jeux » peuvent être rendus accessibles soit par une mise en ligne ou une mise à disposition via Moodle. Négatif : cette mise en œuvre peut se révéler chronophage, exigeant une bonne préparation et la construction d’un scénario cohérent.
Le serious game était un vrai mystère pour moi. En construire un a été une découverte très intéressante. Le « jeu de rôle » par contre n’est pas innovant, puisque c’est une technique que l’on connait lorsque l’on fait de la dynamique de groupe. Cela demande une certaine maîtrise de l’utiliser car on touche à l’expression de soi devant les autres et ça peut déstabiliser.
Impressions positives : côté « fun» et motivant d’avoir à créer un outil ludique ; dynamique de groupe ; les idées fusent ; une créativité qui s’exprime facilement au regard du contexte de jeu ; facilité de mise en œuvre ; intéressant de proposer aux apprenants une activité semblable (de co-construction de mini-jeu). Impressions négatives : temps trop court pour viser à minima le côté « serious ».
Commençons par le positif : j’ai pu constater la grande variété de formes que recouvre la notion vague. Ce constat est valable pour les trois activités. Cependant je l’ai bien mieux perçue lors de la conception d’un jeu de société.
Point positif : facilité de réalisation. Point négatif : davantage un roman-photo qu’une vidéo ; le temps passé à la conception par rapport aux messages délivrés peut paraitre peu pertinent. En tout cas, attention à l’efficacité du livrable par rapport au temps émis !
Impressions positives = relative simplicité dans la mise en place ; pas de grand blocage par l’outil informatique ; possibilité d’utiliser les serious games dans certains cours … ET oui, même de droit ! Impressions négatives = le résultat est un peu kitch ; quelques énervements chez certains qui auraient aimé que ça aille plus vite dans l’utilisation de l’outil informatique.
C’était très intéressant, et intense car il fallait aller vite ! Ce qui me marque c’est que nous avons réussi à produire un (modeste) serious game avec un outil que j’utilise tous les jours, mais pas dans cette optique. On voit à quel point on peut utiliser les outils informatiques dans des pratiques très différentes.
Construction d’un SG en jeux de rôle
J’ai eu des difficultés à comprendre la finalité et les attentes de l’animateur, appréhension et réticence sur le « jeu SG Mac Donald ».
Bonne dynamique et participation du groupe, émergence d’idée partagée et plaisir à les communiquer, à les jouer et observer les autres contributeurs s’amuser également.
Impression positive = apprentissage de la mécanique du jeu, création co-élaborative (en 1h45 = mise en place d’une situation de jeu pédagogique). Impression négative = période de flou au démarrage.
Positif : chacun a apporté des idées, s’est montré aidant, facilitateur. Négatif : par moments, je ne comprenais pas du tout le sens de ce que nous faisions…
L’atelier a bien fonctionné, nous avons pu créer et animer un serious game.
Positif : Julian Alvares nous a tout de suite plongés dans le monde des serious games avec le Mac Donalds serious game, en nous mettant en situation de joueur : c’était amusant et cela a permis de briser la glace avec le groupe dans lequel nous étions. Négatif : la compréhension des règles a été un peu difficile car en peu de temps. Il nous a fallu un temps d’appropriation en groupe.
Construction d’un SG en jeu de société
Impressions positives : les possibilités créatives offertes, l’organisation de la journée et les intervenants. Impressions négatives : la présence inexpliquée des caméras, le choix du sujet pour le jeu de société.
Beaucoup d’idées qui ont divergé et convergé en si peu de temps J (jeu de société). Le fait d’avoir eu un sujet inconnu de « presque » tous nous a certes fait prendre du temps à apprivoiser le sujet, mais c’était aussi nécessaire pour se poser de bonnes questions et finalement se retrouver à la place d’un « joueur » qui ne connaitrait, lui non plus, ce qu’il a devant lui.
J’ai participé à l’élaboration du jeu de société. Les points très positifs sont la quantité d’idées échangées dans l’élaboration du jeu et la qualité des échanges. Il était également intéressant de voir les « rôles » de chacun dans l’élaboration du jeu. Ce qui a été réellement complexe pour moi a été d’avoir un jeu à construire sans comprendre la finalité (le message à faire passer étant beaucoup trop abstrait).
L’animation du jeu de société est très complexe, si on ne maitrise pas suffisamment le sujet traité par le jeu. La nécessité de «l’animer » afin qu’il reste attractif.
J’ai été surprise du décalage pour la mise en œuvre du jeu étant donné le temps imparti. J’ai bien senti le clivage entre « opérationnel » et enseignant. Les idées étaient nombreuses mais la mise en œuvre a été délicate lorsqu’il a fallu construire le jeu. Donner les idées, oui mais œuvrer…
Lors de la conception du jeu de société, beaucoup d’échanges de foisonnement d’idées : l’équipe et le moniteur étaient vraiment intéressants! J’en retire beaucoup de bien et j’ai tendance à penser que c’était le meilleur groupe dans cette phase. Je note un point négatif cependant : j’attendais l’exposé d’une méthode avec des phases de conception, préparation, réalisation, test, beaucoup plus pratiques. Pour aimer réaliser ce genre de choses en TD, TP, TE, je trouve que les 3 encadrants doivent être plus enseignants et répondre à la question : »comment faire un serious game ? ». J’ai en effet une méthode que j’aimerais faire partager et ainsi confronter les expériences.
Quelles ont été vos impressions lors de la participation au SG ?
Participation à un SG en vidéo
Approche simple et utile à la manière « Livre dont je suis le héros ». Facile à mettre ne œuvre, bien que laborieux en temps et en illustration, la méthodologie semble accessible. Toutefois, sur une connaissance ou une compétence plus étendue ou complexe, la scénarisation risque de devenir ardue. Bon exercice de modélisation.
Impressions positives : les trouvailles et l’humour déployé dans les jeux.
Impression positive = le côté ludique, la relation agréable avec les autres « stagiaires » (bien pour cohésion équipe ++) et la réalisation concrète d’un jeu. Impression négative = le temps de création pour avoir un produit final conséquent. Seul bémol dans les présentations proposées lors de cet après-midi, nous avons dû faire un choix, celui-ci ne voyant qu’un seul aspect soit dans l’élaboration d’un jeu, soit de son application. Je sais, je suis un peu gourmant 😉
Je pense qu’il est très difficile de donner un rythme à quelconque jeu ET à réussir à faire participer l’ensemble des « joueurs », sans « temps mort sans réflexion ».
Positif : bonne nouvelle, on peut créer des serious games avec PowerPoint ! Négatif : j’ai un peu loupé la phase de participation aux autres jeux car j’ai rejoué la saynète pour le jeu de rôle.
J’ai ensuite vu les supports vidéo, très intéressants. Le négatif = je n’ai pas pu expérimenter le jeu de rôle (dans le cadre de la CAP peut être ?).
La participation au jeu peut paraître un peu passive. Heureusement, cela n’a pas été le cas, la plupart du temps, et les participants ont été à la hauteur, ainsi que les animateurs des « jeux de société » et « vidéo »! Par contre, je trouve l’animation « jeu de rôle » très théorique, avec des considérations pontifiantes dans un langage abscons.
Participation à un SG en jeux de rôle
Pas sûr d’avoir compris comment transposer l’expérience dans ma thématique enseignée (les mathématiques).
J’ai pris connaissance de l’existence d’une nouvelle technique permettant de rompre le rythme (de type « au long cours ») des cours magistraux.
Je n’ai pas pu assister au débriefing, ce qui crée une certaine frustration et maintient une certaine incompréhension de mes attentes. Je retiens d’avantage la démarche de l’animateur sur la mise en place du jeu, par l’approche du théâtre d’oppression, afin de mettre en situation.
Positif : le jeu de rôle peut permettre une compréhension et surtout provoquer des réactions par rapport au scénario proposé. Négatif : cela exige une grosse préparation pour bâtir le scénario. De plus, ce genre nécessite plus qu’une personne. L’enseignant doit disposer de « complices » qui ne peuvent être des étudiants car ceux-ci étant dans la confidence ne pourront interagir comme leurs camarades.
Les quelques enseignements de la part de Julian Alvarez sur le débriefing et la distanciation, notions extrêmement importantes dans de nombreuses circonstances professionnelles.
Impressions positives = captation immédiate. Impressions négatives = se trouver sur le devant de la scène et le coté improvisation pas évidente pour tout apprenant.
Positif : la mise en œuvre du théâtre d’oppression est intense, on se prend au jeu. La dynamique du groupe s’est mise en place naturellement et nous avons eu plaisir à jouer chacun un rôle. Négatif : au moment où nous faisons appel aux « serious gamers » pour nous aider à résoudre notre situation théâtrale, il n’est pas simple de réagir en improvisation, et en groupe, alors que nous ne nous connaissons pas bien.
J’ai participé à l’atelier théâtre. C’était très ludique, et l’interactivité avec le public est un élément à retenir.
Participation à un SG en jeu de société
Jeu intéressant. Nous avons pu, par la pratique, participer à la « reconception » des règles. Je trouve dommage simplement que ces créations restent « éphémères », alors que les productions pourraient contribuer à faire découvrir, par le jeu justement, les dispositifs visés.
Difficulté au départ à comprendre les règles. Exercice un peu long. Deux équipes pas nécessaires. Pour autant, j’en ressors avec des idées pour transférer ce jeu dans l’apprentissage de la méthodologie de projet. Je pense que le processus de construction est finalement plus intéressant pour l’apprentissage que le jeu en lui-même.
Impressions positives = entrainement immédiat dans le jeu (par le jeu) ; stimulation, émulation, compétition pour gagner face à l’autre équipe ; il a fallu vraiment se creuser les méninges pour trouver les bonnes réponses. Impressions négatives = mais quelles étaient donc les bonnes réponses ????
Je regrette que la production du jeu de société ne soit pas à la hauteur du foisonnement d’idées qu’il y a eu lors des échanges. Au final, j’ai le sentiment que toute l’énergie dépensée a été très peu productive et qu’un bon cours magistral nous en aurait appris autant, voire plus. Remarque : Je fais peut-être partie de cette minorité de gens qui ont vécu leurs premiers cours magistraux en amphithéâtre de 300 personnes comme une révélation, en se demandant pourquoi tous leurs professeurs ne faisaient pas comme ça (avant le baccalauréat) ?
Point positif = apprentissage évident des notions, facilité par le jeu et par la répétition de la réflexion. Point négatif = jeu qui peut paraître peu moderne.
J’aurais aimé avoir plus de détails sur la construction du jeu (manque de temps).
Je me suis portée volontaire pour rester avec deux autres personnes pour donner les règles du jeu de société, je n’ai pu voir que le PowerPoint vidéo (moins convaincue) en terme ludique mais c’est mon ressenti. Je ne joue presque pas au jeu vidéo. Je n’ai pas vu le jeu de rôles (une prochaine fois ?).
Impressions positives = j’ai appris des choses du comportement des participants ; j’ai aimé le côté ludique. Impression négative = j’ai beau chercher, je n’en trouve pas …. Sauf peut-être la peur du ridicule …
Avez-vous envie de tester l’utilisation des SG dans vos activités professionnelles ?
Dans le cadre de l’enseignement du C2i, cela permettrait de diminuer le face à face. Il y a d’ailleurs déjà quelques exemples de réalisation.
Oui, je fais déjà des TP de maths (mise en application de techniques dans des situations concrètes). Je pourrais transformer certaines séances en version « gaming », voire impliquer des étudiants dans la conception (ce qui représenterait un projet plus gros).
Oui, dans le cadre du Collegium. L’anecdote du jeu de carte concernant la dimension « différences » culturelles, perception et communication, permet de fixer les règles du jeu « entre nous », pour cela, communiquer et partager « des valeurs communes ». Mettre en place un jeu façon « Cluedo » relatif aux ressources et équipements disponibles dans chaque espace commun, les acteurs et leurs rôles, et l’utilisation des dispositifs et matériels. Peut-être à base de vidéos ? Un jeu d’association de cartes sur les matériels et les ressources consommables nécessaires (qui est fourni par qui pour faire quoi ?) ; un jeu sur la sédentarité et l’activité physique (à réfléchir, avec des points de « bien-être ») ; un jeu sur la nutrition et la découverte des associations « culinaires » selon les régions du monde pour se partager des idées de recettes et préparer (prévoir les quantités) des repas collectifs – équilibré ?
Oui, faire découvrir des serious games existants. Permettre aux étudiants de construire eux-mêmes, comme nous l’avons fait, pour qu’ils puissent ensuite le reproduire auprès des publics accompagnés. Deux idées à chaud = la méthodologie d’intervention professionnelle et la découverte des différents métiers du social. Pour ces deux aspects, le jeu de société et le jeu vidéo pourraient être des bons supports. Nous utilisons déjà le jeu de rôle.
Oui, notamment en vidéo ou jeu de société pour remplacer certaines séquences de cours magistraux.
Oui, mais je vais mettre mes étudiants en posture de création de « vidéo » pour m’assurer qu’ils disposent de cette capacité à expliquer les concepts et à les structurer.
Oui, dans l’accompagnement managérial afin de compléter notre gamme pédagogique (présentiel, e-learning, co-développement, parrainage, réseau, bibliothèque, coaching) pour accompagner la transformation de la posture et le rôle managérial.
Pourquoi pas. Il faut juste le temps de s’approprier cette manière de faire et d’élaborer cette nouvelle forme d’apprentissage.
Je pense très sérieusement que pour développer les compétences professionnelles, le serious game peut nous aider (exemple : la formation interne sur l’accueil en bibliothèque).
Oui, pour faire appréhender du langage machine à des étudiants qui n’ont pas un parcours d’informaticien (ingénieurs de gestion). Ils n’en ont concrètement rien à faire de ce genre de matière. L’aspect ludique devrait leur permettre de mieux comprendre le fonctionnement tout en y prenant du plaisir (et déjà leur donner envie de venir participer à la séance d’exercices…). Je ne sais pas vraiment comment présenter l’exercice c’est encore en réflexion (le but du jeu, etc…) ? Et peut-être un exercice d’ordonnancement/planification de type ludique (avec tout de même une « intelligence » de la part du PC) avant de passer à la modélisation mathématique ?
Pourquoi pas pour une activité de découverte à la façon du jeu de société, pour une activité de réactivation via un jeu de cartes par exemple ?
Oui, j’imagine utiliser le jeu de rôle dans le cadre des ateliers de formation que j’anime (gestion de projet, vie associative). Par exemple, un étudiant pourrait jouer le rôle de responsable de la vie étudiante à qui une association étudiante vient présenter un projet. L’objectif serait de les amener à mieux cerner les enjeux et les responsabilités attachés à leurs actions (responsabilité juridique, sécurité des personnes, risque financier, etc…).
En fait, j’ai déjà fait des « pendus » en classe pour retrouver des termes techniques vus dans des cours précédents. Je suis plus circonspect sur les jeux de rôles en cours car ils peuvent (doivent) vite tourner en improvisation. Dans ce type d’exercices, les choses apprises me semblent très riches (voire plus) mais gênent le concept de « progression » (et de « programme »).
Oui, par exemple le jeu de société avec une fabrication émanant des étudiants ; le jeu de société peut être rapidement construit par des groupes différents pour un apprentissage des notions fondamentales d’une matière (dans la fabrication du jeu tout comme dans l’application). Exemple : gestion de projet ; travailler une vidéo aussi en fin de cursus afin de capitaliser les enseignements croisés sur un projet d’entreprise.
En effet, je serais prêt à utiliser le serious game dans mes cours (management de projet, recherche opérationnelle).
Oui, dans le cadre de l’accueil des nouveaux étudiants pour leur faire découvrir le référentiel de formation. Dans le cadre d’un premier cours en politiques sociales sur la découverte des institutions en particulier les collectivités territoriales, rôles, missions, l’impact sur le métier d’assistant de service social… (Sous forme de jeu de piste pour également les faire déplacer aller physiquement dans les lieux…). Faire créer par nos étudiants des jeux leur servant de support d’animation dans l’application de la méthodologie d’intervention en travail social et en particulier dans le cadre du travail social collectif.
Oui, car j’adore cela, travailler en m’amusant ou m’amuser en travaillant 😉 Pourquoi pas le faire dans une prochaine séance H2020 ?
Jeux de rôles : pour les séminaires de mises en situations pratiques pour les M1 en droit privé. J’ai quelques idées de scénarios vidéo : pour les séminaires de recherche en M1 et pour les travaux encadrés en M1 et en licence (à voir avec les intervenants de chacune de ces années).
Oui ! D’abord, un prof fait souvent des serious games (jeu de rôle) comme Monsieur Jourdain de la prose ! Ensuite, le PowerPoint ainsi que les petits jeux me sont assez familiers. Je suis curieux de confronter les expériences, partager les games et d’exposer ma méthode. Il serait intéressant de les formaliser puis de les commercialiser tels des manuels d’exercices.
Pourquoi pas. Développer un serious game serait une excellente idée pour former les étudiants à la recherche d’informations. Nous y pensons d’ailleurs à la bibliothèque, pourquoi pas sous forme de jeu vidéo ?
J’ai effectivement bien envie d’utiliser le serious game dans ma pédagogie. Ce que j’imagine là, tout de suite à chaud, c’est de l’employer pour intéresser par un moyen « détourné » les apprenants à une problématique qu’ils n’auraient pas envisagée sous cet angle, et pour bien sûr éveiller leur intérêt pour la question. Une introduction ludique et décalée en somme.
Note de Jean-Charles Cailliez, 31 mars 2015
Dans le domaine de la sécurité du travail, les outils de simulation des risques professionnels offrent vraiment aux travailleurs l’opportunité d’une mise en situation virtuelle de risques, avec recherche de solutions pour faire face aux menaces d’accidents : La simulation au travers de situations ciblées de risque est un moyen efficace de formation professionnelle : http://www.officiel-prevention.com/formation/materiel-pedagogique/detail_dossier_CHSCT.php?rub=89&ssrub=182&dossid=539