De la créativité à l'innovation

Les étudiants sont-ils prêts à être évalués de manière innovante ? Leur avis après un semestre de classe renversée.

Peut-on faire de l’innovation pédagogique sans changer son mode d’évaluation ? Cela semble peu probable, pour ne pas dire impossible. Ceci dit, on ne choisit pas toujours le mode d’évaluation final qui est généralement imposé par la formation. Il faut alors essayer d’innover lors du contrôle continu qui est souvent plus libre, c’est-à-dire laissé à l’initiative de l’enseignant.

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Dans la classe renversée telle que nous l’avons expérimentée à Lille, le contrôle continu est consacré presqu’exclusivement au mode d’organisation de chaque groupe d’étudiants, au comportement et à l’implication de ses membres pendant les séances, au respect des livrables. Le contrôle des connaissances y est inclus de manière plus exceptionnelle. Il se fait notamment par des interrogations posées à chaque groupe avec attente de réponse collective. Une seule note est donnée par groupe, mais avec un système de bonus (participatif) et malus (absence non justifiée, par exemple) permettant de moduler l’évaluation d’un étudiant à l’autre.

Trois niveaux de notation sont mis en place : interpersonnelles (évaluation de la participation au groupe par les étudiants eux-mêmes), intergroupes (compréhension des chapitres produits par les autres), par l’enseignant (connaissances, comportement et participation, note donnée au chapitre,…). Les modalités d’examen restent inchangées, c’est à dire avec 100% de contrôle de connaissances, individuel et sous anonymat, conduisant à une note sur vingt.

Suite à cette deuxième année d’expérimentation, nous avons demandé aux étudiants ce qu’ils pensaient de nos innovations en matière d’évaluation en leur posant 5 questions.

Voici leurs réactions :

1. Que pensez-vous de la méthode des scores, utilisée en contrôle continu, qui donne des points en fonction de l’activité de l’étudiant et non par contrôle de connaissances ?

La méthode ne me déplait pas dans le sens où l’on est toujours gagnant si nous faisons le travail demandé. D’un autre côté, les scores sont distribués au groupe et il manque à mon goût une forme de personnalisation. Le souci est qu’il y a des gens qui se reposent sur d’autres, ou bien des groupes qui sont moins efficaces que les autres groupes mais qui font quand même le travail demandé.

Je trouve que le fait d’avoir des scores sur la participation en cours est une bonne idée. Cependant il m’apparaît difficile de réellement juger de l’investissement des élèves : il est possible de ne pas poser de questions car on n’en ressent pas le besoin et non pas par manque d’intérêt pour le cours. Cette « note de participation » reste quand même indispensable pour ce genre de méthode d’apprentissage. Couplée avec la note de DS, c’est une bonne idée. Je pense qu’une évaluation des connaissances personnelles aurait pu être tout de même une bonne chose.

Je trouve que la méthode des scores est quelque chose de nouveau que nous ne connaissions pas avant (quand l’évaluation ne portait que sur nos connaissances). J’ai trouvé cela intéressant de pouvoir nous évaluer en fonction d’autres critères (présence, recherche d’infos..).

Je pense que la méthode des scores telle qu’elle est pratiquée, est plutôt intéressante puisqu’elle permet une évaluation directe du travail fourni durant les cours et aussi de récompenser les personnes actives dans la production des chapitres.

L’évaluation avec les points est une bonne source de motivation. Il serait préférable d’indiquer l’évolution du score à chaque étudiant en cours de semestre afin qu’il sache s’il doit fournir plus d’efforts.

Je trouve que la « méthodes des scores » est une bonne idée dans le sens où elle favorise plus une participation, un travail de recherche plutôt qu’un travail de connaissance à proprement dit. Cependant elle n’est pas assez précise, « Un score de 25 peut donner une note de 14/20 comme un score de 15 peut donner une note de 17/20 ». Bien évidemment, cette méthode est moins stressante vis à vis de l’évaluation de notre travail, mais elle ne nous donne aucune information précise sur ce que l’on vaut au final.

Pour les scores, je pense que c’est un bon système qui peut permettre aux moins bons élèves en génétique d’obtenir de bonnes notes. Cependant selon moi, il n’est pas équitable d’avoir un 14/20 avec 60 points alors que la personne qui n’en a que 10 aura 7/20. Proportionnellement, ce n’est pas équitable. Il faudrait une différence plus importante, peut-être avec une note maximale plus importante ?

J’apprécie énormément le système de point en fonction de la présence et de l’activité au sein du groupe car je pense que c’est plus équitable pour certains élèves qui n’arrivent pas à bien rétablir leurs connaissances lors des examens mais qui sont pourtant sérieux et motivés en cours !

Ce système de points est très bien car l’évaluation ne peut être que positive. Il n’y a de perte de points possible. Ce système repose sur la présence et l’implication qui sont des compétences n’ayant rien à voir avec le travail normal d’un étudiant. Mais c’est aussi son côté négatif, puisque là où les notes peuvent parfois constituer une source de motivation (pour le travail théorique comme celui de lire et d’apprendre ses cours), ici il n’y en a pas !

Cela m’a changé des notes que nous avons « classiquement ». De ce fait, je prenais plus cela comme un  » jeu » qu’une note que l’on peut avoir après un DS. J’ai trouvé cela intéressant de noter l’activité et non le contrôle de connaissances, car parfois nous n’avons pas forcément le temps d’apprendre le cours pour le cours suivant. Il faut un certain temps pour acquérir les connaissances même si une partie d’entre elles sont acquises pendant l’écoute du cours.

La méthode des scores ne me déplaît pas du tout. Je la trouve innovante. Malgré tout, je n’ai encore vraiment compris son sens et son utilité. Puisqu’il me semble logique qu’une personne ayant obtenu un très bon score aura une très bonne note, même constat à l’inverse, puisque ces scores seront convertis en notes sur 20 points.

La méthode des scores est bien dans un sens, car elle permet d’avoir une bonne note en contrôle continu si on a été sérieux en cours. Mais dans un autre sens, cela reste très abstrait. On ne comprend pas vraiment comment sont donnés les points, même si cela a été expliqué.

La méthode des scores est une bonne méthode car elle nous motive à travailler, sachant que notre travail sera payant. Cependant cette méthode manque peut-être un peu de personnalisation et donc de suivi individuel.

Je trouve que la méthode des scores est une méthode intéressante puisqu’elle permet de nous évaluer sur l’ensemble de notre travail, tout au long du semestre et non sur un simple exercice.

Pour la méthode des scores, je trouve cela intéressant et bien car le système de notes ne récompense pas toujours les étudiants pour le travail qu’ils fournissent. Alors que là justement c’est le contraire : un étudiant qui travaille voit son score augmenter.

2. Que pensez-vous du « devoir surveillé » (DS) qui a été réalisé en groupe et sur une durée d’une heure avec connexion autorisée sur internet ?

J’ai bien aimé l’idée mais il manque un barème précis. Nous ne savons pas finalement sur quoi nous sommes notés.

Le DS en groupe avec l’accès à internet est un bon moyen de juger de notre capacité à trouver et analyser des informations. Il est dommage que nos connaissances personnelles n’aient pas été évaluées (cela aurait été un bon moyen pour nous de nous situer pour l’examen).

L’idée du DS en groupe avec connexion internet m’a parue très utile car en cherchant des informations en groupe, on répond aux réponses des autres membres du groupe et on constitue ensemble une réponse dans l’ensemble correcte. On en apprend plus que seul.

Le DS en groupe avec connexion internet est une très bonne idée puisqu’il permet de pouvoir répondre à une question ciblée en utilisant toutes nos connaissances sans avoir à craindre un éventuel trou de mémoire. De plus, le travail en groupe permet l’échange d’idées et l’explication de certains points qui auraient pu paraître peu clairs pour certains.

J’ai adoré cette idée de « DS non surveillé » sous cette forme (j’étais septique en début de semestre) car je trouve stimulant de faire des recherches de cette façon en peu de temps et avec d’autres personnes. On peut comparer nos points de vue, on apprend plus de cette façon, et je pense avoir mieux retenu ce que nous avons répondu que ce que j’aurais pu bêtement retranscrire sur une copie.

Le DS est bien adapté au cours inversé que nous avons eu. Il permet une cohésion de groupe mais aussi d’avoir plus de connaissance sur un sujet précis.

Je pense que le DS d’une heure en groupe est plus adapté à la manière dont le cours est fait (en DIY). Cependant, il serait peut-être mieux qu’il dure un tout petit peu plus longtemps.

Ce système est très bien, puisque c’est un tout. En effet, il permet de nous évaluer autant sur les compétences de travail d’équipe que sur le contenu du cours.

C’était bien de nous avoir fait faire le DS en groupe et non individuellement car nous étions habitués à travailler avec notre groupe. La connexion internet était souhaitable car comme nous n’avions pas travaillé sur le chapitre concerné par notre question de DS, donc nous n’avions pas énormément de connaissances à son sujet.

J’ai trouvé cette méthode très intéressante car plus en phase avec la réalité. En effet, en entreprise nous serons rarement seuls à travailler sur une problématique. Nous devrons chercher les réponses à des questions en équipe et les outils que nous emploierons seront diversifiés (internet, livres, amis…). Par l’échange d’informations, l’apprentissage est facilité, je trouve.

Ce DS a été une bonne expérience car cela nous a forcé à avoir une bonne coordination dans le groupe et puis cela a renforcé les liens entre nous, étant donné que nous devions tous avoir la même note au final donc globalement, c’est un bon souvenir.

La question du DS en une heure est une bonne méthode car ça nous oblige à réfléchir en groupe sur un problème et à expliquer notre point de vue au reste du groupe. L’utilisation d’internet est quelque chose de puissant mais encore faut-il savoir synthétiser. Là est la difficulté.

Le DS en groupe est une bonne méthode car il nous permet d’apprendre des choses tout en évaluant nos compétences de recherche.

Pour le concept du DS en groupe, cela permet de réfléchir ensemble sur un sujet pour essayer d’y répondre ensemble malgré des points de vue différents car on ne comprend pas toujours la question de la même manière. Cela nous permet de nous ouvrir au dialogue pour mieux cerner la question posée.

3. Que pensez-vous de l’auto-évaluation par test du 180° qui a été faite dans chaque groupe avec les critères (présence, recherche, rédaction, explication, communication) ?

J’ai apprécié car il a permis de personnaliser nos scores et surtout de nous positionner par rapport au groupe. Cependant je trouve difficile de nous comparer chacun aux autres sachant que nous sommes différents et que chacun apporte quelque chose de différent au groupe qui n’est pas forcément du domaine de la connaissance.

Cette évaluation est indispensable et bien pensée. Elle nous permet de donner notre avis sur les autres membres du groupe.

Le test du 180 degrés est une méthode qui permet de « s’exprimer » à propos de l’activité des membres de son équipe et d’être clair sur la répartition du travail, sur les notes…

L’auto évaluation est une idée intéressante, mais un peu perturbante, car s’évaluer soi-même est déjà une tâche délicate. Alors évaluer les autres est encore plus complexe. Ainsi, il n’est jamais vraiment sûr que l’évaluation pratiquée soit réellement juste.

Le DS d’une heure en groupe avec internet est vraiment intéressent. Il nous apprend à nous organiser rapidement pour fournir un travail de qualité.

En ce qui concerne l’évaluation de chacun de nos camarades, elle ne m’apporte rien en particulier, mais elle est sûrement utile à l’enseignant dans ses évaluations, et lui permet sûrement de voir comment le travail de groupe a pu se dérouler.

Le test à 180° est intéressant. Cependant, j’ai eu l’impression de classer mes camarades et cela m’a un petit peu dérangé.

J’ai beaucoup apprécié l’idée de faire une autoévaluation car cela permet de montrer certains aspects du travail d’autres membres de l’équipe qui ne se voient peut-être pas toujours ? Certains sont timides mais participent activement !

C’est un bon test, rapide à réaliser et qui décrit bien la réalité. J’ai bien aimé les derniers cours, ayant la sensation d’une plus grande productivité. Cependant l’heure du début des cours est à prendre en compte pour optimiser encore les interactions et la productivité. En effet à 8h du matin, la majorité des étudiants n’a pas encore atteint son plein potentiel (moi compris), ce qui peut avoir un impact négatif (ou moins positif…) sur les interactions en équipe.

C’était une simple et bonne façon de connaitre le travail de chacun des membres de son groupe.

C’est un test qui n’est pas vraiment évident à faire, ni à analyser, puisque chacun a sa propre perception de l’autre, mais aussi de lui-même. Mais il est très instructif pour un correcteur, un supérieur ou responsable, car il lui permet d’avoir une vision plus réaliste du travail de chacun. Il lui permet aussi de voir quelles sont les équipes les plus complémentaires et adaptées à travailler ensemble.

Cette méthode d’auto-évaluation est une bonne idée car elle permet au professeur de se conforter ou non dans l’image qu’il a de l’élève. Cependant, cela n’apprend rien aux élèves puisque les résultats de cette autoévaluation ne sont pas diffusés par l’enseignant.

L’auto évaluation est une méthode à double tranchant. Bien sûr, elle nous permet d’évaluer les autres ainsi que nous-mêmes, mais on peut avoir tendance à se surévaluer.

L’auto évaluation est un bon principe, puisque cela permet de connaitre l’avis du groupe de travail (avis interne) plutôt que de n’avoir qu’un avis externe sur les compétences d’une personne. Cela permet aussi de juger l’ambiance de travail au sein du groupe et l’engagement de chacun dans le projet.

Le système d’auto-évaluation permet de voir comment on est perçu par le groupe et aussi faire remonter les impressions du groupe vis-à-vis de nous. Chose constructive qui peut nous permettre de progresser dans notre système de travail de groupe et aussi récompenser les méritants d’un groupe et non ceux qui ne travaillent pas.

 4.  Que pensez-vous de l’examen final qui est resté organisé sous la forme d’un contrôle de connaissance individuel et sans document ?

Je reste sceptique étant donné que le DS était en cohérence avec la forme du cours. Il me semblerait plus judicieux de repenser l’examen : il devrait être de la même forme que le DS, mais personnel où nous aurions accès à internet et aux livres (finalement du même type que les examens d’informatique où nous avons accès à internet mais où la communication avec nos voisins est interdite).

Je pense que le format de l’examen final est à repenser. Le fait que seulement deux questions du DS soient à l’examen va avantager certains étudiants (malgré les séances de travail en groupe sur ces questions). Je pense que le format n’est pas encore idéal par rapport à la méthode.

L’examen final reste quand même en dehors du type « do it yourself », car on ne devrait pas avoir d’examen  » normal ». Je pense quand même que cela reste important d’être évalué sur le contenu du cours et dans des conditions d’examen.

Je trouve dommage qu’avec tout ce qu’on a fait dans ce cours, notamment depuis que l’on a fini la partie consacrée à la production des chapitres, que l’on doive revenir à la méthode classique pour l’examen bien qu’il s’agisse sans doute du meilleur moyen pour s’assurer de l’acquisition des connaissances.

L’évaluation de chaque membre du groupe est intéressante. Elle doit tout de même rester confidentielle. Le professeur doit vérifier que certaines personnes ne sont pas sur- ou sous-notées.

Je trouve que l’examen final a l’air plus inquiétant que le DS, le nombre de question pouvant être posées étant incalculable. De plus, on passe trop brusquement d’une méthode où l’on est habitué à évaluer nos capacités de recherche, notre habilité à faire une synthèse d’une quantité importante d’informations, à une méthode, où finalement, on nous demande de retranscrire ce que nous avons appris sur une copie, ce que qui est reproché au système scolaire d’aujourd’hui par certains enseignants. C’est donc un peu contradictoire.

L’examen reste standard alors que nos cours étaient très différents de ceux classiques. Mais connaissant « une partie des sujets pouvant tomber à l’examen », ce système me parait à peu près cohérent.

Je ne trouve pas très adapté le fait que l’examen soit sans document, car nous sommes habitués à avoir toutes les informations et là nous nous retrouvons seuls face à une copie blanche. C’est un peu perturbant.

Sans cet examen sous cette forme, ce cours n’apporterait que des connaissances de gestion d’équipe et d’interactions, et très peu de connaissances théoriques. Personnellement, je vois cet examen comme un cas où, les cours nous sont donnés et sont bien construit, il n’y a plus qu’à faire un travail personnel important pour appréhender le sujet de la matière. C’est comme si pendant les cours, on travaillait nos compétences d’équipe, et de l’autre côté, d’un point de vue individuel, on travaillait le coté théorique. Les deux aspects « compétences d’équipe/travail théorique » sont en effet pour moi assez séparés. Les cours théoriques effectués durant les dernières séances ne m’étaient pas habituels et ne correspondaient pas à ma méthode de travail optimale (à 8h du matin où je préfère juste écouter et prendre en note, et être plus  » passif  » en cours).

Je trouve l’examen décalé par rapport à la méthode d’apprentissage qui était basée sur le collectif depuis le lancement du cours. Et voilà l’examen qui arrive complètement solitaire, le choc un peu brutal et encore une fois non en phase avec la réalité du travail.

L’examen final tel qu’il est organisé est une mauvaise idée selon moi car on a eu les cours beaucoup trop tard et ils ne sont pas vraiment corrigés. Cela reste du copier-coller et donc très flou. De plus, nous avons reçu tous les chapitres « finis » en même temps, autrement dit 100 pages environ à apprendre en très peu de temps (en plus de toutes les autres matières qui nous demandent beaucoup de travail aussi). Il est pour moi impossible de préparer toutes les questions pour l’examen vu le temps qu’il me reste. Certes, il y a plus de chance que certaines tombent plus que d’autres. Selon moi, on aurait dû continuer le cours renversé jusqu’au bout car là, honnêtement, l’examen est assez terrorisant.

L’examen final est à craindre sous sa forme. Nous n’avons pas eu de contrôle de connaissances au long du cours et nous avons tous les chapitres à réviser en peu de temps. Il aurait fallu corriger chaque chapitre au bout d’un certain temps pour nous permettre de mieux appréhender le sujet. En tout cas pour cette année, en raison du peu de temps de révision comparé aux années précédentes. Cela-dit, cette méthode reste à mon avis la plus fiable pour un contrôle de réelle connaissance.

C’est intéressant de proposer la moitié de l’examen sur des questions déjà traitées en classe et donc déjà préparées. La seconde partie sur les questions posées par les élèves, pour chaque chapitre, me semble un peu plus floue. Les questions proposées ne sont pas toujours très pertinentes, trop vagues ou trop ciblées.

Le fait d’interroger des étudiants de manière classique lors d’un examen (sans document sur tous les sujets vus en cours) peut être déroutant car les cours en DIY ne se sont pas déroulés de manière classique. C’est pour cela que le système de questions réalisées par les étudiants eux-mêmes, pouvant tomber à l’examen, est une bonne solution. Cela nous permet d’être moins pris au dépourvus dans nos révisions et nous guide sur les choses importantes à retenir dans les différents chapitres.

5.  Quel serait votre mode d’évaluation préféré, celui que vous auriez aimé avoir pour ce cours de génétique en « do it yourself » ?

Je n’ai pas de mode d’évaluation préféré. J’ai bien aimé la forme du DS.

J’aurai préféré une absence d’examen final, mais des interrogations en début de cours sur le cours précédent. Nos connaissances auraient été plus justement évaluées et je pense que nous aurions mieux assimilé les notions au fur et à mesure. Ou encore une présentation orale de chacun des groupes sur un sujet précis et ensuite une évaluation sur l’ensemble de ces exposés. L’idée du DS reste adaptée à la méthode selon moi.

Je pense que les modes d’évaluations que nous avons essayés sont bien.

Pour ce cours de génétique en « do it yourself« , je trouve que le mode d’évaluation appliqué (score, DS en groupe) est un bon mode d’évaluation. Je n’ai pas de mode d’évaluation préféré concernant ce cours autre que celui déjà en vigueur.

Je suis contre l’examen final réalisé de façon ordinaire car nous n’avons pas assez de jours pour apprendre tous les chapitres. L’apport de documents serait peut-être plus approprié. Mon mode d’évaluation préféré est celui présenté cette année en contrôle continu.

Mon mode d’évaluation préféré a été celui du « DS non surveillé ». J’ai aimé chercher par moi-même mais aussi en groupe. Que chacun « apporte sa pierre à l’édifice », que ce soit un projet commun même sur une courte durée, cela change des méthodes d’évaluation auxquelles nous sommes habitués.

L’évaluation me parait adaptée, sauf pour les scores qu’il faudrait selon moi interpréter différemment.

Je pense que je préfèrerais une évaluation à cours ouverts ! Ainsi les sujets pourraient être un peu plus poussés, mais nous serions un peu moins déstabilisés car nous aurions nos chapitres avec nous.

Personnellement je préfère la présentation orale des projets. Pour moi un « do it yourself » de A à Z serait d’avoir un chapitre précis à construire en équipe, puis le présenter en équipe dans un premier temps. Par exemple avec 6 premières séances où 3 sont faites pour réaliser le cours et 3 sont faites pour le présenter à raison d’une heure par chapitre. Puis, on utiliserait les séances suivantes pour revenir plus en détails sur les chapitres, avec des cours plus théoriques. Je pense qu’il faudrait plus d’encadrement au début pour la construction des chapitres, avec par exemple un plan déjà fait dans les grandes lignes. J’ai cependant apprécié ces cours. Le point le plus négatif a été la rotation des chapitres au début d’une équipe à l’autre, puisque l’on a récupéré des plans mal construits et des paragraphes avec des incompréhensions.

Je trouve cela bien de noter les compétences de l’étudiant et non ses connaissances qui ne sont pas toujours représentatives. Je n’ai pas d’autre mode d’évaluation « préféré ».

La méthode qui me semble en phase avec la méthode d’apprentissage DIY, c’est une méthode d’évaluation similaire à celle du DS, sauf que l’on changerait d’équipe par rapport à celle habituelle. Les nouvelles équipes seraient définies par les scores finaux. L’examen serait quant à lui sur toute la journée avec la rédaction d’un dossier complet en réponse à une problématique large. Aucune consigne de rédactions ne devrait être donnée par le professeur. Tout devrait être défini en équipe (nombre de pages, plan, contenu…).

Seul le DS et les scores restent à peu près une bonne méthode d’évaluation. Mais la grosse erreur selon moi, c’est vraiment l’examen qui aurait dû être abandonné ou organisé dans le même genre que le DS.

L’examen final aurait pu être organisé comme le DS, mais avec des questions plus poussées et avec des consignes précises et peut-être avec une partie plus personnelle comportant des questions sur des mécanismes généraux.

Mon mode d’évaluation préféré est celui adopté pour le DS : une question traitée au maximum, librement, avec les outils que l’on souhaite.

Je pense que ce mode de notation est assez original. Il permet de récompenser les étudiants sous deux formes différentes : les compétences et les connaissances, qui sont deux éléments essentiels pour la poursuite d’étude mais aussi pour l’entrée dans le monde professionnel.

Notes de JC2, le 20 mai 2015

Commentaire (1)

  1. Le Fur

    J’ai lu cet article avec intérêt à l’heure où nous essayons de structurer/rénover le fonctionnement des TPE dans mon lycée…. ce qui n’est pas simple!

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