De la créativité à l'innovation

Archive mensuelles: février 2016

Du smurtz à Paris ! Des profs de lycées créatifs pour une rentrée sous le signe de l’innovation pédagogique

Peut-on organiser une rentrée scolaire sous le signe de l’innovation pédagogique ? Peut-on proposer à des professeurs de lycée la veille de leur premier cours d’imaginer, non seulement de pouvoir enseigner différemment, mais aussi d’inventer ensemble de nouvelles matières, qui plus est qui n’existent pas ? Insensé, non ? Et pourtant, le défi a été relevé le 1er septembre 2015 par les lycées Paul Claudel et Hulst de Paris (7ème arrondissement) lors d’un atelier co-élaboratif qui a réuni plus de 150 personnes, animé par Jean-Charles CAILLIEZ (Directeur du Laboratoire d’Innovation Pédagogique de l’Université Catholique de Lille). Le défi qui a été proposé aux participants a été celui d’inventer ensemble de nouvelles matières transdisciplinaires, baptisées pour l’occasion cours de « smurtz », ce qui ne veut rien dire, mais dont on peut faire ce que l’on veut.

Ecole de Printemps en Management de la Créativité MOSAIC Lille, deuxième édition (10, 11 et 12 mai 2016)

PROGRAMME DETAILLE = Mosaic 2016 Programme (15 mars 2016) Dans la foulée de MOSAIC Montréal, de MOSAIC Barcelone,  de MOSAIC Strasbourg et de MOSAIC Bangkok, l’Université Catholique de Lille avait  lancé en avril 2015 sa première Ecole en Management de la Créativité organisée par ses Facultés et le Groupe HEI-ISA-ISEN. Plus de 100 participants (entreprises, écoles et universités) avaient participé à l’événement, traversant  ensemble les différents écosystèmes innovants de l’université (Learning Lab., ADICODE et Living Lab.). Les moments-clés de ces 3 jours ont été retracés dans un film (20 minutes) que vous pouvez visionner en cliquant sur MOSAIC Lille 2015. Aujourd’hui sont lancées les inscriptions pour la deuxième édition de l’Ecole de Printemps en Management de la Créativité MOSAIC Lille 2016. L’évènement aura lieu à Lille les 10, 11 et 12 mai 2016 dans les locaux de l’Université Catholique de Lille,

Au revoir les notes sur 20,… la classe renversée préfère les bons points !

Dans la classe renversée, puisque les étudiants produisent eux-mêmes le cours en se connectant sur internet ou en consultant des ouvrages disciplinaires, il n’est plus nécessaire de focaliser le contrôle continu sur la seule évaluation de leurs connaissances. On réservera cela à l’examen final. La méthode de contrôle continu qui est choisie est alors celle de l’attribution de points, additionnables sans maximum de manière à obtenir des scores à la place de la sempiternelle note sur 20. Utiliser des points en guise de scores, comme on utilisait auparavant à l’école primaire des « bons points » n’est pas un problème. Il est toujours possible ensuite de les transformer en notes sur 20 à la fin du module, ne serait-ce que pour pouvoir les moyenner, éventuellement, avec celles d’un devoir surveillé ou d’un exposé qui serait noté en conditions « normales ». Les scores correspondent à une addition de points que les étudiants obtiennent, soit à titre individuel, soit par le travail en équipe. Ils constituent un véritable capital qui ne demande qu’à être bonifié.