De la créativité à l'innovation

Archive mensuelles: mars 2016

Quand la classe renversée s’inverse ! Qu’en pensent les étudiants ?

Peut-on inverser une classe renversée ? La question peut surprendre, mais elle se pose quand on décide d’aider ses étudiants à comprendre les cours qu’ils ont écrits eux-mêmes. Après 6 séances de classe renversée en génétique moléculaire, soit 12 à 14 heures qui ont permis aux étudiants de construire le cours (6 chapitres) par eux-mêmes et en équipes, il leur a été proposé de passer en classe inversée. L’idée était de prendre du temps pour répondre à leurs questions, pour résoudre les points d’incompréhension relatifs au contenu des chapitres qu’ils avaient rédigés et pour préparer ensemble les questions susceptibles de tomber à l’examen final. Dans ces nouvelles séances de classe inversée (nommées ainsi car les étudiants sont censés avoir appris le cours chez eux avant de venir en classe pour « faire leurs devoirs » avec l’enseignant), plusieurs temps de travail ont été organisés qui sont dans l’ordre : la rédaction en équipe de questions à destination de l’enseignant (celui-ci devenant l’élève qui va devoir répondre à « ses professeurs », ceux qui ont écrit le cours), la réponse collective à une même question sous la forme de « tableaux tournants » ou l’utilisation de schémas annotés (toujours en équipe) pour répondre à des questions de définition. Pour savoir ce que… Savoir plus >

Classe renversée et licence inversée,… la faculté d’innover ! (Partie 2)

La licence inversée en droit Objectifs de la licence en mode OWOC La méthode de licence inversée, telle que nous la menons depuis deux ans, est une approche qui cherche à optimiser l’acquisition des connaissances des étudiants en fonction de leur propre mode d’apprentissage. Elle leur propose de travailler les matières fondamentales par thèmes, chacun d’entre eux n’étant développés que sur une seule et même semaine. C’est l’approche OWOC (« one week, one course »). La théorie est couplée à la méthodologie et à la mise en pratique par le biais de séances de travaux encadrés. Le découpage de la semaine est construit pour permettre à l’étudiant d’avoir le temps de passer d’un apprentissage en surface (réalisé par la lecture d’un pré-read) à un apprentissage en profondeur (qui donne ensuite du sens à la connaissance acquise). Ce mode d’apprentissage doit être déployé progressivement sur tous les cursus de la première année de licence aux masters. Aujourd’hui, engagé en L1, L2 et M1, il s’appliquera dès l’année prochaine à plus de 1300 étudiants. A chaque cours, sa semaine ! La licence inversée en droit, à ce jour unique en France, est innovante pour plusieurs raisons. Elle met l’accent sur le rôle de l’étudiant dans sa… Savoir plus >

Classe renversée et licence inversée,… la faculté d’innover ! (Partie 1)

Force est de constater qu’en ce début de XXIème siècle, une majorité d’étudiants souhaite être plus active dans l’acquisition de ses connaissances. Ces étudiants veulent échanger différemment avec leurs enseignants, voire établir avec eux un véritable dialogue. Partant de ce constat, une réflexion a été menée à l’Université Catholique de Lille qui regroupe notamment  5 facultés (droit, médecine et maïeutique, gestion économie et sciences, lettres et sciences humaines, théologie) pour 7000 étudiants. Elle a conduit en 2012 à un programme ambitieux intitulé « Horizon 2020 » qui a incité les enseignants-chercheurs à s’engager dans des expérimentations d’innovation pédagogique. Pour cela, des ateliers de créativité ont été organisés qui ont permis de se demander comment faire évoluer les méthodes d’enseignement ? Ils ont conduit à décider comment construire certains de ces enseignements de manière différente, pour placer notamment le contenu des interventions des enseignants dans une autre perspective que celle traditionnellement envisagée, à savoir conduire les étudiants vers un développement de leurs capacités réflexive et critique. La pédagogie inversée, sous ses différentes formes, est l’une des pistes qui a été choisie au côté d’autres comme l’utilisation de cartes mentales, la construction de serious game, l’usage de WebTV et de Wiki radio, l’enseignement à distance… Savoir plus >

Les soirées de l’étudiant créateur. Une idée vraiment originale proposée par IES, un institut de l’entrepreneuriat qui challenge les idées !

Un institut de l’entrepreneuriat peut-il être innovant ? La question peut en effet se poser. En d’autres termes, comment telle structure peut accompagner différemment de jeunes créateurs d’entreprises en challengeant leurs projets. Ce petit film réalisé en collaboration avec la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) Grand Lille a voulu faire lumière sur une des actions phares de L’Institut de l’Entrepreneuriat (IES) de l’Université Catholique de Lille, dirigé et animé par Catherine DERVAUX et Delphine CARISSIMO. En l’occurrence, les Soirées de l’Etudiant Créateur ! En octobre 2011, l’IES en collaboration avec la CCI Grand Lille réinventaient les cours du soir, de façon inédite, pour proposer une formation originale à la création d’entreprises aux étudiants et jeunes diplômés du Nord Pas-de-Calais Picardie, aujourd’hui les Hauts de France. Plus de 200 jeunes porteurs de projets motivés ont suivi ces modules interactifs dispensés par des experts de la Région. Une expérience à découvrir. Un retour en images sur ce succès, juste en cliquant sur ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=_67ayugsvFs

Un matelas d’idées pour une entreprise qui ne manque pas de ressort !

Article en  version complète avec illustrations téléchargeable en cliquant sur : Article Innovation LRDM Peut-on être créatif quand on vend des matelas ? Peut-on être innovant dans un domaine dont on n’imagine pas toujours qu’il puisse être technologique ou même lié à un service sociétal majeur, en l’occurrence celui de notre santé ? A priori, la réponse est non. En effet, un magasin de matelas semble être juste un endroit où l’on n’entre que deux ou trois fois dans sa vie pour acheter un produit dont on espère faire l’usage de nombreuses années avant le remplacer par un autre, lui ressemblant en tous points. Mais est-ce bien la réalité ? Le matelas et les services qui lui sont associés sont-ils, par nature, exclus de toute réflexion ou démarche d’innovation ? On peut en douter. Quoi qu’il en soit, il existe des entreprises qui ne se posent pas la question et qui n’hésitent même pas à sortir des sentiers battus pour stimuler leur créativité et se lancer ingénieusement dans l’innovation. C’est ainsi que « Le Roi du Matelas » (LRDM), leader franco-belge de la literie pour particuliers, a organisé en son siège de Neuville-en-Ferrain des ateliers co-élaboratifs pour concevoir de nouvelles idées en sollicitant l’intelligence collective de ses… Savoir plus >