Pour sa quatrième édition en format de « classe renversée » , le cours de génétique moléculaire en DIY a été présenté à une promotion d’étudiants en troisième année de licence de sciences de la vie à la FGES de l’Université Catholique de Lille.. Le principe de ce cours est présenté dans cette petite vidéo explicative. Voici leurs impressions à la fin de la présentation, sachant qu’il leur a été demandé de donner obligatoirement autant de points de satisfaction que d’insatisfaction, puis de voter en % sur leur niveau d’envie d’y participer.
Impressions positives : La notation avec le système de points évolutifs – innovation ; système de paiement (notation) ; autonomie ; on apprend généralement beaucoup plus facilement quand on s’intéresse et le faire soi-même (le cours) permet de s’y intéresser : envie de bien faire les choses – originalité du cours par rapport à la méthode d’apprentissage ; le système de paiement pour la notation (où il n’y a pas de « par cœur » uniquement) – souplesse dans l’organisation du cours ; moins scolaire, moins monotone – le fait que l’on fasse notre cours nous-même = on apprend en cours ; c’est plus agréable que de « subir » un cours ; on le construit nous-même – le fait de construire soi-même son cours, ce qui permet d’apprendre plus vite, mais aussi d’avoir une ambiance sympa et qui nous change de l’ordinaire – la liberté d’apprentissage et le fait de faire son propre cours ; souvent le prof va faire le cours magistral d’une certaine manière, mais sans comprendre où il veut en venir ; là, on va pouvoir prendre le chemin que l’on veut pour comprendre la même chose ; je trouve que cette innovation pédagogique permet la compréhension d’un plus grand nombre d’étudiants – pouvoir travailler le cours de façon plus ludique que d’habitude ; avoir des interactions entre étudiants de différentes équipes – changement d’organisation d’un cours ; originalité du cours car nouvelle manière de comprendre ce cours – méthode de travail en îlots avec des tableaux ; avoir la liberté de gérer son temps et les supports ; travailler en équipe car cela est un point positif pour la vie active, le travail en entreprise – le fait de faire soi-même les cours avec des élèves de niveaux différents afin de pouvoir comprendre, s’expliquer entre nous le cours, c’est généralement mieux retenu par les élèves – le fait de construire le cours est une très bonne idée puisque le fait de réfléchir, d’essayer et de construire une œuvre est toujours plus bénéfique que de « subir » ; le cours selon moi sera plus facile à retenir – j’aime beaucoup découvrir pour expliquer à d’autres ; j’aime les présentations et les mises en forme pour rendre des choses compliquées… simples – responsabilisation, travail proche de la recherche, travail proche de la vie en entreprise, originalité de la mise en forme, disponibilité du professeur, possibilité d’apprendre à la quantité désirée (beaucoup, si beaucoup) – le travail de groupe : faire des recherches en groupe sur différents sujets – j’aime le fait que l’on doive travailler en groupe dans un espace ouvert et convivial, que l’on soit libres dans notre travail, mais avec une structure ; j’aime que les groupes soient mélangés selon les amis ; je pense que ça crée une bonne dynamique de travail (de travailler avec des personnes avec lesquelles on n’a pas l’habitude de travailler) – le principe de ne pas apprendre par cœur un cours parce que l’on s’en lasse et c’est pas forcément utile sur le long terme ; le fait qu’il n’y a pas de « DS » ; le changement – le concept d’une véritable classe inversée dans un environnement différent d’une salle de classe ; apprendre par nous-même et faire le cours car on décroche plus souvent lors des cours plus « traditionnels » – les salles de classe où l’on peut bouger et non rester assis comme en classe normale ; le groupes (équipes) sont agréables pour la communication, pour apprendre différentes choses, pour s’entraider, pour découvrir les méthodes de travail des autres personnes – je pense que le travail de groupe est favorable à l’apprentissage car le fait d’échanger permet de mieux retenir, de mieux comprendre et même de réaliser qu’on avait en fait rien compris ; la salle de classe ouverte, libre de faire des pauses, etc… – le fait de travailler en groupe avec une méthode flexible et pouvant permettre à chacun de s’y retrouver ; les échanges pendant les cours, le fait de produire son propre cours et de ce fait de pouvoir produire les bonnes questions ; c’est une méthode qui change du système monotone habituel et qui ne permet forcément pas à tout le monde de s’exprimer et mettre ses capacités à profit – le DS modifié car ça semble intéressant et attractif ; la formation des questions au sujet des chapitres et le fait qu’une partie sera posée à l’examen (cela permet d’être plus concret) – le travail en groupe (différent des autres cours, permet de pouvoir appréhender ce qui va nous attendre à l’avenir) – travail en groupe avec des personnes non choisies car dans le monde professionnel, on ne choisit pas ses collègues ; liberté dans le travail et une certaine liberté dans la méthode ; pas de stress par rapport à l’examen – le système des examens car il assure une certaine maîtrise du sujet le jour de l’examen car on aura pu s’entrainer sur les questions préparées en cours – l’examen avec les questions vues en cours ; préparer ces questions à l’aide de brouillons, des questions posées par les étudiants ; cela permet une bonne préparation et évite le stress le jour de l’examen – faire le cours est quelque chose que l’on avait fait l’an dernier avec Monsieur M… et j’avais trouvé ça bien puisqu’on découvre plein de choses ; on est actif, ce qui change d’un cours magistral – le système de cours inversé en équipe ; l’autonomie pendant les heures de cours ; la possibilité de gérer son temps de travail comme on veut – le degré de liberté qu’on peut avoir pendant le cours car il permet d’apprendre dans une bonne ambiance ; au lieu de devoir écouter un cours, on fait ses propres recherches et on crée le cours en fonction de l’approche qu’on a du sujet – choisir les questions susceptibles de tomber à l’examen avec un brouillon de réponse ; cela reprend le système des annales et si on est détendu en apprenant, on retient mieux, donc on assimile mieux le cours – méthode originale ; l’étudiant est plus impliqué dans son enseignement – le fait de construire quelque chose en équipe ; l’interaction entre les élèves ; pouvoir s’approprier le cours – travail en groupe car il peut être bénéfique d’avoir des points de vue différents sur un seul et même sujet avec des outils de compréhension qui peuvent être différents (texte, schéma,…) ; de plus, la liberté dans les mouvements et la méthode permettent de ne pas s’enfermer dans une façon de faire – apprendre par soi-même et pouvoir échanger, interagir afin d’apprendre des solutions à des problèmes posés – ce que j’ai préféré, c’est l’autonomie pendant les cours, la possibilité de gérer les 2 heures de cours comme on veut en remplissant un objectif à la fin des 2 heures – ce que j’ai préféré est la nouvelle pédagogie qu’on va appliquer car n’étant pas un adepte du « par cœur » – travail par soi-même ; on retient mieux, c’est plus intéressant ; on aura envie d’aller en cours ; lieu de travail agréable et convivial ; le fait de déjà connaître le professeur (sympathique, agréable et compréhensif) – gestion du temps libre pendant les cours et espace agréable ; apprendre par soi-même me paraît plus efficace que d’écouter passivement et noter comme un robot ; le concept est intéressant ; j’ai envie de voir ce que cela donne ; prof à l’écoute – faire le cours soi-même pour permettre un meilleur apprentissage ; être plus ou moins libre en travaillant à son rythme
Impressions négatives : Les groupes avec la peur de ne pas pouvoir supporter certaines personnes au travail ; l’examen simple et compliqué (ne pas savoir exactement les questions qui vont être posées) – le travail de groupe (vitesses différentes en fonction des individus/leurs façons de faire) – type d’examen trop académique – difficulté de travailler en groupe (pas la même vision ou façon de faire) – travailler avec certains (avec des caractères inflexibles) peut s’avérer compliqué – se retrouver avec des gens avec qui on ne sait pas travailler ou qui ne savent pas travailler en groupe ; du coup, certains récoltent le travail des autres sans avoir levé le petit doigt – ne pas pouvoir donner son avis sur le groupe (sa composition) que l’on aura et se retrouver avec des personnes qui ne savent pas travailler en groupe et font tout « tout seul » ! – le système de points ; je n’aime pas du tout l’idée d’être épiée, même si c’est comme cela que la société fonctionne – travailler en équipes car implication différente des étudiants – appréhension de la constitution des groupes car l’implication des personnes dans un groupe n’est pas forcément la même pour tous – travailler en équipe car certains s’investissent plus que d’autres ; savoir trouver sa place dans le groupe – les interros sur le cours des autres groupes ; ça fait beaucoup d’informations à ingérer sans avoir travaillé sur le sujet – le fait de ne pas choisir son groupe parce que quand on ne se « connait » pas réellement, on ne peut pas savoir quelles sont les compétences de chacun et « organiser » le travail correctement – j’ai besoin d’un contenu pour apprendre et avoir mes cours personnalisés, donc apprendre des cours faits par d’autres fait peur (que ce soit dans un groupe ou pour les chapitres des autres groupes) – le système des points enlève la partie la plus agréable du travail = la recherche pour la connaissance GRATUITE ; tous nos faits et gestes étant notés, il peut y avoir moins de spontanéité, de vérités dans les échanges ; cela éduque aussi à : « je travaille pour le rendement = j’ai des points pour une question posée et non pour mon plaisir (NB : un système dans les prisons avait été inventé : une prison circulaire où les prisonniers étaient dans des cellules vitrées, visibles par une tour mirador ; ils ne savaient jamais quand ils étaient surveillés = ils sont devenus fous !) ; j’aurais d’ailleurs pu faire cette remarque demain, cela m’aurait rapporté plus de points…) – si on ne s’entend pas avec les personnes de notre groupe ou que des personnes du groupe ne jouent pas le jeu (travaillent ou pas) – ce que j’ai le moins apprécié est le fait que tout le monde a la même note au sein d’un groupe ; certaines personnes ne travaillent pas du tout et profitent des autres (mais je crois que c’est assez rare) – que les groupes soient prédestinés car si on a dans notre groupe des personnes avec qui ça se passe pas trop bien, ça peut être compliqué ; que tout le moindre ait la même note dans le groupe, mais à voir… c’est en fonction des membres du groupe et de leur implication dans le travail – le travail en groupe avec des personnes choisies à l’avance peut entrainer des conflits ; est-ce que rater une séance entraine un vrai retard dans la compréhension du cours ? – ne pas avoir de « vrais » cours et travailler seul alors qu’il peut y avoir des erreurs dans notre travail ; classe inversée car on n’est pas habitué à ce genre de cours et je ne sais pas si c’est approprié – s’il n’y a pas de support à la base, on risque de faire des hors-sujets ou de trop s’éparpiller ; je suis à la base contre le système de classe inversée car de l’expérience que l’on a eue, ça n’a pas été une réussite – le contenu du cours et de la matière reste pour l’instant une inconnue (intérêt réel pour la matière ? difficultés pour réaliser les cours ?) ; le système de notation semble pouvoir être avantageux, mais inquiétudes malgré tout – la transformation des points en notes car il y aura forcément du désaccord – la notation par points (par groupe et individuelle) : tout le monde ne va pas s’impliquer de la même façon et compromis entre ceux qui veulent aller loin et ceux qui ne le veulent pas – la méthode de notation qui reste assez vague ; risque d’être submergé par les sujets qui peuvent être imposants – le fait que les points soient convertis en notes car on ignore combien de points sont nécessaires pour avoir la moyenne : par exemple, même si on se retrouve avec beaucoup de points, si un groupe en a énormément, cela peut faire grimper le nombre de points nécessaires pour avoir la moyenne – le travail avec des personnes qui ne s’impliquent pas dans le groupe, qui travaillent moins et ne sont pas motivées ; cela peut empêcher l’avancée du groupe – ce qui me fait peur, c’est de travailler en groupe ; je préfère travailler seule (difficulté pour déléguer) ; il va falloir se forcer ! Et il faut faire confiance aux autres groupes et à leur travail – le système de notation, les points à chaque séance car j’ai peur que la répartition des points soit injuste (un prof pour « surveiller » 45 élèves) – le système de points (surtout pour le travail de groupe) qui peut être pénalisé si on n’est pas à l’aise en groupe ; j’ai peur de ne pas trouver ma place dans mon équipe – ne plus avoir de cours ; apprendre un cours écrit sans l’avoir étudié à l’oral en cours ; ne pas l’avoir écrit avec mes mots, devoir comprendre le raisonnement d’autrui et pas réussir à se l’approprier ; l’histoire des points car certains sont timides et d’autres aiment se mettre en avant et ils seront avantagés en écrasant les plus reculés ; je préfère le cours normal, vous ayant déjà eu en médecine ; je sais que vos cours sont vivants et je trouve plus simple d’assimiler à l’oral, puis recopier avec mes mots pour rapprendre par la suite – méthode pédagogique qui induit une perte de points de repère pour l’étudiant – le comptage de points : comment donner des points à des groupes ou à des personnes tout en étant occupé à expliquer quelque chose à un groupe ? – les sujets pouvant mener à une très grande quantité d’informations et donc savoir quelles parties approfondir et lesquelles traiter de façon plus superficielle – savoir/déterminer où s’arrêtent les chapitres ? ; Comment déterminer les limites ? – le respect de l’horaire me fait un peu peur ; devoir arriver à 8h pile demande d’anticiper le trajet et parfois, il peut y avoir de mauvaises surprises – ce qui me fait le plus peur est mon futur groupe ; j’espère avoir un groupe solidaire et efficace (et travailleur) – le fait qu’on puisse tomber sur une équipe qui ne nous plait pas et avec laquelle on n’aura pas envie de travailler ; ne jamais être en retard quand on vit pas sur Lille par exemple – problèmes des travaux de groupe ; la charge de travail est rarement équitable selon moi (à vérifier dans le temps) ; on a tous une manière différente d’aborder et de mettre en forme un cours – le fait de devoir développer ses idées devant toute la promotion lors des « résumés »
Le vote :
100% = 5 ; 95% = 4 ; 80% = 3, soit 30% étudiants qui ont envie à plus de 80%
75 % = 5 ; 70% = 10 ; 60% = 3, soit 75% des étudiants qui ont envie à plus de 60%
55% = 1 ; 50% = 5, soit 15% étudiants qui hésitent
40% = 2 ; 25% = 1 ; 20% = 1, soit 10% des étudiants qui n’ont pas trop envie