Quelles attentes ont les enseignants d’une journée pédagogique ? Peut-on les satisfaire en les faisant réfléchir à leurs pratiques pédagogiques pour qu’ils imaginent de nouvelles approches ou ont-ils tout simplement et presqu’exclusivement besoin d’outils ? Pour répondre à ce questions, revenons sur une journée pédagogique qui a été organisée en juin 2017 à l’Université Catholique de l’Ouest (UCO Angers) et qui a réuni une cinquantaine d’enseignants du supérieur. Cette journée a été organisée sous la forme d’ateliers co-élaboratifs par la Design School HEMiSF4iRE de l’Université Catholique de Lille et animée par Jean-Charles CAILLIEZ.
Fenêtre sur cours : dans un premier temps, il a été demandé aux participants de l’atelier de se présenter en une phrase de seulement 6 mots, petit exercice en guise d’échauffements. Puis faire un focus en forme de « fenêtre sur cours » sur les innovations pédagogiques qu’ils expérimentent déjà à Angers dans le cadre de leurs enseignements à l’UCO. Force est de constater qu’ils ne sont pas novices en la matière et que bon nombre d’entre eux se sont lancés dans des pratiques non seulement variées, mais particulièrement innovantes. Ce n’est d’ailleurs pas une surprise, car on remarque souvent que les enseignants les plus créatifs, ceux qui innovent sans cesse dans leurs cours, sont aussi les plus demandeurs de journées pédagogiques. On apprend tout au long de la vie et en marchant, c’est ce qu’ils ont bien compris !
Des exercices en mode codesign : L’atelier a ensuite proposé aux participants de tester plusieurs outils collaboratifs utilisables dans leurs cours tels les pédagogies inversées ou renversées (méthodes en DIY), les représentations graphiques (dont les cartes mentales), les karaoké, les « battles », les méthodes d’improvisation, de saynètes ou d’improvisation,.. et pourquoi pas aussi celles utilisant les médias numériques comme la WebTV ou la Wikiradio. De quoi donner envie d’innover à chaque fois différemment !
Les participants à l’atelier (leurs CV en 6 mots). Enseignante qui cherche en génétique moléculaire – plombier numérique connecté à casquette interchangeable – enseignant-chercheur, bio, curieuse, échange, apprendre – n’arrive pas à se définir – teacher, english, dreamer, thinker, openminded, story, poems – formatrice en développement de postures commerciales – enseignante spécialisée pour l’éducation inclusive – formatrice amélioratrice d’expériences éducatives, méthode active – documentaliste curieuse d’apprendre et idéaliste – enseignant chargé de mission développement durable – un formateur favorisant l’autonomisation formatrice – nature, eau, important, informatique et enseignement – formateur réseaux sociaux, discutons maintenant ensemble – formatrice curieuse et têtue, culture numérique – enseignante, université, culture numérique et professionnalisation – enseigne la recherche et la diffusion des informations fiables et utiles – enseignante spécialisée et chercheuse en éducation – communicant toujours en quête d’idéal sociétal – je suis heureusement (seulement) une jeune lycéenne – bibliothécaire médiatrice au service des autres – une artiste pédagogue chercheuse en mouvement – je suis documentaliste, formatrice en ressources numériques, future animatrice LearningLab – enseignant-chercheur dans les milieux humides – photographie, exposition, étudiant, partage, relations sociétales – botaniste curieuse passionnée par son métier – enseignant biologiste depuis ¼ de siècle – accompagnement, animation, entrepreneuriat et formation continue – communication, créativité, connexion, transmission, savoirs, efficacité – innovant, motivé, énergétique, varié, évolution, bilingue – formateur, chercheur, connais-toi toi-même – secrétaire général, faculté sciences, enseignante, mathématiques – enseignante FLE spécialisée numérique et pédagogie – enseignante FLE passionnée phonétique et compréhension – analyser des besoins, je suis formatrice d’enseignants – enseignante de français aux étudiants étrangers – je suis historienne de l’art, chercheuse – analyser des besoins pour faire progresser – biologiste passionnée du dialogue scientifique interdisciplinaire – j’aide à la création solidaire et collective – responsable projet, développement humain, geek, corporate – coordinateur formateur en gestion de production – accompagnatrice d’enseignants cherchant innovation (pédagogique et) numérique – enseignante, formatrice et responsable de formation – formatrice créative et raconteuse d’histoires – jeune professionnelle ressources humaines par le développement – Think out of the box RH
Quelles innovations pédagogiques sont déjà expérimentes à l’UCO ? Vidéos en ligne avec questionnaire (après le cours) ; réunions d’équipes (basiques, puis participatives) = approches de co-construction ; jeux pédagogiques (écritures multimédias) ; pauses cognitives à partir d’une anecdote insolite – Marshmallow challenge (exercice de cohésion d’équipe) ; pédagogie par projet (tutorat + chef de projet professionnel) ; validation des compétences ; animation de réunion par co-construction ; le jeu pédagogique utilisé en cours = concevoir un projet multimédia (agent secret) ; évaluation (notation) des étudiants : savoir-être ; grille d’évaluation donnée aux étudiants ; objectifs à expliquer aux étudiants – pédagogie par projet ; évaluation par interaction entre 2 étudiants ; sensibilisation d’un nombre important de formateurs – SCORM, Powerpoint mix, Camelio, stories, workshops, Marshmallow challenge, building relation social, mindfullness, walk-talk, pictures, visit to museum, faire un film ; jeux pédagogiques (écrire des multisénarios, letter project, secret agent,…) ; daily construction workshops ; réseau social entreprise (Yammer) ; put a video on line and correct it ; create a social system model and present it (marked by pairs) ; help to innovate : create interactive and dynamic stories to motivate students (SCORM) to change from « chalk and talk » – cours en marketing en apportant des produits en étayage aux étudiants ; évaluation et notation des étudiants entre eux après un devoir (un devoir qui se fait à deux) ; quizz, lancement de débats – être à l’écoute des besoins des étudiants et de leurs compétences émotionnelles ; bilan de positionnement à partir d’une carte heuristique (compétences) – la pédagogie active en techniques de recherche d’emploi ; évaluation formatrice (construire la grille d’évaluation avec des critères et des indicateurs) – laisser chercher les étudiants par eux-mêmes, puis répondre à leurs questions – intégration de quizz à l’intérieur du cours pour faire réagir et réfléchir sur des concepts plus généraux ; pédagogie collaborative avec plusieurs textes ; participation des étudiants à la notation (critères d’évaluation et indicateurs définis par le groupe ; coefficient d’activité du groupe : assis, debout, avec crayon,…) ; « devoir à deux » et autocorrection – un apprentissage conceptuel collaboratif guidé ; auto-construction de l’évaluation dans un cours en autonomie – en formation informatique en entreprise, partir du/des problèmes ou difficultés du stagiaire dans son métier afin de laisser construire le cours en le poussant à chercher/à trouver la solution ; faire corriger et noter les étudiants entre eux – publication et co-construction d’un post sur les réseaux sociaux pendant la formation ; présentation de la grille d’évaluation en début de séance/de module ; création d’une grille d’évaluation par un groupe d’étudiants – création d’un groupe « Facebook » annonçant le contenu de la séance suivante – en début de séance, rappel en 3 mots de la séance précédente (individuel ou en groupe) ; évaluation innovante par création de questions par les étudiants (groupes) que l’on fait suivre – demander en deuxième séance ce que vous avez appris en 3 mots (de la séance précédente) et définir ces mots – jeu de rôle pour valoriser ses traits de personnalité ; évaluation par les pairs (50/50 profs) – j’ose faire des exercices de respiration en milieu de journée : je distribue des phrases à proclamer (à mimer) devant le groupe (phrases qui évoquent les gens créatifs) ; dramatiser pour dédramatiser (théâtre) : la petite fabrique d’images ; pour progresser, il faut discuter avec les collègues – jeu de mise en situation – la médiation par les pratiques artistiques (l’art) dans l’enseignement-apprentissage (transposition des compétences) ; écriture créative, le corps (expression théâtrale) ; « parler une langue de la tête au pied » ; jeux de rôle ; représentation de l’innovation : « original »… c’est sérieux, c’est formateur = incorporer, énacter, expérimenter un concept ou une notion ; on s’excuse de faire quelque chose de ludique comme si c’était pas sérieux, hors cadre, on s’amuse – rapport d’étonnement ; utilisation de padlet pour constituer un tableau de ressources ; speed dating (ou jeux : qui êtes-vous « sans parler » !) pour se connaître ; retours d’expériences ; échanges avec TBA pour innover (sur de la biblio ou des citations) – mise en place de partenariat avec les documentalistes, d’un site internet de référence (revue, site, plaquette) servant de base à l’enseignement des masters (utilisation de zotero en mode collaboratif) – faire rencontrer des publics – donner un thème de recherche à mes étudiants et demander de restituer devant l’ensemble de la promo – aider les étudiants à travers des exercices dans lesquels ils se posent les bonnes questions (trouvent la bonne solution) ; pédagogie inversée ; évaluation de TP sur la base de l’assiduité, de l’intérêt pour la matière ou du travail à faire, du comportement – certificat de l’étudiant entrepreneur ; exercice dynamique de groupe ; évaluation des grilles partagées par tous en amont (critères acquis/non acquis plutôt que des notes) ; évaluation d’une mise en situation – mise en ligne d’un TD ; grilles d’évaluation communiquées aux étudiants – kahoot (logiciel interactif) ; débats ; vidéos d’une interview d’étudiants français/étrangers ; évaluation des autres étudiants – je t’accompagne, mais c’est par ta démarche réflexive que tu révèles tes compétences, tes désirs et par ta sérendipité que tu deviens ce que tu es ; auto-évaluation selon référentiel ; co-évaluation – pour maintenir l’attention en cours magistral, face à 140 étudiants de L1, j’ai fait un quizz avec le logiciel Kahoot (qui transforme le portable des étudiants en boitier de vote) pour vérifier ce qu’ils avaient compris de ce que je venais de dire ; faire faire le glossaire du cours par les étudiants dans un wiki ; évaluation sur le nombre de participations (quantité) et sur la pertinence (qualité) – dans le cours de phonétique, pour le rythme de la phrase, la ponctuation et l’intonation, je donne à chacun un carton contenant un mot ou un signe de ponctuation et ils se placent sous la direction d’un apprenant qui prononce ; faire évaluer par les autres (compléter la grille d’évaluation) pour qu’ils comprennent les consignes – demander aux étudiants d’utiliser leurs smartphones en classe – travail sur site avec les étudiants en utilisant uniquement les ressources numériques : l’expérience a été menée sur le site du château d’Angers et du musée des Beaux-Arts : les étudiants n’avaient que des ressources numériques pour préparer un travail qu’ils ont découvert « in situ », puis présenté à l’ensemble de la classe (tablette, smartphone) sous forme d’exposés – je fais marcher mes étudiants en phonétique ; je leur fais produire un blog en groupes avec des reportages extérieurs – injecter d’autres cultures dans l’enseignement supérieur et la recherche (tiers-lieux, Fablabs, agilité,…) sous forme d’événements participatifs (ateliers,…) – intégration des outils numériques dans la gestion de projets (réseaux partagés, Trello, Google forms, Kahoot, réseau social d’entreprise,… – amener les apprenants à se questionner en sous-groupe pour qu’ils puissent découvrir une méthodologie par eux-mêmes, afin qu’ils puissent la transférer dans leur futur métiers – j’inclus des activités de travail collaboratif avec des constructions (lego) ; utilisation d’échelles descriptives pour évaluer l’acquisition des compétences – des pauses cognitives pour se détendre ; auto-évaluation sur les gestes « à améliorer » par rapport à la posture – création et utilisation de jeux pédagogiques ; cours d’écriture multimédias qui s’appuient sur un jeu de rôle et une enquête ; pédagogie par projet ; évaluation du portfolio de compétences : mise en scène du parcours + échanges – apporter une approche vivante et participative dans les Powerpoint ; évaluation en ligne ; évaluation en groupe ; évaluation du savoir-faire ; auto-évaluation en direct – réalisation de films en fin d’un cours ; pédagogie active (développement d’un concept en groupe) ; activité avec des lego (en biologie) ; Trello ; co-working, ateliers participatifs,… ; projet « Fenêtre sur cours »
Quelles attentes pour cette journée pédagogiques ? Piocher des idées d’innovations numériques que je puisse mettre réellement en œuvre dans mon activité d’enseignante ou de responsable de formation (pédagogie ou administrative) ; s’adapter aux étudiants « numériques » – découvrir des pratiques nouvelles ; analyser et comprendre les miennes ; recul sur mes pratiques ; curiosité – être surprise et pouvoir pratiquer ; échange de « trucs » et astuces – échanger, collaborer, coopérer, co-élaboration – découvrir des méthodes, échanger des pratiques, enrichir mon catalogue d’exercices et d’activités – curiosité pour différentes pédagogies ; associer le numérique à la pédagogie (aux pédagogues) ; découvrir de nouvelles pratiques – avoir des retours d’expériences, adopter des innovations à différents niveaux (licences et masters) – découvrir des pratiques didactiques dont je n’ai pas fait l’expérience – curiosité des méthodes de chacun, des innovations pour enseigner ; curiosité au sujet des nouveaux outils – des exemples, des outils, des retours d’expérience – s’enrichir des idées échangées – discussions, échanges avec d’autres enseignants – connaitre les limites d’utilisation des différentes innovations technologiques présentées ; découvrir différents outils mis en pratique ailleurs et en avoir des retours d’expériences – progresser dans les pratiques pédagogiques en lien avec le numérique – avoir des exemples d’expériences innovantes pour bousculer les étudiants dans leur statut, de celui qui écoute et n’intervient que lorsqu’on lui pose des questions = favorise l’interactivité – « aérer les cours magistraux » par des exercices qui surprennent et engagent l’apprentissage des étudiants ou stagiaires = construction de nouvelles représentations – découverte de méthodes innovantes – en apprendre plus ; faire réfléchir et réagir les gens – curiosité, dynamiser les séances, impliquer les étudiants – « qu’est-ce que la classe inversée dont on parle tant ? » – j’attends des astuces, des idées pour transformer certaines formations ; comment rendre un cours moins magistral ? – découvrir des exemples déjà réalisés ; comment faire interagir de manière innovante sur la base d’articles de recherche ? Comment rendre plus ludique, plus attractif l’utilisation des ressources que l’on a mises en place ? – décloisonner, temps courts, utilisation des espaces ; analyser ses besoins pour progresser – que cela me donne des idées nouvelles dans ce domaine et que l’on puisse évaluer les limites de ces idées – découvrir des outils de l’innovation dans le domaine pédagogique – avoir des idées, des pistes, des ressources pour mettre en place des modalités pédagogiques différentes en concertation avec des enseignants – enrichissement des méthodes pédagogiques ; prendre/partager à l’ère du numérique – recevoir quelque chose que l’on peut utiliser ; il y a une tendance d’entendre des idées très innovantes, mais en réalité impossible à mettre en pratique à cause des contraintes de l’établissement où l’on travaille – découvrir – trouver des idées pour faire évoluer mes enseignements, pour captiver mon public, même si les notions abordées ne sont pas « sexy », utiliser de nouveaux modes de transmission des savoirs – l’attente principale d’une journée comme celle d’aujourd’hui = envie d’être bousculée dans mes pratiques – voir ce qui se crée dans d’autres domaines ! Découvrir d’autres idées pour la classe ; voir (en réalité !) et vivre une expérience ! – partage, engagement collectif, pistes et pratiques – curiosité – des pratiques innovantes avec des outils numériques – échanger pour multiplier les idées de pratiques pédagogiques, y compris du point de vue de l’étudiant et/ou des dispositifs – voir si les réflexions sur les lieux ouvrent aux réflexions de croisements de cultures à l’Université Catholique d’Angers (UCO) – rencontre du monde de l’éducation avec celui de l’entreprise ; partage de pratiques pédagogiques innovantes (moins dans l’outil que dans la conception pédagogique) – curiosité – « mélanger les couleurs » ; se rencontrer, échanger avec nos profils différents – « Comment, dans une innovation pédagogique, impliquer tous les stagiaires, quand des obstacles de compréhension persistent, malgré de l’aide et de l’accompagnement ? – curiosité ; mesurer ce qui se fait chez les autres, trouver de nouvelles idées ; prendre du recul sur ma propre pratique ; échanger, discuter, prendre du plaisir – avoir des idées sur de nouveaux outils ; enrichir ses connaissances et évolutions sur le sujet ; voir l’impact du numérique dans l’enseignement d’aujourd’hui (adaptabilité du corps enseignant, appropriation et application en cours) – curiosité ; sources d’idées
Les impressions positives des participants en fin de journée. Les échanges de pratiques avec les autres participants ; les méthodes pédagogiques complémentaires à celles que j’utilise déjà (méthode active) ; la « conférence » était très réussie – la présentation en amphi nourrissante et agréable avec des dessins originaux ; l’« ice-breaker » avec l’élaboration de la fable = surprenant, ludique et puissant ; le retour d’expérience de Jean-Charles sur différentes approches – la fable collective en 6 mots parce que la consigne n’était pas forcément la plus innovante ou créative, mais j’ai trouvé que les résultats (déclamer sa fable) étaient originaux, créatifs et on avait tous envie de s’applaudir – la méthode + le fond sur toute la matinée ; commencer par des ateliers = TOP ; la présentation en amphi = TOP ; la pause déjeuner = temps parfait ; merci à vous pour votre dynamisme et vos espoirs – le matin – la première partie avec les échanges en groupe très enrichissante, permet d’avoir de nouvelles idées ; la présentation de la classe renversée donne envie de la tester, sûrement pour l’année prochaine – les encouragements dans les différents ateliers tels que « oser » à partir des ateliers pédagogiques pour innover = divergence + convergence – les encouragements dans les différents ateliers tel que « OSER » à partir des ateliers pédagogiques pour innover = divergence et convergence ; merci pour tenter les idées et la proposition d’échange de pratiques ; Bravo ! – la conférence sur la « classe renversée » = très inspirante ; j’ai très envie de tester le système de «bons points », mais je manque d’éléments pour mesurer son efficacité et savoir comment le mettre en place – la présentation en amphi m’a beaucoup plu, parce qu’il y avait des exemples concrets, des choses que je ne connaissais pas – les petits exercices du matin car ils m’ont permis de « me » mettre dans une situation différente en m’obligeant à m’investir sur la journée ; les exemples de la conférence : très parlants – l’exercice d’échauffement du matin ; la « mise en route du cerveau » ; quelques notions pour animer des cours dans un Learning lab. (rôle du mobilier, posture de l’enseignant) – la séquence dans l’amphi = contenus illustrés, transmission de vécus et partage d’expérimentation à valeur humaine ajoutée ; les exos « karaoké » et « ping-pong » – la conférence dans l’amphi par le dynamisme et l’enthousiasme qui a été partagé tout au long de la journée – pertinence, échange d’expériences, avenant, merci !! – pouvoir découvrir des actions qui ont déjà été réalisées avec les points positifs et négatifs et enfin entendre des réponses à des questions que l’on s’est posées – les exercices pédagogiques créatifs pour les méthodes, la dynamique ; la création de la fable ; l’invention d’une nouvelle méthode d’évaluation (le babyfoot) ; l’exposé du matin qui nous dit « autorise-toi à innover » – j’ai apprécié ce matin les échanges autour de la présentation du CV, l’élaboration de la fable ; j’ai ressenti un groupe qui était soudé et fédérateur – le must = présentations par « karaoké » ou « ping-pong » + l’exemple d’ice-breaking – l’atelier : clef cours magistral ; beaucoup d’exemples inspirants – les exercices « brise-glace » avec des exemples concrets – animation des groupes, travaux pratiques, méthodes interactives – interactivité, échanges (l’après-midi) ; découverte de méthode (le matin) ; richesse d’exemples – la conférence en amphi avec la présentation de la « classe renversée » ; nombreux exemples de pédagogies innovantes (dans l’amphi et l’après-midi) – le matin avec des exemples concrets d’exercices pédagogiques – les exercices, le concret, l’exposé le matin avec la présentation de la classe renversée – des exemples concrets, le brise-glace, les tableaux tournants, les méthodes de travail intéressantes – la matinée car cela a donné beaucoup d’idées nouvelles – les parties collectives (notamment le matin), dynamisme et engagement, qui invitent à la créativité ; modalités congruentes – j’ai aimé le travail collaboratif, coopératif qui permet de mettre l’humain au centre de tout apprentissage ; l’étudiant devient humain, l’enseignant devient humain ; l’apprentissage prend sens – la partie la plus intéressante ? Plusieurs…, dont « soi-même en 6 mots » et le « babyfoot » (le babyfoot « humain » pour notre groupe) – la diversité et le mouvement en général, dynamiques interpersonnelles – j’ai préféré le temps de construction de la fable ; temps de cohésion inédit de groupe – working together and thinking out of the box ; being creative
Les impressions négatives des participants en fin de journée. L’exercice du « babyfoot » (manque de temps) car la structuration manquait de cadre ; les informations données après l’exercice du « baby-foot » étaient très intéressantes, mais trop longues car peu d’échange… – l’élaboration d’une méthode d’évaluation par le « babyfoot » = peu de temps et groupe pas préparé = contraignant – la dernière partie de la journée qui était le « débriefing » ; c’est sans doute à cause de la chaleur, mais je l’ai trouvée trop longue ; j’ai souvent décroché ; il n’y avait pas d’échanges ; nous étions passifs – l’après-midi en général a été plus long et plus lourd (température extérieure à 40°C) ; mon groupe a été moins créatif, plus réticent ; je ne me suis pas sentie très à l’aise – difficulté à lier fond et forme dans les exercices l’après-midi – l’exercice sur le « babyfoot » trop court et donc frustrant, difficile de partager son point de vue dans le groupe – le babyfoot pour l’évaluation ; je m’attendais à un décalage, à un déplacement, à un contournement ; nous avions eu un exemple – le babyfoot pour l’évaluation : je m’attendais à un décalage, à un déplacement, à un contournement… nous avons eu un exemple de renforcement de l’évaluation par le score individuel – l’exercice de créativité sur l’évaluation = charge cognitive trop forte, beaucoup d’énergie pour se mettre en route ; déception sur le résultat ; une ou deux pauses auraient été les bienvenues – la première heure m’a beaucoup ennuyée, car je connaissais la plupart des méthodes et outils proposés ; j’ai eu peur de m’ennuyer toute la journée, mais cela n’a pas été le cas – la difficulté dans les groupes à produire ; la négativité de la personne qui est intervenue d’une manière agressive et négative, là où nous étions pour partager et innover – travail collaboratif du groupe peu efficace, peu d’écoute ; difficulté d’échanger, donc je me demande comment faire travailler les étudiants en mode projet ? – groupe trop bavard le matin laissant peu de place au partage ; frustration de ne pas avoir pu écouter tout le monde ; partage un peu long la dernière heure ; merci ! – la dernière heure de la journée : certainement par lassitude de fin de journée ; le partage de l’exercice d’évaluation pas assez abouti, peut-être par manque de temps pour le construire avec le sous-groupe de 6 personnes – trop d’infos tue l’info ! Manque de cas concrets par rapport aux vécus – le premier atelier qui n’était pas neutre en termes d’écriture – la fin de la journée = fatigue et chaleur ; c’est dur de se concentrer – l’exercice autour de la méthode d’évaluation « ping-pong » ; j’aurai préféré un brainstorming : ping-pong ?, puis une recherche sur des modalités d’évaluation en lien avec le ping-pong – la partie «babyfoot », moins adaptable directement à ma pédagogie – pas de temps pour une discussion en groupe des différentes expériences réalisées – le babyfoot : la solution proposée est l’équivalent d’une évaluation classique simplement bruitée après coup – RAS – moins de temps pour profiter d’expériences innovantes ; un vrai test avec un « public étudiants » mélangé aux enseignants pour prendre leur perception – la création de « l’historique de la méthode magistrale » ; le fait de ne pas avoir eu la réponse exacte sur l’origine de la méthode magistrale – exercice d’évaluation trop long – le final, un peu long et bavard ; je n’ai pas forcément compris le but de certains exercices – le manque de temps dans certains exercices (l’évaluation par le baby-foot) – la restitution de l’après-midi, car pas assez concrète – l’après-midi avec un deuxième temps long dans une chaleur difficile à une période intense – je n’ai pas aimé certaines longueurs dans le discours qui était par moment trop proche d’un cours académique – globalement, tout était intéressant, mais trop longues périodes « sans pauses ! » et surtout trop chaud… – structure des parties magistrales et d’animation : car discours un peu fouillis et sur-exemplifié d’anecdotes parfois ; on aurait pu faire des activités différentes dans les équipes pour une mise en commun sur un éventail plus large – l’agressivité d’un interlocuteur dans le débriefing du babyfoot m’a beaucoup gênée ; j’ai eu l’impression que la « magie » de la journée créative était brisée – wet longer ; the cheat in the babyfoot, you forget that teachers need to ensure that the objectives are met and measure them ; there are two parts to the human conditions, two dilemnas : the first is that we forget humanity and concentrate on push button solution, and the second is that we think that the end justifies the nears,… and it never does