Que sont les tiers-lieux ? Quelles sont leurs méthodes de travail ? Quelle valeur ajoutée ? Comment font-ils pour faire travailler ensemble et de manière efficace des personnes aux profils très différents ? Leurs méthodes peuvent-elles permettre à des entreprises et des équipes de recherche de travailler plus efficacement ensemble pour innover en Région HDF ? Un atelier collaboratif a été organisé le 12 octobre 2018 par HEMiSF4iRE Design School à l’Université Catholique de Lille pour répondre de manière collective à ces questions. Ci-dessous les éléments de réponse.
Méthodologie proposées aux 60 participants de l’atelier
Durée de l’atelier : 14h à 17h30 (vendredi 12 octobre 2018)
Nombre de participants : 60 personnes (tiers-lieux, entreprises, laboratoires, universités, institution publiques…)
Préparation de l’atelier : Jean-Charles CAILLIEZ, Fatma GÜNERI, Claude ROCHE, James BOYER, Jessica CALAUTTI pour HEMiSF4iRE Design School et Laurine HERREMAN, Manuelle MILHAU, Sandrine CHARLET pour HDFID et la Région des Hauts-de-France.
Animation : Jean-Charles CAILLIEZ, Laurine HERREMAN, Jessica CALAUTTI, Fatma GÜNERI
Objectifs de l’atelier : Répondre à ces questions : Que sont les tiers-lieux ? Quelles sont leurs méthodes de travail ? Quelle valeur ajoutée ? Comment font-ils pour faire travailler ensemble et de manière efficace des personnes aux profils très différents ? Leurs méthodes peuvent-elles permettre à des entreprises et des équipes de recherche de travailler plus efficacement ensemble pour innover en Région HDF ?
Découpage de l’atelier : Les participants sont répartis en 10 équipes de 6 personnes avec une mixité de profils (pratiquants de tiers-lieux et les autres)
14h – 14h15 : Accueil des participant et Introduction de l’atelier comme le premier d’une série annuelle de 3
14h15 – 14h30 (15 minutes) : Brise-glace = construire un chevalet créatif avec son prénom, son entité et son adresse mail. Un deuxième brise-glace sous forme d’énigme humoristique sera proposé à la fin du premier exercice avec la question : « Comment appelle-t-on quelqu’un qui travaille à mi-temps dans un tiers-lieu ? »
14h30-14h45 (15 minutes) : Présentation de Fatma GÜNERI : « Les Tiers-lieux, tels qu’ils sont perçus avec toutes leurs diversités »
14h45-15h15 (30 minutes) : Echange libre en équipe (animateurs de tiers-lieux, entrepreneurs, chercheurs…) pour réagir à la présentation de Fatma, pour mesurer la distance entre la réalité de ce qui est vécu et la présentation qui a été faite. On demande à chaque équipe de répondre à deux questions : « Quelles sont les caractéristiques communes (organisation, méthodologies…) qui vous semblent partagées par tous les tiers-lieux ? Quels sont les points d’étonnement de ceux qui ne pratiquent pas les méthodes des tiers-lieux ? »
Les réponses à ces questions sont reportées par chaque équipe sur les plaques aimantées.
15h15-15h30 (15 minutes) : Chaque équipe disposera d’une minute pour présenter les grandes idées de sa production
15h30-16h : Débat en plénière (animation par JC CAILLIEZ)
16h-16h30 (30 minutes) : résolution de problématiques par équipes : « En quoi les méthodes des tiers-lieux peuvent-elles être utiles pour innover de manière efficace avec les entreprises et les équipes de recherche des laboratoires ? »
Des exemples concrets sont proposés. Les équipes peuvent chacune en choisir un, en modifier un ou en inventer un autre.
• Une entreprise de télécommunication veut innover en utilisant l’intelligence artificielle.
• Une agence immobilière confrontée à fort turnover veut innover dans son management pour fidéliser ses salariés.
• Un laboratoire de recherche pharmaceutique veut innover en matière de communication auprès des médecins.
• En quoi les Tiers-Lieux peuvent aider les entreprises à innover dans leur mode de recrutement ?
• Comment rapprocher les doctorants des Tiers-Lieux pour en faire les vecteurs de la valorisation des résultats de recherche des laboratoires ?
• Quel serait le positionnement idéal des Tiers-Lieux dans l’écosystème régional afin qu’ils soient facilitateur d’innovation ?
On demande à chaque équipe de rendre compte de ses idées sous la forme d’une matrice à 4 cases : INTERACTION-EVENEMENTS-METHODOLOGIE-AUTRE
16h30-17h15 (45 minutes) : retour des équipes et débat en plénière
17h15-17h30 : Débriefing, choix de thématique pour le prochain atelier, conclusions et évaluation de l’atelier
Caractéristiques communes des tiers-lieux
• Communauté (x3), socialisation (x3)
• Co-élaboration
• Lieu du « faire », lieu de création
• Lieu « ENTRE »
• Un cœur d’activité
• Espaces libres, espaces connectés
• Un aller-retour du virtuel à la rencontre physique
• STEEL CASE
• Modularité (x2), évolution, agilité
• Adaptation aux usage/variété de besoins = spécialité ?
• Innovation (technique), nouveauté (idées, business) (x2)
• Diversité des publics, diversité des profils (x2)
• Intelligence collective (x3)
• Codesign
• Lieu expérimental, lieu en devenir
• Communauté ouverte (x3) avec des valeurs et un centre d’intérêt
• Lieu où l’on fait, lieu où l’on vit
• FAIRE = des idées, des produits
• Lieu pour des usagers différents qui ont des besoins différents
• Makers
• Modulable, adaptable, expérimental, en devenir
• Lieu qui n’est pas la maison, lieu qui n’est pas le lieu de travail
• Convivialité (x2), atmosphère
• Multifonctionnel, Lieu de rencontre (hétérogénéité, ouverture) (x2)
• Lieu où l’on produit quelque chose, où l’on crée de la valeur
• Lieu où l’on peut se former
• Lieu de « réserve de compétences »
• Des offres de services adaptées à un public d’usager (communautés)
• Lieu marchand ou non marchand (troc)
• Espace de transition sociale, technique et numérique
• Hybridations évolutives et vivantes (x2)
• Créativité (x3)
• Partage (x2)
• Interactions
• Apprentissage (x2)
• Exploration
• Concret, Expérimentation (x2)
• Openspace
• Ouvrir les possibles
• Réseau + Ecosystème
• Tables + chaises + wifi + café (KFE)
• Non ordonné
• Culture commune construite
• Culture de l’ouverture
• Mutualisation (espaces, contacts, outils…) (x3)
• Savoir, savoir-faire, matos
• Intérêt commun
• CO-GESTION : Maison + Travail + Café = 1/3 lieux
• Local versus Global
• Participatif
• Multi-applications, et multi-disciplines
• Educatif, échange de compétences
• Ouverture, open (x4)
• Incarné dans un environnement
• Propose une démarche innovante
• Communauté engagée dans le temps
• Espace de rencontres improbables (x2)
• Lieux physiques avec des prolongements numériques
• Liens
• Animations organisées, spontanées, fertilisées
• « CAFE moderne »
• USER : pas « par hasard » /entrepreneurs/intrapreneurs/apprendre
• Ne pas rester seuls, Faire grandir
• Innover et répondre à une pratique commune
• Moins conventionnel
• Liberté
• Un pont entre « perso » et « pro »
• Fabrication numérique
• Cadre et liberté
• Création de valeur
• Mutualisation et capitalisation des connaissances
• Incorporation dans un environnement apprenant
• Expérientiel
• Partage de savoirs
• Mise en commun d’espaces, de moyens et de compétences
• Dialogue
• KFé du XXIème siècle = Fabrique humaine
• 1/3LIEU sans FRON1/3 !
Etonnements suscités par les tiers-lieux
• Profil du public ?
• Communauté réunie par un objet spécifique ou uniquement par l’utilisation/la fréquentation du lieu ?
• Défini par un type d’équipement, un type d’architecture, un type d’immobilier ?
• On peut rester « seul » dans un tiers-lieu ?
• Le modèle économique ? (x3)
• Le statut privé/public ?
• Qui crée ? Qui fait vivre le tiers-lieu en dehors des utilisateurs ?
• Un animateur ? Une médiation ?
• Gouvernance (x2)
• Ouvert à tous
• Un tiers-lieu peut-il exister sans le lieu (plateforme virtuelle) ?
• Lieu éphémère ou permanent ? (x2)
• Lieu fixe ou itinérant ?
• Animateurs des tiers-lieux (facilitateurs, accompagnateurs, médiateurs) = très enthousiastes
• Le coworking est-il nécessaire pour un tiers-lieu ?
• Services payants (homogénéisation des « clients »
• Ouverture horaires larges (soirs, week-ends)
• Aucun modèle économique
• Ciblé ou ouvert ?, Fourmilière
• Energie
• Joie, plaisir
• Liberté d’agir, liberté de dire, liberté d’oser
• Partage sans profit (richesses communes)
• Un lieu ou des méthodes ?
• Productions tangibles et intangibles
• Diversité
• Nouvelles pédagogies : « du principe au concret » et inversement
• Rien n’est impossible
• Est-ce un lieu ouvert ?
• Emulation
• Collectif par des individus = force de l’entraide (COHESION)
• Reprendre le pouvoir = tout est possible
• Créativité, esprit d’entreprendre, innovation
• Activité et non passivité
• Vouloir faire par soi-même (émancipation)
• Démocratisation, généralisation aux lieux et institutions classiques = modernisation
• Modèle « marchand » avec cash / troc, services informels : quel modèle économique après l’entrée ?
• Manque de mixité entrepreneur/intrapreneur (à augmenter !)
• Quels liens entre ces communautés ? Le constat est un foisonnement
• La pérennité économique ?
• Pas de modèle, de fortes différences = comment structurer les actions ? Quels gains pour la société ?
• Une course aux tiers-lieux ?
• Un sas vers de nouvelles formes de travail ?
• Télétravailleur pendulaire
• Finalité commune ou moyens communs ?
• Incarnation humaine ?
• Parfois manque d’ouverture !
• Réseaux de tiers-lieux
• Les tiers-lieux d’entreprises existent-ils ?
• Diversité avec un côté « fourre-tout »
• Besoin de plus en plus de relations humaines (et non virtuelles)
• Recherche de spirituel
• Existe-t-il des tiers-lieux dans le religieux ?
Comment favoriser les interactions avec les tiers-lieux pour innover ?
INTERACTIONS
• Mise en réseau
• L’entreprise devient membre de la communauté et apporte sa compétence
• Transversalité interne
• Ouverture vers l’extérieur (x2)
• Tiers-lieux virtuels (collaboratif, numérique, 3D…)
• Quelle relation à la hiérarchie ?
• Networking dans les protocoles d’animation
• Accompagner le networking, dans la durée des liens, les solidifier
• Identifier les cas d’usages
• Provoquer des rencontres hétérogènes
• Création d’un lieu numérique commun au projet
• Permettre d’expérimenter
• Tiers-lieux = expérimentation des possibles : l’innovation est la phase d’après
• Captation-Porosité
• Un écosystème n’est pas un système = bouillon de culture géant (foisonnement)
• Capitalisation
• Sensibilisation
• Lieux virtuels et tangibles
• Diversité des usagers
• Formations (x2)
• Entreprise + 1/3 d’externes + 1/3 d’interne (du 1/3 lieu)
• Expérimenter/Rencontres/Casser les silos/Enrichissement
• Croiser Entreprises/Ecoles/Recherche/Territoire
• Ouvrir au plus grand nombre
• Permettre aux initiateurs de développer leur projet
EVENEMENTS
• Afterwork
• Petit déjeuner
• Concours
• Mixer les générations et les hiérarchies
• Défi : suite de l’import de bonnes idées/essaimage/réalisation
• Hackathon (x3)
• Création d’appel à projet
• Faire venir des compétences pointues
• Actions de sensibilisation sur un territoire
• Expositions
• Workshops (ateliers) (x2)
• Rencontres improbables
• Co-création
• Maker Faire
• Barcamp
• Sensibilisation
• Ma thèse en 180 secondes
• Echanges de bonnes pratiques
METHODOLOGIES
• Proximité
• Marché des projets
• Méthodologies spécifiques des tiers-lieux
• Méthodes AGILES (x2), entreprises libérées, « espaces et méthodes » des tiers lieux
• Boite à outils des tiers-lieux
• Création d’une chaire thématique
• Méthodes de créativité pour sortir du cadre
• Evaluation des livrables
• Travailler en réseaux, travailler ensemble
• Autre façon de travailler
• Pluridisciplinarité (casser les silos) (x2)
• Projet (amorçage, moyens de … : permet aux indépendants de travailler pour y répondre… sans ingérence)
• Méthodes partagées
• Partage de moyens et de connaissances
• Out of the box
• Transmission
• Test & Learn
• Démarches d’innovation (design thinking, autres…)
• World café
• Approche forum ouvert
AUTRE
• L’entreprise ne recrute pas, mais fait appel régulièrement aux membres des tiers-lieux
• Formation des salariés de l’entreprise dans les tiers-lieux
• Recevoir des candidats au recrutement par l’entreprise dans les tiers-lieux
• Liberté-créativité-confiance = rompre avec le quotidien
• Rassembler sur des problématiques qui dépassent les entités
• Les tiers-lieux peuvent jouer le rôle de facilitateurs d’innovation sociale, d’open innovation
• Favoriser l’accès à l’innovation (voir le rôle de la Région, de la MEL et des acteurs locaux)
• Lieu de fabrication/ FAIRE/ lieu qui permet de tester (codesign, challenge
• Identifier un besoin commun qui réunit tous les acteurs
• Le prototype reste dans un lieu commun
• Gestion de la propriété intellectuelle
• Chercheurs/Entreprises = lieu neutre (pas de position dominante, lieu dédié = changement de mentalité)
• Pourquoi ? A quelle échelle ?
• L’humain = acteur principal du lieu
• Soutien dans la collectivité
• Passion/Conviction
• « Colporteur »
• Quelles strates impliquer ?
• Faire connaître ce qui existe
Impressions positives des participants suite à l’atelier
Meilleurs moments de l’atelier = interactions courtes qui permettent d’échanger (oral) de très nombreuses réflexions en très peu de temps – quand on a pu réfléchir sur la question « à quoi sert un tiers-lieu ? », créer notre tiers-lieu idéal – rencontres, networking – s’interroger collectivement sur les caractéristiques fondamentales d’un tiers-lieu = m’aide à mieux appréhender cette notion, à continuer de moduler les frontières… – travailler sur un des 5 cas d’études qui ont été proposés – les temps d’échanges – échanges sur le rôle d’un tiers-lieu (1ère partie de l’atelier) – entre les exercices, hors des problématiques pour rencontrer les idées convergentes, ce que font les personnes ; comment elles abordent/incarnent ces thématiques ? – le deuxième exercice car il a permis de rester dans le sujet et de répondre à une question – les premiers échanges à ma table car j’ai appris énormément (clarifications historiques) – le cadre de l’atelier, les interactions dans les différents groupes – la première partie de l’atelier : rencontres à la table et points communs entre tiers-lieux – cartographie des tiers-lieux et exercice sur l’identification des dénominateurs communs/rapports d’étonnement = j’ai pris conscience de la diversité des tiers-lieux – l’exercice sur les caractéristiques/étonnements des tiers-lieux et les échanges qui ont suivi (très riches) et les réactions – networking : chacun s’est présenté au début de chaque atelier, même si nous n’en avions pas la consigne – co-construction en petit groupes ; faire connaissance avec des personnes différentes + échanges (d’une longue durée) et production d’idées – les échanges avec les personnes à ma table (riches) : occasion de découvrir les personnes à travers des sujets concrets – échange avec des inconnus placés à ma table – la diversité des personnes présentes – la première séquence de l’atelier : qu’est-ce qu’un tiers-lieu ? + les étonnements – découvrir des tiers-lieux que je ne connaissais pas et certains de leurs acteurs – la deuxième partie des débriefings (échanges riches) – les interactions lors de la première table sur les caractéristiques communes de tiers-lieux et les points d’étonnement – j’ai particulièrement apprécié le premier atelier, le brainstorming dédié à expérimenter nos visions des tiers-lieux ; cela apporte des points de perception intéressants et plus aisés à intégrer dans une vision systémique – le premier travail en groupe sur les caractéristiques/points marquants des tiers-lieux ; l’animation ! – les échanges en collectif pendant et après les temps de restitution – networking sur les 2 tables où nous avons travaillé ; belles rencontres ou retrouvailles ! – le partage avec analyse du tiers-lieu exact : « le mot qui rassemble » les tiers-lieux – la pratique d’un tiers-lieu présentée par son animateur
Impressions négatives des participants suite à l’atelier
Rien – moi, j’aime le concret, pas de livrable ou trop impalpable – dommage de ne pas capitaliser avec les actions du collectif Haut Tiers-Lieux… on gagnerait du temps en intelligence et en bonne allocation des ressources – ce n’est pas une chose détestée, mais une pratique qui me questionne dans « l’animation » de ce type d’événements : veiller à laisser la parole et en temps de parole aux personnes qui « prennent moins de place » spontanément… question sur la gestion de ce temps de parole, sur la place qu’on laisse à chacun ; comment éviter aux « bons orateurs » de monopoliser ces temps et donc d’orienter clairement les débats et l’évolution de l’événement ? UN JUSTE PARTAGE… – pourquoi être mis en groupe arbitrairement au début de l’atelier ? – temps de présentation des participants – réponse à la problématique – le charisme de certaines personnes lors de la prise de parole de chacun qui ne permet pas d’avoir les retours de chacun et leur ressenti – la première partie de l’atelier car c’est une nième itération d’une question posée à un public qui évolue peu – le deuxième exercice (question trop vaste pour le temps imparti) – absence de pot de l’amitié – pas de pause, ni de temps de respiration ; pas assez de temps pour se connaître et inventer des projets ensemble – j’ai trouvé que ce n’était pas assez interactif : j’aurais aimé qu’il y ait plus d’opportunités de découvrir les autres participants – l’exercice sur le cas choisi : la matrice de restitution n’était pas adaptée et apport de départ trop light : il aurait été intéressant d’avoir la ressource avant et d’échanger avec les chercheurs plus en détail – trop court – infos trop floues concernant les 1/3 lieux ; j’aurais aimé un retour + concret sur le travail de Fatma – sélection d’une seule idée lors des restitutions (au final, trop généraliste) : le diable est dans les détails, dans les pépites, pas dans les généralités – obligé de remplir la case « autre » dans le deuxième exercice – la diversité des personnes présentes – la deuxième séquence de l’atelier : les interactions et les événements… sur une thématique plus ou moins imposée – la méthode avec les 4 cases en deuxième partie d’après-midi : les cases sont des freins à la réflexion – la présentation en début d’atelier sur les tiers-lieux – l’atelier de restitution par manque de temps d’expression de chacun – le format/la formulation du 2ème travail en groupe ; pourrait-on avoir une heure de plus ? – la première partie sur les caractéristiques présentées de manière didactique, pas assez compréhensible (typologie), d’où le temps perdu, lors de la première partie à se poser la question des différents types de tiers-lieux – méthodologie de la 2ème partie de l’atelier qui a été un peu trop contraignante pour répondre à la problématique – manque peut-être un changement de table supplémentaire pour avoir davantage d’avis et de points de vue – certaines interventions de gens qui savent déjà tout sur les tiers-lieux
Pistes des participants pour la thématique de l’atelier suivant
Travailler sur la « V2 » des tiers-lieux ; l’avenir après « surpopulation des initiatives », mort et concurrence, mise en réseau… – pour moi, un tiers-lieu doit être au service d’un challenge sociétal qui nous dépasse et qui intègre toutes les entités (entreprises, usagers, associations, territoire…) ; lancer un thème et aller dans le concret, expérimenter, puis en tirer des grands principes sur les tiers-lieux et pas le contraire – RAS – questionner sur la collaboration des tiers-lieux et en émergence ; comment éviter de « gaspiller » de l’énergie en faisant des doublons, en réfléchissant et en expérimentant chacun dans son tiers-lieu ; une idée à ce sujet = ce type d’événement pourrait peut-être se coordonner aux MeetUps 1/3 lieux qui existent déjà depuis quelques temps ? Comment tous coopèrent/travaillent ensemble/continuent d’inclure et de s’ouvrir à tous dans le respect des besoins de chacun ? – la co-création au sens large : 1/3 lieux, territoires, entreprises, associations, écoles… ; benchmark des 1/3 lieux nationaux et internationaux – le « garde-fous » : comment garder la valeur des tiers-lieux ? ne pas en faire des instruments vides de sens – pour la suite : penser en terme d’individus au sein d’une communauté ; rendre la curiosité par la curiosité, expérimentation, pratiques, échanges ; évolution de l’individu pour permettre l’évolution de la communauté – personnel : comment un individu peut accéder à ce type de lieu pour travailler et vivre quand il n’est pas dans cette localité ? Exemple : je viens de Lille, je souhaite rejoindre Bordeaux pour y vivre, comment je trouve un emploi dans des structures locales (tiers-lieux, fablab…) qui ont des communautés qui sont parfois difficiles d’accès – le 1/3 lieu au cœur de la mutation du travail – modèle économique d’un tiers-lieu (non lié à une institution/entreprise) non subsidié ; l’après-tiers-lieu : quel futur pour les tiers-lieux ? – quel engagement des collectivités pour accompagner et soutenir les nouvelles pratiques « bottom-up »versus « top-down » ? – tiers-lieux d’Eglise ou spirituels ; prospective labs : le futur des tiers-lieux – je suis intéressée sur la « forme » proposée par HEMiSF4iRE, mais pas forcément sur le « fond » des tiers-lieux – méthodes de collaboration dans les tiers-lieux de la Métropole ; modèle économique/création de valeur dans les tiers-lieux – imaginer comment formaliser/donner vie au rôle de « colporteur » des tiers-lieux sur la Métropole – explorer l’écosystème des 1/3 lieux en Région, les particularités et les points communs, les expériences : avoir une vision de la diversité des expériences en Région – la création de valeur, au sens large – meilleur explication de possibilités offertes par les tiers-lieux – Hackathon, start-up week-end, territoire – Quel est (quels sont) le(s) tiers-lieu(x) de demain ? – comment et qui doit financer les tiers-lieux ? – quelle valeur produisent les 1/3 lieux ? Comment la mesurer ? Des lieux créateurs d’emplois, de richesses, de bonheur ? – faire le lien avec les apprentissages initiaux (scolaires) et comment évalue-ton les compétences transverses nées dans les tiers-lieux ? – creuser les idées développées ; créer des ponts, des visites de lieux… faire intervenir un spécialiste de l’innovation/de la créativité ? – un temps plus concret sur les tiers-lieux et l’innovation : des exemples concrets, des retours d’expérience – imaginer de travailler à l’élaboration d’un Réseau Régional des Tiers-Lieux – les tiers-lieux en réseau ? Comment rendre accessible à tous ces espaces ? – quelle peut être la valeur ajoutée des tiers-lieux à un horizon de 2 ans ? Comment s’articuler avec la Région (ou la MEL) pour éviter le risque de standardisation/concurrence ?
Notes de Jean-Charles Cailliez, 15 octobre 2018