Comment dynamiser son cours “dans et hors” de la classe ? Comment rendre son cours plus interactif en apprivoisant le numérique ? Des réponses apportées sous la forme d’un webinaire, organisé le 23 juillet 2020 par Francophonia (Nice), consacré aux hybridations présentiel/distanciel et illustrée par la “classe renversée”, qui invite à pratiquer certains outils proposés par cette innovation pédagogique, telle qu’elle est pratiquée à l’Université Catholique de Lille depuis 7 ans. Sont présentées ici en particulier les mises en situation qui permettent de favoriser, en présentiel comme en distanciel, la collaboration des étudiants dans un travail en équipe, ainsi que le mode d’évaluation qui permet de mesurer l’acquisition des connaissances et le développement des compétences.
Il faut, il faut, il faut… Vous ne savez dire que cela sans jamais proposer la moindre justification rationnelle capable de rendre compte du bien fondé pédagogique et social éventuel de vos propositions forcément « innovantes » au service de « l’efficacité » (laquelle ? ; on ne le sait pas). Quant à demander aux étudiants de ne pas faire des présentations de plus de deux ou trois minutes, comment ne pas y voir une invitation à ne pas penser, à ne pas argumenter à ne pas démontrer quoi que ce soit à votre image dans cette vidéo.
La conclusion invitant à ne pas trouver les solutions dans un livre ou dans les paroles d’experts est bizarrement une invitation à ne pas vous écouter dans cette vidéo publicitaire dont l’objectif est pourtant de vous auto-instituer expert. Désolé pour la dent dure, mais nous n’avons pas du tout la même conception du métier d’enseignant-chercheur ni de l’enseignement supérieur.
Un grand merci Gilles pour cette « dent dure » dont vous n’avez pas à être désolé car j’ai la peau coriace. Vous n’imaginez pas à quel point la lecture de votre message m’a fait plaisir. Laisser les gens indifférents à ce que l’on fait est d’une si grande tristesse. Plus sérieusement, je comprends très bien que vous réagissiez à ce que je dis dans cette présentation. Cela s’appelle un désaccord et les désaccords sont fertiles entre intellectuels qui aiment à discuter pour progresser dans leurs démarches. Par contre, les interprétations que vous avez du fondement de mon discours, et qui n’engagent que vous, s’apparentent au conflit. Et le conflit, comme le consensus mou d’ailleurs est plutôt stérile. Pour ma part, je ne confonds pas les deux. Enfin, et parce que j’ai envie de finir par quelque chose de positif, je vous propose de me contacter par mail (jean-charles.cailliez@univ-catholille.fr) que nous puissions faire connaissance, échanger nos expériences et je vous promets de vous inviter à Lille pour observer sur le terrain ce que nous partageons ensuite en ligne avec les enseignants. Cordialement, JC2