De la créativité à l'innovation

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Peut-on renverser la formation continue ?

Pour découvrir ou revivre l’événement, dont la vidéo de la conférence 👉 https://lnkd.in/db_G5P-a Vous trouvez que vos apprenants ne sont pas assez actifs en cours ? Vous avez envie d’introduire du collaboratif dans votre formation pour remédier à cela ? Vous aimeriez aussi en profiter pour innover dans vos méthodes d’évaluation ? Telles étaient les questions majeures au point de départ de ma conférence, en mode « interrompue », invitant à s’inspirer de la « classe renversée » pour innover en rendant ses apprenants encore plus motivés et engagés. Cette conférence interactive donnée à Toulouse le 15 juin 2023 à l’occasion d’une journée pédagogique organisée par le CARIF-OREF Occitanie  qui a réuni plus de 500 participants, dont la moitié en distanciel, était intitulée : « Comment engager davantage ses apprenants dans la construction de leurs savoirs et le développement de leurs compétences ? Illustration avec la classe renversée ». De nouvelles façon, de mobiliser l’intelligence collective en travaillant sur les postures. L’objectif de cette intervention n’était pas d’inciter les formateurs à expérimenter la « classe renversée », mais à s’en inspirer de manière à faire évoluer leurs pratiques pédagogiques. Il s’agit d’être en mesure de rendre ses apprenants plus collaboratifs, acteurs dans la… Savoir plus >

Un « cours brouillon » pour donner du goût à l’amphi !

En novembre dernier, j’avais imaginé de renverser mon amphi pour un nouveau cours de biologie cellulaire en faculté de médecine qui se voulait plus collaboratif. Et bien voilà qui est fait ! De manière humoristique, j’ai retenu que la critique majeure de certains mes étudiants avait été qu’il avaient trouvé le cours « brouillon ». Une perche tendue pour le titre de ce post, car de manière évidente, ils ont été une très grande majorité à me remercier à la fin de la séance pour le niveau d’interactivité obtenu, ce qui est très rare en cours magistral, qui plus est de médecine. Bref, une innovation pédagogique qui leur a donné envie de travailler ensemble et avec le professeur… de quoi  donner un goût nouveau au cours magistral ! Ci-dessous les réactions positives et négatives de mes 130 étudiants, suite à la première séance qui a eu lieu ce mardi 22 février 2022, date facile à retenir car palindromique (22.02.2022) ! La consigne qui leur a été donnée en fin de séance était celle de la note du 10/20, la meilleure façon de suivre la perception d’une innovation par les usagers eux-mêmes ! Impressions positives : J’ai bien aimé la première partie d’interaction… Savoir plus >

Vive la résistance au changement !

Il faut lutter contre la résistance au changement ! Combien de fois a-t-on entendu ce leitmotiv dans la bouche de celles et ceux qui nous encouragent à innover ? Très souvent, bien sûr. Mais de quelle résistance et de quels résistants parle-t-on ? S’agit-il de perturbateurs de l’innovation, d’immobilistes radicaux, de frileux du changement dont on s’accorde à dire qu’ils représentent au moins les deux-tiers d’entre nous, pour ne pas dire plus ? Parle-t-on d’une majorité, souvent écrasante, qui aurait forcément tort face à une minorité de créatifs et d’innovateurs qui, de leur côté, auraient raison de vouloir transformer le système de manière radicale ? La question se pose notamment dans le domaine de l’éducation quand on aborde le sujet de l’innovation pédagogique, comme s’il y avait des enseignants créatifs, souvent incompris par le système, voire combattus par les collègues, plus classiques, fervents défenseurs des méthodes académiques. Cette opposition entre deux comportements distincts est-elle normale ou pourrions-nous l’éviter car tout simplement stérile ?     La résistance au changement peut se comprendre. Pour expliquer ce qui nous pousse à lutter contre toute forme de changement, il convient d’en lister les causes principales[1]. Cela commence souvent par une mauvaise compréhension des raisons… Savoir plus >

Sois bon… et tais-toi !

Il est très rare que l’un de mes étudiants me parle d’innovation pédagogique. Non pas que cela n’arrive jamais, mais leurs questions sont presque toujours axées sur le contenu du cours, l’envie d’avoir telle ou telle explication, ou de savoir ce qu’il faut apprendre pour le contrôle continu ou l’examen. Bref, très souvent des interrogations de « consommateurs ». Alors quand l’un d’entre eux (plus exactement l’une d’entre eux) me propose de lire son regard sur le système éducatif… je prends le temps de m’y attarder et je décide de le partager sur ce blog. Ce papier plutôt militant, mais empreint de sincérité, m’a beaucoup plu. Bien sûr, il manque un peu de nuance, voire d’objectivité, en certains passages, mais reconnaissons qu’il a le mérite de livrer un point de vue qui est loin d’être minoritaire. Et puis, c’est un regard d’une partie de la jeunesse dont il faut tenir compte si on souhaite, comme c’est mon cas, aider à faire évoluer les pratiques pédagogiques. Le titre complet de cet article est : « Sois bon… et tais-toi ! Notre belle Ecole, une machinerie« . Il est signé par Selma BEN YACOUB, une de mes étudiants en PACES à l’Université Catholique de Lille : Sois bon et tais-toi  C’est… Savoir plus >

Au revoir les notes sur 20,… la classe renversée préfère les bons points !

Dans la classe renversée, puisque les étudiants produisent eux-mêmes le cours en se connectant sur internet ou en consultant des ouvrages disciplinaires, il n’est plus nécessaire de focaliser le contrôle continu sur la seule évaluation de leurs connaissances. On réservera cela à l’examen final. La méthode de contrôle continu qui est choisie est alors celle de l’attribution de points, additionnables sans maximum de manière à obtenir des scores à la place de la sempiternelle note sur 20. Utiliser des points en guise de scores, comme on utilisait auparavant à l’école primaire des « bons points » n’est pas un problème. Il est toujours possible ensuite de les transformer en notes sur 20 à la fin du module, ne serait-ce que pour pouvoir les moyenner, éventuellement, avec celles d’un devoir surveillé ou d’un exposé qui serait noté en conditions « normales ». Les scores correspondent à une addition de points que les étudiants obtiennent, soit à titre individuel, soit par le travail en équipe. Ils constituent un véritable capital qui ne demande qu’à être bonifié.

Voyage au cœur de l’université décloisonnée, … quand s’ouvrent les disciplines, les identités, l’espace et le temps !

Lors de sa première université d’été qui a eu lieu au Palais Universitaire de Strasbourg les 1, 2 et 3 juillet 2015, l’Institut de Développement et d’Innovations Pédagogiques (IDIP) de l’Université de Strasbourg a permis à plus d’une centaine d’enseignants d’horizons différents de participer à une réflexion sur le décloisonnement universitaire. L’événement était organisé par l’équipe de Nicole REGE-COLET, directrice de l’IDIP qui avait concocté pour ses invités, nouveaux explorateurs pédagogiques, un curieux carnet de voyage. L’invitation à la réflexion n’était pas banale. Et si l’innovation pédagogique commençait par explorer au-delà des frontières connues ? Et si l’on abattait les cloisons de nos habitudes pédagogiques pour partir à la découverte de quatre formes de décloisonnement : le  décloisonnement des disciplines, le décloisonnement des identités, le décloisonnement de l’espace et du temps, le décloisonnement de l’activité pédagogique.  Pour cela, un voyage en trois temps nous a été proposé : une journée d’observation, une journée de réflexion et une journée d’expérimentation. Il a été ouvert bien au delà de tous les membres de la communauté universitaire de Strasbourg à bon nombre de collègues qui ont ainsi pu faire connaissance et participer à de nombreux ateliers collaboratifs. Une semaine qui s’est avérée très riche en rencontres et en échanges entre les disciplines. Grace à ce petit film… Savoir plus >

Alors,… prêts à « renverser » la classe ? Les envies et les craintes des étudiants.

Texte téléchargeable en PDF en cliquant sur :  Réactions des étudiants L3 au DIY (2 décembre 2014) Pour la deuxième année consécutive, la pédagogie de la « classe renversée » ou « Do it Yourself »(DIY) a été présentée à des étudiants de la FGES (Faculté de Gestion, Economie et Sciences de l’Université Catholique de Lille) en troisième année de licence de sciences de la vie. Elle sera appliquée lors de leur cours de génétique moléculaire qui commencera en février 2015. Suite à cette présentation qui a duré une heure et demi, il a été demandé à ces étudiants de rédiger en quelques lignes les points qui leur apparaissent plutôt positifs (ce qui leur fait envie) ou négatifs (leurs craintes) quant à cette pédagogie interactive, voire même de faire quelques suggestions. Il leur a été aussi demandé de voter pour savoir s’ils étaient d’accord ou pas pour suivre le cours de cette manière. POINTS PERCUS COMME ETANT PLUTOT POSITIFS. Méthode interactive (x2) – recherche d’information pour bâtir son propre cours – cours vivant (x2) et créatif – groupes avec des niveaux mélangés car on peut partager les savoirs – les 15 premières minutes avec des exercices différents – les « tableaux tournants » sont une excellente… Savoir plus >

Docteurs et entrepreneurs,… regards croisés aux Doctoriales de Lille !

Texte complet (PDF) avec illustrations des cartes mentales téléchargeable en cliquant sur : Docteurs et entreprises,… regards croisés Dans le cadre des Doctoriales 2014 organisées par le Collège Doctoral « Lille Nord de France » sous la houlette de Laurence DUCHIEN (direction du département « Carrières et Emplois »), Nathalie BERTEAUX (direction administrative) et Aïcha AARAB (chargée de la formation doctorale), un atelier interactif a eu lieu le 11 avril 2014 à Marcq-en-Barœul qui a permis à 62 doctorants de disciplines différentes de croiser leur regards sur l’entreprise avec 5 entrepreneurs. Il s’agissait de Bruno DESPREZ (FLORIMOND DESPREZ, Capelle-en-Pévèle), Michaël LAUNAY (ECREALL, Villeneuve d’Ascq), Julien SYLVESTRE (DELABIO, Paris), Michaël DUBOIS (BAXTER, Belgique) et Christophe DELEBARRE (INTERCOUNTRY, Courrières). L’atelier a été animé par deux cadres de l’Université Catholique de Lille, Francis DEPLANCKE (direction des relations extérieures et du financement) et Jean-Charles CAILLIEZ (direction de l’Ecole des Doctorants). Les doctorants ont été répartis en six équipes comprenant chacune un manager ou entrepreneur invité, le tout organisé en six tables rondes dans une très grande pièce favorisant les échanges et le travail collaboratif.