De la créativité à l'innovation

Réflexion

Peut-on innover en pédagogie grâce à ChatGPT ?

NB : Surtout, allez bien jusqu’au bout de cet article, car une surprise vous y attend ! Peut-on innover en utilisant ChatGPT ? Oui, il est possible d’innover en pédagogie grâce à ChatGPT. La technologie de modèle de langage de ChatGPT offre de nouvelles opportunités pour la formation et l’enseignement en permettant une interaction en temps réel avec des étudiants ou des apprenants de manière plus naturelle et engageante. Par exemple, ChatGPT peut être utilisé pour créer des scénarios d’apprentissage en temps réel, des jeux éducatifs interactifs ou des simulations pédagogiques. Il peut également être utilisé pour fournir des réponses rapides à des questions complexes, des explications détaillées sur des sujets spécifiques et des feedback personnalisés aux apprenants. De plus, en utilisant ChatGPT, les enseignants peuvent économiser du temps en répondant rapidement à des questions fréquentes et en automatisant certaines tâches administratives. Cependant, il est important de noter que ChatGPT ne peut pas remplacer complètement un enseignant humain et que son utilisation devrait être complémentaire à d’autres méthodes d’enseignement traditionnelles pour obtenir les meilleurs résultats. Peut-on évaluer les élèves en utilisant ChaGPT ? Il est possible d’utiliser ChatGPT pour aider à évaluer les élèves dans certaines situations, mais il ne… Savoir plus >

Hybrider en pédagogie, ce n’est pas transposer !

Comme l’a écrit mon collègue Rochane KHERBOUCHE, expert en innovation pédagogique et numérique, dans un article récent et intitulé « Hybridation, de quoi parle-t-on ? » (https://www.innovation-pedagogique.fr/article13731.html), l’hybridation en pédagogie est un terme souvent galvaudé et réduit à sa plus simple expression, celle de proposer à distance des cours que l’on fait aussi en présentiel. Aussi Rochane introduit son propos en soulignant que « l’hybridation est un mot que l’on entend depuis quelque temps dans le milieu de l’éducation et qu’il est devenu récurrent de l’utiliser quand on évoque la combinaison du distanciel et du présentiel. Le mot hybridation est employé dans de nombreux contextes de la planification de la formation, mais également des dispositifs pédagogiques. Est-ce vraiment important de s’attarder sur ce mélange de modalités ou alors n’est-ce que du réchauffé de pratiques déjà appréhendées et juste saupoudrées d’un mot à la mode ?« . Un article que je ne peux que vous conseiller de lire tant il est complet et proche de ce beaucoup d’entre nous défendons, le fait que l’hybridation en pédagogie ne se limite pas à associer des cours en classe face aux élèves avec de l’enseignement à distance. Il s’agit bien d’une réelle complémentarité de méthodes pédagogiest que et… Savoir plus >

Enseigner, c’est apprendre deux fois !

Enseigner, c’est apprendre deux fois ! Tel était le titre du séminaire organisé le 24 mars 2022 par mon collègue Philippe RUFFIEUX, enseignant-chercheur et PhD en Sciences de l’Éducation, à HEP Lausanne (Haute École Pédagogique du Canton de Vaud, Suisse) et de la conférence renversée que j’ai eu le plaisir d’animer avec lui et Hélène CROCE-SPINELLI, Maître de Conférence à l’Université de Lyon et Monica GATHER THURLER, Professeur émérite à l’Université de Genève. Vous découvrirez dans la vidéo ci-jointe le déroulé complet de cette journée qui nous a permis de faire construire par les participants eux-mêmes le contenu de la conférence. Une méthode de travail collaboratif, inspirée des classes mutuelles et de la classe renversée, comme nous les pratiquons avec nos étudiants à l’université, que ce soit en Suisse comme en France. Une belle manière d’allier le fond à la forme lors de cette conférence renversée, en toute cohérence avec nos pratiques pédagogiques. Quoi de mieux que de faire découvrir nos pédagogies collaboratives qu’en les faisant vivre aux participants d’un séminaire ? Jugez-en par vous-mêmes !

Innover en pédagogie, une question de posture !

A l’occasion d’un webinaire organisé par La Fabrique de CANOPE le 28 mars 2022 et qui était intitulé : « Innover en pédagogie, une question de posture !« , une centaine d’enseignants et de formateurs a pu suivre ma conférence à ce sujet et me poser leurs questions. Dans ce blog, je réponds à certaines d’entre elles, celles auxquelles je n’ai pas eu le temps de répondre en direct, non pas pour apporter une « bonne » réponse, mais plutôt pour susciter le débat à partir de ma perception personnelle, elle-même sujette à controverse, ce que je vous invite à faire ici. Le teaser de ma conférence était : Innover en pédagogie, cela ne veut pas dire « faire du neuf ». Ce n’est pas non plus un but en soi. Innover en pédagogie est un état d’esprit. On innove pour ses apprenants avec un objectif précis, mais surtout on innove avec eux, en les impliquant jusque dans la transformation de la méthodologie. Il s’agit donc bien d’une question de posture. Des illustrations seront données à partir d’expériences menées dans le cadre de pédagogies collaboratives, dont ma classe renversée, qui permettent aux participants du webinaire de s’inspirer pour innover dans leurs propres pratiques pédagogiques…. Savoir plus >

Innover en pédagogie… tout d’abord un état d’esprit !

Ci-joint le lien vers la conférence associée à cet article : « Innovation : mythes et réalités » de Jean-Charles Cailliez enregistrée le 30 mars 2022 au Lab MInnov du Ministère de l’Intérieur à Paris à l’occasion du lancement de son cycle de conférences « de l’acculturation à l’innovation ». On réduit souvent l’innovation pédagogique au fait d’enseigner vraiment différemment. Au fait de vouloir tout changer ou presque dans la façon de transmettre ses connaissances, quitte à mettre de côté les bonnes vieilles méthodes académiques. Comme le monde a changé et que nos élèves ne sont plus les mêmes, on arrive assez vite au constat qu’il faut évoluer dans sa pédagogie, n’en déplaise à ceux qui s’arc-boutent au présent et résistent au changement. On pourrait donc s’en tenir là s’il n’était pas nécessaire de définir ce qu’est vraiment innover en pédagogie. Tout d’abord, il convient de rappeler qu’innover n’est pas un but. Si on décide de le faire en pédagogie, c’est pour une raison bien précise. Celle-ci peut être que ses élèves collaborent davantage, qu’ils soient plus motivés en classe, que leurs apprentissages soient facilités, que leurs résultats aux examens soient meilleurs… ou encore pour lutter contre le décrochage. Autant de raisons différentes qui… Savoir plus >

Le casting idéal en travail collaboratif !

Lorsque l’on décide de travailler en équipe avec ses collaborateurs, voire avec ses élèves si l’on est enseignant, il est important d’en constituer la composition de manière spécifique. En d’autres termes, il est déconseillé de laisser les personnes se répartir en groupe de manière aléatoire, souvent par affinité, pour au contraire construire  des équipes au fort potentiel, donc réunissant le plus de compétences complémentaires. L’union fait la force, mais seulement si elle est construite de manière efficace ! Comment constituer ces équipes ? Dans une pédagogie collaborative ou dans un atelier de codesign [1], le travail se déroule toujours en équipes. Leur constitution est l’un des facteurs clés de succès du travail qui sera effectué. Aussi pour la constitution de ces équipe, on privilégiera toujours la qualité à la quantité. Il ne s’agit pas de réunir forcément le plus grand nombre de participants, mais de veiller à disposer du maximum de profils différents et complémentaires. Cela permet de réunir les bonnes compétences en faisant appel, par exemple, à toutes les expertises de la classe, quand il s’agit d’innovation pédagogique, ou de l’entreprise quand il s’git d’un atelier de codesign. Les équipes peuvent rester les mêmes du début jusqu’à la fin… Savoir plus >

Vive la résistance au changement !

Il faut lutter contre la résistance au changement ! Combien de fois a-t-on entendu ce leitmotiv dans la bouche de celles et ceux qui nous encouragent à innover ? Très souvent, bien sûr. Mais de quelle résistance et de quels résistants parle-t-on ? S’agit-il de perturbateurs de l’innovation, d’immobilistes radicaux, de frileux du changement dont on s’accorde à dire qu’ils représentent au moins les deux-tiers d’entre nous, pour ne pas dire plus ? Parle-t-on d’une majorité, souvent écrasante, qui aurait forcément tort face à une minorité de créatifs et d’innovateurs qui, de leur côté, auraient raison de vouloir transformer le système de manière radicale ? La question se pose notamment dans le domaine de l’éducation quand on aborde le sujet de l’innovation pédagogique, comme s’il y avait des enseignants créatifs, souvent incompris par le système, voire combattus par les collègues, plus classiques, fervents défenseurs des méthodes académiques. Cette opposition entre deux comportements distincts est-elle normale ou pourrions-nous l’éviter car tout simplement stérile ?     La résistance au changement peut se comprendre. Pour expliquer ce qui nous pousse à lutter contre toute forme de changement, il convient d’en lister les causes principales[1]. Cela commence souvent par une mauvaise compréhension des raisons… Savoir plus >

Suffit-il d’évoluer pour innover en pédagogie ?

Suffit-il d’évoluer pour innover dans ses pratiques pédagogiques ? C’est assurément une condition nécessaire, mais est-elle pour autant suffisante ? Avec l’essor croissant du numérique et des « nouvelles » technologies de l’information et de la communication en enseignement (TICE), dont certaines commencent à dater d’ailleurs, il n’est pas rare de constater que bon nombre d’enseignants pensent innover dans leur pédagogie alors qu’ils se limitent à « introduire quelque chose de nouveau dans un domaine particulier », ce qui est le sens littéral du verbe intransitif « innover » provenant du latin « innovare » (de novus, nouveau). Donc, au plus simple pour innover, on pourrait se limiter à faire la même chose, mais en utilisant des méthodes et des outils différents ? Prenons par exemple un enseignant qui a l’habitude de dispenser son cours de façon magistral. Au début de sa carrière, il utilise un tableau noir et une craie pour reporter au tableau ce qu’il pense être utile à la bonne compréhension de son exposé par ses élèves. Au fil du temps, il s’adapte aux innovations technologiques. Il troque ce tableau noir aux allures d’ardoise pour un nouveau, cette fois-ci blanc, en Velléda sur lequel il peut continuer à faire les mêmes… Savoir plus >

Je déteste l’innovation !

Innover, innover… il faut innover ! Toujours le même discours, la même injonction, comme s’il fallait absolument innover quelle que soit la situation, comme s’il était urgent de s’y mettre rapidement pour ne pas disparaître, comme s’il était évident que l’on n’ait plus le choix ! Nombreux sont ceux qui nous poussent à franchir ce pas, sous peine de nous plonger irrémédiablement dans la catégorie des « has been », des dépassés, de ceux qui n’ont pas encore compris que le monde avait changé et qu’il fallait absolument ne plus se comporter comme avant. Refuser d’innover nous stigmatiserait comme ceux qui, non seulement ne veulent rien changer, mais s’emploieraient de plus à mobiliser leurs forces pour organiser la résistance au changement. La bonne question serait peut-être de se demander pourquoi innover si l’on n’en perçoit pas la nécessité ou simplement si l’on n’en a pas envie ? Pour quelles raisons céder alors à l’injonction ? Est-ce suffisant de s’entendre dire qu’il faut absolument le faire et… point barre ? Qui plus est, quand cette « invitation » provient d’experts ou de sachants qui s’évertuent à vous faire comprendre, avec très peu d’humilité, qu’ils ont perçu la complexité du monde, et qu’après vous l’avoir expliquée, vous allez avoir immédiatement… Savoir plus >

Deux leviers incontournables pour hybrider en formation !

Télécharger le retour de l’atelier en cliquant sur ce lien !  Comment hybrider la formation au-delà d’une alternance entre des périodes en présentiel et en distanciel ? C’est bien l’une des questions majeures que les institutions d’éducation, écoles et facultés par exemple, ou les organismes de formation continue se posent aujourd’hui, suite aux conditions particulières imposées par la pandémie COVID-19. Deux leviers d’action pour hybrider intelligemment dans nos offres de formation nous ont été inspirés cette semaine, qui ont été présentés lors d’une conférence donnée le 17 février 2021 par Annie JEZEGOU, Professeur des Universités, Université de Lille 1, Laboratoire CIREL-Trigone. Cela s’est passé lors d’un événement intitulé « Dialogue avec la Recherche » qui a été organisé dans le cadre de la Bande KA, laboratoire d’innovation en formation des Hauts-de-France avec  Annemarie KÖKÖSY, Directrice Recherche & Innovation, HEMiSF4iRE Design School, Université Catholique de Lille, Mélyne NIEUWJAER, Designer, Bande Ka, HEMiSF4iRE Design School, Université Catholique de Lille et Fatma GÜNERI, Ingénieur de Recherche, HEMiSF4iRE Design School, Université Catholique de Lille Quels étaient les objectifs de cette conférence-atelier ? Bénéficier d’un apport scientifique sur la thématique de l’hybridation en formation Réfléchir à son application concrète sur le terrain en fonction des besoins propres… Savoir plus >