De la créativité à l'innovation

Archives de mots clés: Classe inversée

Classe renversée et licence inversée,… la faculté d’innover ! (Partie 1)

Force est de constater qu’en ce début de XXIème siècle, une majorité d’étudiants souhaite être plus active dans l’acquisition de ses connaissances. Ces étudiants veulent échanger différemment avec leurs enseignants, voire établir avec eux un véritable dialogue. Partant de ce constat, une réflexion a été menée à l’Université Catholique de Lille qui regroupe notamment  5 facultés (droit, médecine et maïeutique, gestion économie et sciences, lettres et sciences humaines, théologie) pour 7000 étudiants. Elle a conduit en 2012 à un programme ambitieux intitulé « Horizon 2020 » qui a incité les enseignants-chercheurs à s’engager dans des expérimentations d’innovation pédagogique. Pour cela, des ateliers de créativité ont été organisés qui ont permis de se demander comment faire évoluer les méthodes d’enseignement ? Ils ont conduit à décider comment construire certains de ces enseignements de manière différente, pour placer notamment le contenu des interventions des enseignants dans une autre perspective que celle traditionnellement envisagée, à savoir conduire les étudiants vers un développement de leurs capacités réflexive et critique. La pédagogie inversée, sous ses différentes formes, est l’une des pistes qui a été choisie au côté d’autres comme l’utilisation de cartes mentales, la construction de serious game, l’usage de WebTV et de Wiki radio, l’enseignement à distance… Savoir plus >

Les classes inversées ou renversées au service de l’innovation pédagogique. Une interview signée Jean-Pierre Léac dans les « Cahiers de l’Innovation ».

En quoi les pédagogies inversées peuvent-elles être au service de l’innovation pédagogique ? Les classes inversées, ou même renversées, représentent-elles une voie de choix pour les innovateurs pédagogiques ? Quels conseils pour se lancer dans l’expérimentation ? A lire une interview de Jean-Pierre LEAC réalisées dans les Cahiers de l’Innovation juste en cliquant sur ce lien. Tout d’abord, qu’est-ce-que la classe inversée ? Ce concept connait un succès grandissant et illustre parfaitement l’innovation pédagogique : de plus en plus de professeurs à travers le monde modifient leur façon de “faire la classe” pour passer à un modèle plus pratique et plus humain. Ce modèle part d’une idée très simple : le précieux temps de classe serait mieux utilisé si on s’en servait pour interagir et travailler ensemble plutôt que de laisser une seule personne parler. Le fonctionnement est le suivant : les élèves reçoivent des cours sous forme de ressources en ligne (en général des vidéos) qu’ils vont pouvoir regarder chez eux à la place des devoirs, et ce qui était auparavant fait à la maison est désormais fait en classe, d’où l’idée de classe “inversée”. En réalité, on va surtout profiter du temps libéré en classe pour organiser des activités, des… Savoir plus >

Avez-vous envie de renverser la classe ? Le sentiment partagé des étudiants à l’annonce du cours en « do it yourself »

Pour la troisième année consécutive, le cours de génétique moléculaire en DIY a été présenté aux étudiants de licence de sciences de la vie à la FGES de l’Université Catholique de Lille. Le principe de ce cours est présenté dans cette petite vidéo explicative. Comme les années précédentes, il leur a été demandé en fin de présentation de donner leur avis sur cette méthode, avant même de l’avoir utilisée. Il leur a été demandé de donner chacun obligatoirement 2 avis positifs et 2 avis négatifs, ceci indépendamment de leur sentiment général. En fin d’enquête, ils ont pu mesurer en % leur envie de se lancer dans cette pédagogie renversée qui débutera au deuxième semestre. Voici les résultats :  AVIS POSITIFS Approche par soi-même – méthode différente, non « conventionnelle » – très motivant, cela donne envie de tester cette nouvelle façon d’apprendre – facilité, ayant déjà testé cette méthode seule, étudier en enseignant, je sais que c’est plus simple de retenir de cette manière – construire le cours – être noté sur les compétences et non pas uniquement sur les connaissances – la méthode semble plus ludique (x3) qu’un cours magistral classique –

De la créativité à l’innovation pédagogique, un exemple de prototypage avec la classe renversée

La créativité permet d’avoir de nouvelles idées. L’expérimentation ou prototypage permet de les transformer en de véritables innovations. Cela est vrai dans tous les domaines d’activités, dont celui de la pédagogie. Un exemple est détaillé ici avec de nombreuses illustrations. C’est l’aventure de la « classe renversée », un idée originale que l’on essaye de transformer en innovation. Une réalisation des studios MEDIACUT, Tourcoing.

La « licence inversée »,… quand une faculté de droit innove en mode OWOC !

Tout le monde connaît la classe inversée qui consiste à demander aux étudiants de travailler le cours chez eux, puis de faire leurs devoirs en classe aidés en cela par le professeur. Il en existe de multiples formes, toutes plus différentes les unes que les autres. C’est une méthodologie qui est assez complexe à mettre en œuvre, mais loin d’être impossible à expérimenter. Mais qui connaît la « licence inversée » ? Soit le fait d’imaginer de pratiquer la classe inversée pour un cycle complet et non plus dans le cadre d’un simple cours. Impossible, inimaginable ? C’est une expérimentation qui est pourtant en cours à la Faculté de Droit de l’Université Catholique de Lille sous la responsabilité de son auteur Carole BLARINGHEM, aussi directrice déléguée du Laboratoire d’Innovation Pédagogique (LIP) de son université, et qui embarque avec elle plus de 500 étudiants de première année de licence (L1).  La pédagogie inversée de la Faculté de Droit repose sur deux piliers : « one week – one course » (OWOC) et le « pre-read » qui permettent aux étudiants d’aborder dans la même semaine une notion juridique sous tous ses aspects et de suivre les enseignement en  classe inversée . Lancée l’année dernière pour les L1, elle va être étendue dès cette rentrée aux… Savoir plus >

La classe renversée,… comment ça marche ? Une interview signée IDEA

La classe renversée, comment ça marche ? Une Interview de JC2 à découvrir dans le premier numéro de IDEA News, la lettre d’information sur l’innovation pédagogique de l’équipe de la cellule IDEA (IDEFI, Université de Paris-Est). Dédiée à l’innovation pédagogique et trimestrielle, cette lettre a vocation à informer les enseignants-chercheurs de l’université et à valoriser les expérimentations menées par les établissements. Ce mois-ci, un entretien avec Jean-Charles Cailliez, Université Catholique de Lille, au sujet de sa « classe renversée ». Merci à l’équipe d’Hélène ZERROUKI, Micheline, Ariadna AYALA RUBIO et Estéban GINER pour sa publication. IDEA : Quelle est l’essence de la méthode « do it yourself » ? La classe renversée est une méthode pédagogique en « do it yourself » (c’est-à-dire « faites-le vous-même ! »). Elle a été créée à l’Université Catholique de Lille, il y a deux ans, pour un cours de génétique moléculaire destiné à des étudiants de troisième année de licence de biologie. L’enseignement magistral y est abandonné au profit d’une méthodologie innovante et collaborative dont le but est de sortir les apprenants d’une certaine passivité et de les mettre en situation active d’apprentissage. Le changement de posture est bilatéral. D’une part, les étudiants passent de l’état de consommateurs à celui de constructeurs du savoir. Ils vont bâtir… Savoir plus >

Le MOOC inversé ! Une expérience au Davidson College de Charlotte (USA)

Les MOOCs (Massive Online Open Courses) n’échappent plus à la pédagogie inversée. Pour preuve, l’expérience pilote menée récemment par Allison SALISBURY[1] au Davidson College, une université américaine de Caroline du Nord, qui a utilisé une plateforme collaborative pour une expérience de 10 semaines en MOOC inversé. Cette enseignante qui s’était engagée depuis un an et demi dans la création de MOOCs classiques (c’est-à-dire avec mise à disposition pour les étudiants des cours sur la plateforme) a tenté d’inverser cette méthodologie d’enseignement à distance en transformant la plateforme en outil d’enquête et de production de connaissances. A partir d’une question générale (How might parents in low income communities ensure children thrive in their first five years?[2]) donnée à de petits groupes d’étudiants devant se focaliser pour y répondre sur la ville de Charlotte, le MOOC inversé a été construit en 3 temps :

Le changement de posture peut-il favoriser l’innovation pédagogique ? A vous de juger en découvrant l’étrange cas du Docteur et al. et de Mister Hack !

Texte complet en format PDF à télécharger en cliquant sur : Docteur et al et Mister Hack Nous vivons une transition fulgurante qui modifie considérablement le monde dans lequel nous vivons. Elle déstabilise notre place au cœur de nos écosystèmes organisés et nous oblige à changer de posture pour revoir en profondeur nos modes de fonctionnement. Voilà qui pourrait résumer la thèse défendue dans l’ouvrage de Pierre GIORGINI, Président-recteur de l’Université Catholique de Lille, « La transition fulgurante »  (Editions Bayard, 2014) et qui a inspiré le contrepoint que je vous livre ici, davantage illustré par de petites expériences de terrain que par de grandes démonstrations. J’ai choisi d’introduire mon propos en utilisant les vertus de la métaphore telles qu’elles sont rappelées au début de l’ouvrage en question. Il me fallait pour cela trouver une histoire qui puisse illustrer un concept, une idée que je souhaitais développer, en l’occurrence le pouvoir des méthodes de créativité en matière d’innovation pédagogique et l’articulation que je trouve essentielle entre les modes d’organisation en mode maillé coopératif et les autres, plus linéaires et traditionnelles. N’ayant pas réussi, malgré les quelques aptitudes de mon cerveau gauche à rechercher de manière bibliographique la moindre petite fable existante, je… Savoir plus >

Mon premier cours en classe renversée. Je l’aime,… moi non plus !

Texte complet en PDF à télécharger sur : Réactions première séance DIY (7 janvier 2015) A la fin du premier cours de génétique moléculaire en DIY (Do it Yourself), il a été demandé aux étudiants en licence 3 de sciences de la vie de la Faculté de Gestion, Economie et Sciences (FGES) de l’Université Catholique de Lille de donner leurs premiers sentiments sur la méthodologie de « classe renversée » (DIY). La consigne était d’écrire pour chacun d’entre eux, deux phrases positives et deux autres négatives. Lors de cette première séance de deux heures, les étudiants répartis en 6 groupes de 6 à 7 personnes se sont distribué des rôles de responsabilité (du groupe, de la publication des chapitres, de la collecte des informations, de l’iconographie, de la formulation des questions). Ils ont ensuite travaillé sur la constitution des plans de chacun des 6 chapitres à construire (la structure des différentes molécules d’ADN et d’ARN, la réplication et les mécanismes de réparation de l’ADN, la transcription et les modifications post-transcriptionnelles des ARN messagers, la régulation des gènes et le contrôle de la transcription, a synthèse des ARN de transfert et des ARN ribosomiques, le code génétique et la traduction des… Savoir plus >

La pédagogie de la « classe renversée » illustrée lors d’une interview de Pierre Giorgini sur la chaîne Grand Lille TV

Pour visionner le reportage sur Grand Lille TV, cliquez sur ce lien.  Découvrez le principe et l’ambiance des cours en « pédagogie renversée » ou DIY (Do It Yourself) dans ce petit reportage tourné récemment par Grand Lille TV pour sa rubrique « C’est le Nord ». Cela se passe dans le cours de Microbiologie de Jean-Charles CAILLIEZ en première année de master « Food Tech » de l’Institut Supérieur d’Agriculture (ISA) avec des étudiants provenant d’une dizaine de pays différents. Ce petit film a été réalisé à l’occasion d’une interview de Pierre GIORGINI, Président-Recteur de l’Université Catholique de Lille consacrée aux nouvelles pratiques pédagogiques et aux écosystèmes innovants. Le cours en DIY est original. Il va beaucoup plus loin que la classe inversée car il permet aux étudiants de construire eux-mêmes le contenu de leur cours, de le partager et même de l’expliquer au professeur. C’est notamment la technique des « tableaux tournants » qui permet cette communication particulière en incitant les étudiants à écrire sur les murs ou sur des tableaux à roulettes. Plutôt innovant, non ?