De la créativité à l'innovation

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Creative team building et Codesign à la namuroise… sous la houlette d’un pro de l’impro !

Texte complet téléchargeable en PDF : Innover avec un pro de l’impro ! Il existe une multitude de méthodes d’animation pour innover, toutes plus différentes et performantes les unes des autres. Elles nécessitent l’utilisation de matériaux et supports comme des paper-boards, grandes feuilles, post-its, feutres et crayons multicolores, boîtes de lego, pâte à modeler,… Elles bénéficient aussi parfois de lieux de créativité dont les aménagements favorisent la production d’idées avec des mobiliers amovibles, des tableaux ou écrans mobiles, des murs ou des cloisons sur lesquels on peut écrire ou s’exprimer en y collant ou accrochant toute sorte de choses. Enfin, elles peuvent faire appel à des plateformes collaboratives ou d’autres outils issus des technologies du web, des logiciels aux imprimantes 3D en passant par les tableaux interactifs, tout ceci pour innover en réseau et même co-élaborer à distance. Bref, un panel de méthodes complémentaires dont on pourrait penser avoir fait le tour. Quelle erreur de penser cela ! En effet, j’ai eu la chance de découvrir récemment à Namur une nouvelle voie qui est l’utilisation des « méthodes d’impro », telles qu’on les pratique dans les matchs catchs ou café-théâtre sous forme de compétition ludique. L’impro comme technique d’innovation, de codesign ou de… Savoir plus >

Faites le cours vous-même ! Cool, bof… pas cool ! Qu’en pensent les étudiants ?

Dans un billet récent, je vous ai présenté un projet de méthode pédagogique innovante pour un enseignement de Génétique moléculaire en DIY et serious game. Celui-ci a été construit à la Faculté Libre des Sciences et Technologies (FLST) de l’Université Catholique de Lille pour des étudiants en Licence 3 « Sciences de la Vie ». Le programme de ce cours « 100% interactif » a été présenté aux étudiants lors d’une séance le 27 novembre 2013 et une première enquête a été réalisée auprès d’eux pour recueillir leurs premières impressions. Il est important d’en tenir compte pour réussir l’expérience… Voici donc leurs réactions sur ce qu’ils jugent d’une part positif et motivant et d’autre part négatif et inquiétant.   

Chercheurs innovants : quand le hasard fait bien les choses !

Dans un excellent billet intitulé « Innovation and Serendipity«  posté en juin 2013 par Ralph OHR, l’auteur met en évidence le fait que le hasard heureux peut se provoquer. On parle de sérendipité, c’est à dire de la façon de trouver quelque chose de nouveau sans le chercher spécifiquement, mais en créant toutes les conditions qui feront que cela arrive. Il ne suffit donc pas de penser que « le hasard fait bien les choses » comme dans le cas de nombreuses découvertes, de la pénicilline à la tarte Tatin en passant par le post-it, encore faut-il le provoquer ! On peut alors imaginer, et je ne m’en prive pas, que cela est vrai aussi dans le domaine de la recherche… et que c’est même incontournable dans celui de l’innovation au sens le plus large. Afin de faire de nouvelles découvertes, tout au moins de belles avancées dans le domaine de la connaissance, il faut emprunter de nouveaux chemins. Ceux-ci sont sans doute un peu moins académiques qu’attendus, mais qu’à cela ne tienne. Facile à dire, mais alors comment faire ?

Envie d’innover ? Imaginez que vous êtes une fourmi !

En matière d’intelligence, les animaux peuvent être de bon conseil. C’est sans doute vrai dans le domaine des interactions collaboratives avec le phénomène de la stigmergie. Ce terme barbare, s’il en est, désigne un mode de communication inspiré du comportement de certains insectes comme les fourmis ou les termites, chez lesquels les individus peuvent modifier leur environnement pour satisfaire à leurs besoins. Il s’agit d’un mode de communication indirect appartenant aux systèmes multi-agents. Les insectes coloniaux le pratiquent en utilisant des molécules chimiques, en l’occurence des phéromones, qu’ils fabriquent eux-mêmes avant de se les échanger entre eux ou de les déposer sur le sol. C’est la modification de l’environnement par certains qui provoque celle du comportement chez les autres. On notera par exemple la recherche de nourriture sur des pistes tracées ou la construction de certaines structures complexes (piliers, tunnels, arches, chambres,…) nécessaires à la vie de la colonie.