De la créativité à l'innovation

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La classe renversée,… à ne pas « copier-coller » !

Le 22 septembre 2017, une conférence à deux voix a été organisée à l’Université de Mons (Belgique) sous la houlette de Frédérique ARTUS, Conseillère en Pédagogie Universitaire, et dont le thème était « L’innovation pédagogique, une question de transposition plutôt que d’imitation,… une illustration avec la classe renversée ». Cette conférence a été réalisée en 3 temps avec tout d’abord Jean-Charles CAILLIEZ et Sébastien BETTE qui ont présenté deux expériences en la matière, la première à l’Université Catholique de Lille pour un cours de génétique qui existe depuis 4 ans et la deuxième à l’Université de Mons pour un cours d’informatique qui en est à quelques mois d’expérimentation. S’en est suivi un temps d’échange avec l’auditoire, essentiellement composé d’enseignants-chercheurs de l’université et d’assistants doctorants impliqués dans l’enseignement. Les débats ne se sont pas limités à la problématique des classes renversées, objet des deux expériences présentées lors de ce séminaire, mais à l’innovation pédagogique de manière plus générale. Peut-on imiter ses collègues ? Le « copier-coller » en matière d’innovation pédagogique est-il efficace ou non ? Doit-on au contraire s’inspirer des méthodes testées par d’autres pour faire évoluer ses propres pratiques pédagogiques ? Enfin, quid du rôle des étudiants (usagers et/ou clients) qui deviennent co-acteurs, non seulement de la construction de leurs savoirs, mais aussi de l’évolution… Savoir plus >

Pourquoi se lancer dans une classe renversée ? L’avis controversé des profs d’université

Quels sont les raisons qui inciteraient les profs à se lancer dans l’expérience d’une classe renversée ? La question a été posée à 80 enseignants-chercheurs et assistants de l’Université de Mons, lors d’une conférence sur le même thème le 22 septembre 2017. A noter que les arguments pour se lancer, c’est à dire les éléments qui inciteraient les profs à tenter l’expérience et les arguments qui freineraient la même démarche proviennent dans cette enquête des mêmes 80 personnes. Il leur a en effet été demandé à chacun d’écrire sur une même feuille 2 arguments « pour » et deux arguments « contre ». Le résultat de cette enquête n’oppose donc pas les supporters et les adversaires de la classe renversée, mais montre qu’il existe chez les mêmes personnes autant de raison de franchir le pas que de rester dans sa zone de confort. Eléments qui inciteraient à se lancer dans une classe renversée. Développer des compétences de recherche et de co-construction chez les étudiants – je suis pour un enseignement plus participatif, cela me permet de savoir si les étudiants ont compris, mais aussi de leur montrer qu’ils sont capables de comprendre ; proposer un enseignement efficace aux étudiants mal adaptés au système académique classique – le… Savoir plus >

La classe renversée,… qu’en pensent les profs ?

Que pensent les enseignants-chercheurs à l’université de la classe renversée ? Sont-ils convaincus ou pas de l’intérêt de cette méthode d’innovation pédagogique ? Pour le savoir, il suffisait de leur demander ! Dans le cadre de sa formation continue destinée à ses enseignants-chercheurs et assistants à mandats, l’Université de Mons en Belgique a organisé un cycle d’ateliers en pédagogie universitaire au cours duquel elle a proposé des thématiques qui touchent à la conception et à l’organisation des enseignements. Une attention particulière a été portée aux assistants qui démarrent leur mandat en leur proposant 24 heures de formation obligatoires durant la première année. Dans ce cadre, la journée du 22 septembre 2017 qui a été organisée sous la houlette de Frédérique ARTUS, Conseillère en Pédagogie Universitaire, s’est terminée par une conférence sur « La Classe Renversée ». Cette conférence a été réalisé en double voix, avec Jean-Charles CAILLIEZ et Sébastien BETTE qui ont présenté deux expériences en la matière, la première à l’Université Catholique de Lille pour un cours de génétique et la deuxième à l’Université de Mons pour un cours d’informatique. A l’issue de la conférence qui a réuni plus d’une centaine d’enseignant-chercheurs, dont une majorité d’assistants doctorants, un questionnaire leur a été proposé avec 4 questions. 80 d’entre d’eux… Savoir plus >