De la créativité à l'innovation

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Peut-on innover en pédagogie grâce à ChatGPT ?

NB : Surtout, allez bien jusqu’au bout de cet article, car une surprise vous y attend ! Peut-on innover en utilisant ChatGPT ? Oui, il est possible d’innover en pédagogie grâce à ChatGPT. La technologie de modèle de langage de ChatGPT offre de nouvelles opportunités pour la formation et l’enseignement en permettant une interaction en temps réel avec des étudiants ou des apprenants de manière plus naturelle et engageante. Par exemple, ChatGPT peut être utilisé pour créer des scénarios d’apprentissage en temps réel, des jeux éducatifs interactifs ou des simulations pédagogiques. Il peut également être utilisé pour fournir des réponses rapides à des questions complexes, des explications détaillées sur des sujets spécifiques et des feedback personnalisés aux apprenants. De plus, en utilisant ChatGPT, les enseignants peuvent économiser du temps en répondant rapidement à des questions fréquentes et en automatisant certaines tâches administratives. Cependant, il est important de noter que ChatGPT ne peut pas remplacer complètement un enseignant humain et que son utilisation devrait être complémentaire à d’autres méthodes d’enseignement traditionnelles pour obtenir les meilleurs résultats. Peut-on évaluer les élèves en utilisant ChaGPT ? Il est possible d’utiliser ChatGPT pour aider à évaluer les élèves dans certaines situations, mais il ne… Savoir plus >

Je déteste l’innovation !

Innover, innover… il faut innover ! Toujours le même discours, la même injonction, comme s’il fallait absolument innover quelle que soit la situation, comme s’il était urgent de s’y mettre rapidement pour ne pas disparaître, comme s’il était évident que l’on n’ait plus le choix ! Nombreux sont ceux qui nous poussent à franchir ce pas, sous peine de nous plonger irrémédiablement dans la catégorie des « has been », des dépassés, de ceux qui n’ont pas encore compris que le monde avait changé et qu’il fallait absolument ne plus se comporter comme avant. Refuser d’innover nous stigmatiserait comme ceux qui, non seulement ne veulent rien changer, mais s’emploieraient de plus à mobiliser leurs forces pour organiser la résistance au changement. La bonne question serait peut-être de se demander pourquoi innover si l’on n’en perçoit pas la nécessité ou simplement si l’on n’en a pas envie ? Pour quelles raisons céder alors à l’injonction ? Est-ce suffisant de s’entendre dire qu’il faut absolument le faire et… point barre ? Qui plus est, quand cette « invitation » provient d’experts ou de sachants qui s’évertuent à vous faire comprendre, avec très peu d’humilité, qu’ils ont perçu la complexité du monde, et qu’après vous l’avoir expliquée, vous allez avoir immédiatement… Savoir plus >

Quels nouveaux défis pour l’éducation ? Il suffit de savoir compter jusqu’à sept !

Peut-on enseigner sans se poser la question de l’éducation ? Quel sens donner à son métier d’enseignant qui dépasse celui de transmettre ses connaissances ? Peut-on se mettre au service de l’homme et de la société en enseignant ? Comment agir pour que nos modes d’éducation soient davantage liés aux attentes de l’humanité ? Vastes questions auxquelles il n’est pas facile de répondre, mais sur lesquelles on peut néanmoins se pencher. En découvrant l’ouvrage d’Edgar MORIN, « Les sept savoirs nécessaires à l’éducation du futur » (Editions SEUIL, 2000), dont je m’étonne qu’il ait bientôt quinze ans, je me suis laissé guider par quelques inspirations en lien avec ma pratique de l’enseignement. C’est un exercice similaire à celui que j’avais entrepris avec la « cinquième discipline » de Peter SENGE (Edition FIRST, 1991) qui m’avait fait imaginer de nouveaux modes de management dans le monde de la recherche. Chose curieuse ou pas, on constate avec une certaine évidence qu’il existe un grand nombre de croisements entre les sept savoirs et les cinq disciplines. A vous de juger !

Chasse à l’innovation pédagogique… l’oeil affûté du trappeur québécois !

À la chasse aux innovations pédagogiques : retour sur le cours de génétique en DIY. Merci à Louis-Etienne DUBOIS, candidat Ph.D (management) à HEC Montréal et MINES ParisTech, chercheur associé à l’Université Catholique de Lille pour son regard aiguisé face à mon expérience d’innovation pédagogique pour des étudiants en licence de sciences de la vie. Peut-être parce que la pédagogie nouvelle s’appréhende mieux à la pénombre, un peu comme à la chasse où l’aurore, c’est bien connu, est souvent le moment le plus propice aux prises légendaires (on m’accusera au passage d’entretenir ici le mythe du canadien trappeur). Peut-être parce que les nouveaux modes d’enseignement se vivent mieux en état de semi-éveil, au beau milieu d’un cycle circadien ou encore en déficit de vitamine D dû au manque de luminosité d’un matin de février à Lille. Toujours est-il qu’il fallait se lever de bonne heure pour apercevoir la bête et prendre part à la nouvelle mouture du cours de génétique telle que proposée par Jean-Charles Cailliez. Un bien petit sacrifice pour être aux premières loges de cette expérience unique, sur laquelle je vous livre ici mes premières impressions.